Dimanche 13 janvier : "First BBQ !"
Ce matin, nous ne nous pressons pas trop car nous ne comptons faire que deux plongées dans la journée (faire trois plongées par jour, tous les jours, est un peu fatiguant). Nous ne quittons l’appartement qu’à 8 heures du matin et passons alors récupérer 4 blocs de plongée pleins à Port Bonaire. Nous avons choisi de plonger à "Oil slick leap", un des premiers sites de plongée du nord à la sortie de Kralendijk, un site où normalement, la mise à l’eau est facilitée par la présence un "ponton" et d’une échelle. Mais depuis 2015, les deux derniers barreaux de l’échelle ont disparu, la mise à l’eau n’est donc plus aussi facile... Et encore, pour la mise à l’eau, nous avons pu sauter les deux derniers barreaux mais pour remonter, avec le bloc sur le dos et les plombs, ça sera bien sportif.
A 9 heures et demie, nous nous immergeons donc par 5 mètres de fond sur le platier situé au pied de l’échelle et une dizaine de mètres plus loin, nous commençons notre descente le long du tombant. Anne-Marie fait alors signe de limiter la profondeur à 25 mètres mais 3 secondes plus tard, nous apercevons une énorme langouste, complétement sortie de son trou, par 28 mètres (et quelques) de profondeur... Que faire ? Impossible de louper la photo de cette langouste, non ? Puis, nous n’avons prévu que deux plongées aujourd’hui, nous pouvons donc descendre un peu, sans rester trop longtemps à cette profondeur pour éviter de rentrer dans des paliers de décompression obligatoires. Après la langouste, nous remontons donc vers les 20 mètres de profondeur pour continuer la plongée en suivant le tombant main gauche (donc vers le sud). Nous croisons alors la faune habituelle : poissons anges français, diodons qui ne veulent pas se laisser approcher, des vieux chevaliers ponctués qui ont perdu depuis longtemps leur joli panache de juvénile, des poissons bouteilles, etc... Après une trentaine de minutes de plongée, nous faisons demi-tour et remontons vers les 15 mètres de profondeur pour revenir à la bouée signalant le site de plongée. Nous prolongeons un bon moment le palier de sécurité sur le platier car une palanquée est en train de se mettre à l’eau, l’échelle est donc inaccessible, et c’est plus sympathique d’attendre par 5 mètres de fond qu’en surface.
A 11 heures et demie, nous sommes de retour à l’appartement pour déposer notre matériel de plongée, avant de repartir faire des courses au supermarché. Le truc idiot est que nous avons oublié le sac plastique acheté vendredi dernier... Nous déposons donc nos courses sur le siège arrière du pick-up (nous avons bien récupéré un carton mais celui-ci est vite rempli) mais de retour à l’appartement, nous nous demandons où est passé la boîte d’houmous que nous avons achetée ? Pendant un instant, nous avons même pensé l’avoir oubliée à la caisse, avant de finalement la retrouver dans le vide-poches de la portière ! Cette petite vilaine boîte a voulu nous faire une farce en se cachant, mais nous aurions bien fini par la retrouver à l’odeur, dans deux ou trois jours .
A 3 heures et demie de l’après-midi, nous partons faire une petite balade en voiture pour voir l’état de l’Atlantique sur la côte est de l’île. Ca secoue, les vagues sont bien fortes ! Nous revenons ensuite à l’appartement en faisant le tour par le sud. Les flamants roses sont bien nombreux dans les anciennes salines près du phare. Ils sont même presque rouges. Avec le bleu si particulier de l’eau, et les quelques taches de vert de la végétation, ça aurait pu faire une bonne photo si nous avions pris un 300 mm (au moins). Mais ce n’est pas le cas, nous ne voulions pas trop nous encombrer. Bien évidemment, nous nous arrêtons quelques instants à "Red slave" pour refaire quelques photos des anciennes maisons d’esclaves et de l’obélisque, avant de passer en revue les sites de plongées du sud. A "Sweet dreams", les vagues sont un peu présentes : nous ne plongerons peut-être pas aussi au sud. Mais à partir de "White slave", les conditions semblent bien meilleures (au détail près, que dans ces parages, il faut faire attention aux "kyte surfers" qui, eux, ne font pas attention aux plongeurs).