Lundi 14 janvier : (suite)

Nous sommes de retour à l’appartement vers 1 heure et demie de l’après-midi, après avoir repris 4 blocs pleins à Port Bonaire. Il était temps car, même si nous avions pris de quoi grignoter entre les deux plongées, nous commencions à avoir bien faim (la salade de pâte toute prête du supermarché n’est pas terrible, pleine de sauce, mais elle est tout de même bien pratique pour manger rapidement le midi). Après le repas, nous nous reposons un peu avant de vider les cartes mémoires de l’appareil photo et de la "Go Pro", et de refermer les caissons pour la troisième plongée de la journée.

Nous avions pensé plonger à "Salt pier" mais un petit cargo est en train d’y charger du sel (c’est décidément la journée des bateaux). Nous continuons donc un peu plus vers le sud et nous jetons notre dévolu sur "The invisibles" où nous comptons rester sur le premier récif (le second récif est bien trop profond pour une troisième plongée). Vers 5 heures de l’après-midi, après un bon petit capelé, nous nous immergeons donc au niveau de la bouée qui est mouillée au centre d’une grande plage de sable blanc où les anguilles jardinières se dressent toutes droites comme des asperges. Malheureusement, ces congres miniatures ne sont pas très réceptifs aux prises de vue et rentrent sous le sable à notre approche. Nous atteignons ensuite sur le tombant où nous nous retrouvons dans un flot incessant de poissons bouteilles qui traversent des nuages de petits poissons ressemblant à des castagnoles, avec leur nageoire caudale en forme de V. Plus bas, presque sur la bande de sable qui coupe en deux le récif, deux poissons sont en pleine prise de bec. Inutile d’essayer de s’approcher d’eux, ils partiraient à notre approche. En revanche, une petite famille de trois chevaliers ponctués juvéniles se laisse facilement approcher. Les diodons sont un peu moins peureux ce soir, mais le petit barracuda que nous apercevons ensuite s’éloigne rapidement de nous.

Nous sortons de l’eau à 6 heures 10, le soleil est en train de se coucher et sera complétement passé sous l’horizon quand nous aurons fini de nous déséquiper. Nous rentrons donc à l’appartement alors qu’il fait nuit. Le temps de rincer le matériel photo, de prendre une douche, d’allumer le barbecue pour faire cuire des tranches de thon, nous ne mangeons pas de bonne heure mais la journée était bien remplie !

Météo de la journée :
Pareil qu’hier, à l’exception de trois gouttes d’eau sur le pare-brise le matin. Donc, plutôt beau !

Mardi 15 janvier : "The 600th !"

Puisque nous avons encore deux blocs pleins dans la benne du pick-up, nous nous rendons sans attendre sur le site de plongée, le "Hilma Hooker", une épave. Un petit bateau de plongée est déjà amarré à la bouée située au niveau du tombant mais le temps de nous équiper, un gros bateau de plongée est arrivé et il s’est amarré à la bouée accrochée à la proue de l’épave... Heureusement, nous avons le temps de nager jusqu’à cette bouée (qui est poussée vers le large par le bateau et le vent ; le palmage a été plus long que d’habitude), de reprendre notre souffle et de commencer la descente le long du bout avant que le moindre plongeur de ce bateau se soit mis à l’eau (et heureusement, car lorsque nous avons commencé notre remontée le long du tombant, nous avons vu passer la longue palanquée PADI de ce bateau, tous en file indienne ; quant à l’autre bateau, ils faisaient des baptêmes de plongée sur le haut du tombant, donc assez loin de l’épave coulée par 30 mètres de fond : il y a peut-être des sites plus intéressants pour faire ce genre de plongée ?).

Nous nous immergeons donc vers 9 heures moins 10 et Anne-Marie nous refait le coup de 2015 : elle se plaignait au réveil d’avoir un peu mal à une oreille mais elle part comme une balle aussitôt la tête sous l’eau (en fait, elle devait avoir un petit bouton dans l’oreille, mais aucun problème avec les tympans). Ce n’est pas le cas de Christophe pour qui les oreilles refusent de passer (son rhume est malheureusement toujours là). Heureusement que nous descendions le long du bout, ça lui a permis de s’arrêter, et même de remonter un peu, le temps que la manœuvre de Valsalva permette d’équilibrer ses tympans.