Dimanche 20 janvier : "Rainbow parrotfish !"

Après avoir repris deux blocs de plongées pleins à Port Bonaire (ils nous en restaient deux d’hier après-midi), nous nous rendons à Tolo pour la première plongée de la matinée. Les vagues sont bien formées mais pourtant, dès que nous nous immergeons vers 9 heures et demie, nous ne ressentons plus rien, même dans 2 mètres d’eau. Les gorgones "plumes de mer" ne bougent même pas ! Nous partons alors tombant main droite et nous observons peu après une première carangue gros-yeux, pour le plus gros, et des crevettes nettoyeuses de Pederson, aux pinces violettes, pour le plus petit (visible). Nous nous demandons toujours en plongée si nous allons loin (avec l’appareil photo, nous ne nous déplaçons pas très rapidement). Aujourd’hui, nous avons une bonne idée de la distance parcourue car au retour, nous passons sous la bouée du site, qui n’est pas accrochée à proximité de la mise à l’eau mais relativement assez loin vers le nord. Nous avons donc facilement parcouru trois à quatre cent mètres sous l’eau !

En sortant de la plongée, nous avons du mal à prendre une décision : nous avions décidé de faire la seconde plongée sur le site de Karpata, mais avec les vagues bien présentes à Tolo ce matin, nous nous demandons si la mise à l’eau à Karpata ne sera pas trop périlleuse pour le matériel photo ? Le risque de ne pas pouvoir plongée à Karpata nous semble trop important, ça serait idiot de perdre du temps pour rien. Du coup, nous décidons de rester à Tolo et d’attendre une heure sur le banc installé sur le parking, le temps pour Anne-Marie de prendre un petit coup de soleil car elle a retiré sa combinaison de plongée.

Pour la seconde plongée à Tolo, nous partons tombant main gauche, vers le sud et nous ne tardons pas à croiser le banc de 4 ou 5 carangues gros-yeux qui semble avoir élu résidence dans les parages. Il n’est cependant pas facile à prendre à photo car les carangues passent tout de même assez rapidement. Christophe repère ensuite une murène, ou plutôt un bout de murène car sa tête et sa queue sont cachées sous un rocher. Après avoir fait demi-tour, nous croisons un banc de poissons chirurgiens bleus, accompagné d’autres poissons opportunistes comme des poissons bourses graffiti et des poissons trompettes, banc qui ressemble à une horde de pilleurs... Alors que nous sommes de retour à proximité de l’endroit où nous nous sommes immergés, un baliste gris nous fait l’honneur de sa présence, de manière furtive. Malheureusement, l’ordinateur de Christophe affiche un palier de 6 minutes, alors que celui d’Anne-Marie affiche 35 minutes avant palier... Heureusement, ces 6 minutes passent rapidement car, par 5 mètres de fond, la faune est encore bien présente.

Avant de rentrer manger à l’appartement, nous passons reprendre 4 blocs pleins à Port Bonaire. Après le repas, nous avons à peine le temps de nous reposer car à 3 heures et demie de l’après-midi, nous nous préparons à nouveau pour la troisième plongée de la journée. Nous avions initialement pensé plonger à Windsock mais un dimanche après-midi, ce n’est vraiment pas une bonne idée à cause du monde venu profiter de la plage. Nous retournons donc sur notre site préféré, "Angel city". Pour la troisième plongée du séjour sur ce site, nous décidons de faire le tour de la langue de sable coincée entre le récif intérieur et le récif extérieur, dans le sens des aiguilles d’une montre, en passant d’un récif à l’autre au niveau des ponts de corail les reliant. Cela nous permet de faire une plongée avec une profondeur maximale de 15 mètres, ce qui est vraiment très bien pour la troisième plongée de la journée.

Bien évidemment, en repassant à l’endroit où nous avions vu la raie aigle vendredi dernier, nous scrutons avec attention les environs mais elle n’est pas dans les parages aujourd’hui.