Dimanche 20 janvier : (suite)

Cependant, comme le tour de la bande de sable nous prend seulement une quarantaine de minutes, nous entamons le début d’un second tour et nous tombons alors sur un énorme poisson perroquet. Nous pensions au début qu’il s’agit d’un zawag bleu mais le soir, en regardant les photos, nous découvrons qu’il s’agit d’un poisson perroquet arc-en-ciel, une espèce que nous n’avions jamais vu auparavant. Puis, comme cela ne suffisait pas, un beau barracuda se laisse ensuite approcher de très près. Décidément, "Angel city" nous réserve toujours de belles surprises.

Nous sommes de retour à l’appartement vers 6 heures du soir, certes bien fatigués par les 3 heures passées sous l’eau aujourd’hui, mais enchantés par ces 3 plongées. Christophe allume alors le barbecue (ce soir, il y a pas mal de braise, ça marche de mieux en mieux) et pendant que la viande cuit, nous avons le temps de copier les photos et les vidéos sur l’ordinateur, même si la carte mémoire de la "Go Pro" est pleine et qu’il nous faut faire une sauvegarde sur notre disque dur externe, avant de reformater la carte (ça serait un peu idiot de perdre deux heures de vidéo en cas de problème avec l’ordinateur).

Météo de la journée :
Journée plutôt ensoleillée, juste 4 nuages pour la décoration. Un peu de vent (moins qu’hier mais quand-même pas mal de vent).

Lundi 21 janvier : "Extreme day !"

Ce matin, nous avons mis le réveil à sonner à 7 heures du matin car nous voulons plonger à "Margate bay" avant que les "kyte surfers" arrivent (heureusement, ils ne sont pas très matinaux). En plus, nous avons encore deux blocs pleins dans la benne du pick-up. Nous pouvons donc nous rendre directement au site de plongée, sans passer par la case Port Bonaire, ni toucher 20.000 dollars... Au niveau de "Pink beach", nous apercevons cependant un "kyte surfer" mais, bien que matinal, il est heureusement seul. Puis, en arrivant à "Margate bay", l’école de "kyte surf" est, comme prévu, encore fermée.

Bien que Bonaire soit située près d’un point amphidromique où la marée se fait très peu ressentir, celle-ci est tout de même présente à Bonaire (surtout qu’aujourd’hui, c’est la pleine lune). Mercredi dernier, nous avions dû traverser une marre remplie d’une bonne vingtaine de centimètres d’eau avant d’atteindre le rivage mais aujourd’hui, cette marre est presque à sec (et son niveau sera remonté de plusieurs centimètres après la plongée). De même, alors que mercredi dernier, nous avions dû franchir une marche sur le récif littoral qui était entièrement sous l’eau, ce matin, le haut de cette marche dépasse de l’eau (mais il faut quand-même descendre cette marche, avec l’avantage, qu’aujourd’hui, on voit bien où l’on met les pieds).

Vers 8 heures et demie, nous nous immergeons au niveau de la bouée : pas de courant, pas de houle, mais pas de dauphin, ni de raie aigle et encore moins de murène verte... Nous ne pouvons pas gagner à chaque fois. La plongée est un peu une loterie ! Nous observons pourtant un tarpon (un seul) et toute la faune habituelle de diodons, de poissons anges ou de poissons bouteilles en banc... Nous devenons exigeants ! Heureusement que demain, ça sera nos dernières plongées... Euh ? Pas cool ça ! Reprenons donc le cours de cette passionnante plongée : malgré l’absence de dauphins et de raie aigle, nous observons cependant avec délectation des diodons, des poissons anges ou des poissons trompettes . Puis, en fin de plongée, Christophe filme une scène assez exceptionnelle : une serpentine se cachant sous le sable, tout doucement en marche arrière, en commençant par enfouir sa queue et, bien évidemment, en finissant par sa tête !