Mercredi 23 janvier : (suite)

Vers 3 heures et demie de l’après-midi, nous nous préparons pour reprendre la navette de 3h45. Depuis notre voyage en Chine, nous pensions que les touristes chinois détenaient haut la main la palme du "rester groupir" mais le groupe d’Italiens qui pousse pour monter au plus vite dans le catamaran et ainsi profiter des meilleures places d’après leurs critères, prouve qu’ils peuvent être encore plus pénibles que les touristes chinois. Une fois de retour à Kralendijk, Anne-Marie s’achète une grosse glace : elle en a pris une plus grosse car Christophe, qui n’avait pas envie de glace, allait tout de même lui en piquer un peu.

De retour à l’appartement, nous rinçons et mettons à sécher nos bottillons de plongée au plus vite : il faut qu’ils soient secs pour vendredi matin (au pire, nous les prendrons avec nous demain, ils sécheront au soleil, derrière les vitres du pick-up). Après une douche, nous retournons en ville vers 6 heures et demie. Nous comptons manger au restaurant Patagonia qui est maintenant situé devant le quai sud des bateaux de croisière. Comme nous n’avons pas réservé, le serveur nous propose une table à l’intérieur. Cela nous va bien mais nous faisons tout de même attention de ne pas prendre celle située juste sous la climatisation. Nous commandons en entrée du ceviche et des tempuras de crevettes. Le ceviche n’est pas aussi bon qu’au Pérou et les tempuras ne sont pas aussi bons qu’au Japon. Ces entrées sont un peu décevantes... De plus, nous avions commandé deux verres de Malbec mais bien que nous les réclamions régulièrement, le serveur ne nous les apporte toujours pas... Passe avec les entrées, mais avec les plats de viande, ça serait bien de les avoir ! Heureusement, ils finissent par arriver juste avant que nous soient servis les plats principaux. Le repas prend alors une bien meilleure direction : le Malbec n’est pas mauvais et la viande est délicieuse. Le "rib-eye steak" (noix d’entrecôte avec un œil de gras au milieu ; une découpe plus américaine qu’Argentine) que Christophe a commandé saignant est vraiment excellent et bien saignant. Quant au demi-agneau qu’Anne-Marie a commandé, il est aussi très bon (d’accord, c’étaient juste les côtes d’un demi-agneau, soit 8 côtes). Les viandes sont accompagnées de petits légumes et d’une "baked potatoe" (pomme de terre au four), avec plein de crème fraîche et de beurre. C’est donc parfait et largement copieux pour ne pas prendre de dessert !

Météo de la journée :
Une minute d’averse vers 11h30 : on a eu besoin de mettre en route les balais d’essuie-glace ! Sinon, un peu de vent, un peu de vagues mais ensoleillé !

Jeudi 24 janvier : "Godzillas !"

Nous quittons l’appartement vers 9 heures et demie. Nous commençons alors notre tournée des pierres jaunes (pour les prendre en photo) par le site de Windsock, à côté de l’aéroport. Pourtant notre second arrêt, toujours au niveau de l’aéroport, n’est pas destiné à prendre en photo une pierre jaune d’un site de plongée, mais les fresques peintes sur les murs d’un complexe hôtelier. Certaines sont vraiment très belles. Le troisième arrêt n’est pas du tout photographique : nous remettons 30 $US d’essence dans le pick-up ! Bien qu’aujourd’hui, il y ait de nouveau deux gros paquebots amarrés en ville, nous traversons tout de même le centre car finalement, les ralentissements engendrés par la présence des croisiéristes occasionnent moins de perte de temps que de contourner le centre-ville. Forcément, nous nous arrêtons ensuite à "The cliff", "Oil slick leap", "Weber’s joy", "1.000 steps" (où c’est le bordel sur le parking), Tolo et Karpata (où s’est aussi le bordel, entre les bus et autres promènes-couillons de croisiéristes et les pick-up des plongeurs stationnés dans tous les sens). Après Karpata, il est temps de rejoindre le parc national de Washington-Slagbaai.

Après nous être enregistrés à l’entrée du parc un peu avant 11 heures du matin, nous nous lançons dans la grande boucle de 34 km avec ses nombreux détours : "Playa Chikitu" avec ses monstrueuses vagues (ça bouge bien côté Atlantique), "Boka Chikitu" et ses grandes gerbes d’eau, "Boka Kokolishi" et ses curieuses formation géologiques , le phare tout blanc de "Seru Bentana" (mais nous ne montons pas au phare) ou encore le trou d’eau de "Pos Mangel" et ses gros iguanes (d’ailleurs, cela fait penser qu’à Karpata, nous n’avons plus vu d’iguanes). Nous boycottons Malmok, le point le septentrional de l'île de Bonaire pour rejoindre au plus vite la "playa Funchi". Nous passons alors devant les sites de plongées les plus au nord de l’île. A "Boka bartol", nous regardons une palanquée de 8 plongeurs ressortir assez laborieusement de l’eau, dans les grosses vagues. Nous pensons vraiment que c’est irraisonnable de plonger sur ces sites, surtout en cette saison (et d’autant plus aujourd’hui, avec des vagues bien fortes).