La Flèche Rouge : (suite)
Nous étions dans un compartiment à 4 couchettes. Pour chaque couchette, il y avait un oreiller, une couette, une petite bouteille d’eau, une sorte de petite brioche industrielle peu appétissante et un carton contenant un petit nécessaire de toilette (avec une petite serviette rafraîchissante, bien utile pour se "nettoyer" les pieds après une bonne journée de randonnée urbaine). Peu après le départ ponctuel du train, le responsable du wagon est passé pour expliquer en russe (nous avons presque tout compris, vu qu’il faisait la démonstration en même temps) le fonctionnement des boutons électriques du compartiment et prendre la commande (en anglais) pour le petit déjeuner (des crêpes, fourrées à la viande).
Hormis les bruits de roulement du wagon sur les rails (le "tcha-tcha" des roues sur les interstices prévus entre les rails pour la dilatation à la chaleur, ou le bruit lors du passage des aiguillages), on peut arriver à bien dormir car les couchettes sont assez confortables. Mais c’est surtout lumière qui nous a gênés : près de Saint Pétersbourg, le jour réapparaît un peu après 2 heures du matin, et forcément, un train, ça bouge, ça prend des virages, l’angle d’arrivée de la lumière dans le compartiment changeait sans arrêt et nous réveillait...
Hôtel :
• "Kaléidoscope sur la Moïka" ("Калейдоскоп на Мойке" en V.O.) à Saint Pétersbourg :
Ce petit hôtel, idéalement situé à 10 minutes à pied de la Place du Palais (musée de l’Ermitage) et à 30 secondes de la cathédrale "Saint Sauveur sur le Sang Versé" (dont nous pouvions presque distinguer ses coupoles depuis la chambre), était parfait : personnel accueillant, chambre propre, calme, équipée d’une petite kitchenette, d’une bonne literie et d’une grande douche... Le petit-déjeuner (un buffet avec suffisamment de choix) se prenait dans le café situé de l’autre côté de la rue. Nous le recommandons vivement !
• "Park Inn by Radisson Sadu" à Moscou :
Ce grand hôtel (une centaine de chambres) sans réel charme, situé à 1,5 km à vol d’oiseau du Kremlin et à 250 mètres, à pied, de la station de métro Polyanka (ligne n° 9) était bien, mais sans plus : grande chambre, propre, calme, avec une literie un peu trop molle au goût de Christophe... Le petit déjeuner (un grand buffet où l’on trouve du saumon fumé) se prenait dans la salle à manger au rez-de-chaussée de l’hôtel mais celle-ci est sous-dimensionnée par rapport au nombre de chambres (et comme l’hôtel accueillait de larges groupes de touristes qui prenaient tous leurs petits-déjeuners en même temps, en prenant leur temps, c’était difficile de trouver une place assise).
Restauration :
"Ресторан" et "Кафе", voilà deux mots russes à retenir pour savoir où manger et, généralement, plutôt bien ! Par exemple, bien que n’étant pas grand adepte de la betterave rouge, il faut avouer nous avions beaucoup d’a priori avant de manger un bortsch ("борщ"), un potage à base de ce tubercule (servi avec un peu de crème fraîche : la petite touche de magie indispensable en Russie ), et ce fut cependant une expérience gustative bien agréable (en tous cas, ceux que nous avons mangés étaient très bons). De toute façon, financièrement, le bortsch sera d’un excellent rapport qualité/prix contrairement au caviar noir d’esturgeon dont le prix des boîtes dans les vitrines de l’épicerie de luxe Elisseïev, peut atteindre les 240 euros les 30 grammes (18.000 roubles).