La cathédrale Saint-Isaac
Vendredi 31 mai : Sans un mot !
Réveil à 3h50, taxi à 4h20 (un peu en avance) et même pas 15 minutes de route pour rejoindre l’aéroport à cette heure matinale. Décidément, les départs en voyage se ressemblent tous un peu. Mais contrairement à janvier dernier, l’agitation règne aujourd’hui à l’aéroport. Il nous faut d’ailleurs attendre un certain temps dans l’une des 3 files d’attente aux comptoirs d’enregistrement avant de déposer nos bagages. Nous passons ensuite le contrôle de sécurité rapidement. C’est presque même plus rapide (avec beaucoup de mauvaise foi) de passer ce contrôle que de traverser l’interminable couloir qui serpentent au milieu des magasins de "duty free" que nous boycottons. Le temps d’avaler rapidement un croissant et un jus de fruit, nous rejoignons ensuite notre salle d’embarquement après avoir patienté pour passer le contrôle de police de l’air et des frontières.
Le service à bord du vol "British Airways" à destination de Londres est réduit au néant (à moins de bien vouloir débourser 2 livres 50 pour une tasse de thé) mais heureusement, la ponctualité est respectée : nous décollons à l’heure prévue, c’est-à-dire 6h50, et deux heures plus tard, nous atterrissons aussi à l’heure prévue, 7h50, heure locale, au terminal 5 de "London Heathrow".
Le contrôle de sécurité du terminal est bordélique : certes, une armée d’agents de sécurité vous proposent des sacs en plastique pour les liquides, mais ça n’avance pas car les bagages cabine passent lentement dans les machines à rayons X. En plus, un nombre certain de bagages sont redirigés vers une inspection visuelle, ce qui ralentit encore plus le contrôle (il n'y a pas à dire : l’aéroport d’Amsterdam est bien mieux équipé et les boissons ne sont pas payantes sur les vols KLM, du moins, pas encore ; mais si l’agence de voyage nous a placé sur un vol "British Airways", c’est qu’il devait être moins cher). Cela dit, même avec un contrôle de sécurité lent, nous avons encore largement le temps de parcourir les galeries marchandes de deux étages du terminal.
La vue de toutes ces boîtes de "shortbread Walkers" dans les rayons des "duty free" nous ouvrent l’appétit... Il est déjà loin le croissant de 6 heures du matin (heure française). En plus, le vol pour Saint Pétersbourg ne sera pas affiché avant 8 heures 30 du matin, nous avons donc largement le temps de nous enfiler un bon "traditional breakfast" : beans, saucisse, bacon, tomate, champignons et "‘hash browns", le tout arrosé d’un cappuccino pour Anne-Marie et d’un chocolat chaud (qui se présente sous forme d’une boule de chocolat solide planté dans un bâtonnet en bois, à faire fondre dans du lait chaud) pour Christophe. Cela nous cale bien l’estomac, ce qui est de bon augure car nous ne devrions rien avoir à manger sur le vol Londres - Saint Pétersbourg (hormis des trucs peu appétissants, vendus dans l’avion au prix du caviar). D’ailleurs, en attendant le début de l’embarquement, Anne-Marie passe dans un "duty free" acheter trois boîtes de Walkers et deux bouteilles de Coca-Cola 50 cl car avec les 3 heures de vol, le temps de récupérer les bagages et de nous rendre à l’hôtel, nous ne devrions pas pouvoir manger avant 16 heures, heure locale, soit 15 heures, heure française.
L’embarquement débute bien avant l’heure prévue du vol (celui-ci est organisé par numéro de groupes : ce n’est pas trop mal, mais ce sont les groupes assis au début de la cabine qui embarquent en premier, ce qui ralentit irrémédiablement la vitesse d’embarquement des groupes assis au fond de la cabine) et les portes de l’appareil sont fermées dans la foulée.