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RUSSIE du 31 mai au 9 juin 2019
Voyage du 31 mai au 9 juin 2019
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Samedi 1er juin : (suite)

Le jardin de Catherine marque la dernière visite de notre excursion car il est déjà presque 13h30. Cet aperçu rapide de la ville était bien intéressant. Il ne nous reste plus qu’à revenir visiter plus en détail les endroits qui nous ont le plus marqués. Initialement, Christophe avait prévu la visite du musée Fabergé au programme de l’après-midi, mais avec le beau ciel bleu d’aujourd’hui, il vaut mieux visiter la cathédrale Saint-Isaac. Jeanne et Viktor nous déposent donc à proximité de l’Amirauté, près de Stolle, un café où nous mangeons de bonnes tourtes traditionnelles (et pas chères : pour un gros morceau de tourte au poulet et un à la viande, avec deux Coca-Colas 50 cl, nous en avons eu pour 700 roubles).

Après ce bon déjeuner, nous repassons devant la fontaine située près de l’Amirauté et nous continuons ensuite vers la cathédrale Saint-Isaac. Les caisses sont situées dans des guérites derrière la cathédrale (côté Amirauté) : 200 roubles pour les colonnades (c’est-à-dire les colonnes qui soutiennent la coupole) et 350 roubles pour le musée (c’est-à-dire l’intérieur de la cathédrale). Comme il semble y avoir moins de monde pour la coupole, nous commençons donc par les 190 marches pour y monter. C’est vrai que la vue à 360 ° sur Saint Pétersbourg depuis la coupole est exceptionnelle, surtout aujourd'hui avec un beau ciel bleu (même s’il y a du vent que nous ressentons bien depuis la coupole). L’intérieur de la cathédrale que nous visitons ensuite, est encore plus impressionnant : fresques sur tous les plafonds, dorures partout (toutes les statues sont dorées), colonnes vertes (malachite), bleues (lapis-lazuli) ou roses (marbre)... C’est une visite à ne pas manquer à Saint Pétersbourg (surtout par beau temps) !

Depuis la cathédrale Saint-Isaac,
vue sur le Palais d'Hiver et la flèche de l'Amirauté

Après la cathédrale Saint-Isaac, nous nous rendons au pied du "Cavalier de Bronze", la statue équestre de Pierre le Grand, avant de longer les rives de la Néva devant l’Amirauté. Nous remontons ensuite la perspective Nevski jusqu’à l'épicerie Elisseïev où nous entrons. Une chose est certaine, si nous avions décidé de ramener une boîte de caviar (ce que nous ne comptons pas faire, car il faut le conserver au frais), ce n’est pas ici que nous l’achèterions : une boîte (la plus chère) de 56,8 grammes de caviar Béluga (le nom du grand esturgeon européen) est affichée à 35.000 roubles (470 euros) ! Même la tablette de chocolat aux framboises coûte les yeux de la tête : 10 euros ! Cela dit, l’intérieur de l’épicerie est très joli, ça vaut au moins le coup d’œil. Nous revenons ensuite sur nos pas pour remonter le canal Griboïedov, pour passer à côté de la cathédrale "Saint Sauveur sur le Sang Versé", afin de faire quelques photos sous le ciel bleu, avant de retourner à l’hôtel nous reposer un peu (plus longtemps que prévu).

Avant de nous rendre au musée Fabergé (qui ferme à plus de 20 heures), nous passons au jardin d’été : ce n’était pas vraiment le jour pour le visiter car des petits chapiteaux blancs ont été installés dans toutes les allées du jardin pour abriter des animations pour les enfants... Christophe tente quelques photos de statues mais pour les fontaines, difficile de n’avoir personne en train de poser devant pour un selfie ! Nous remontons ensuite les rives de la Fontanka pour rejoindre le musée Fabergé. Celui-ci abrite 9 œufs de Fabergé, exposés dans des vitrines avec leurs contenus à côté. Ces œufs avaient été commandés par le Tsar pour les offrir à Pâques. 50 en tout ont été fabriqués. Certains ont disparu et d’autres sont exposés au musée des armures du Kremlin. Ce matin, Jeanne nous avait expliqué ce que nous allions voir en utilisant des reproductions du magasin touristique. Elle nous avait par exemple expliqué que le carrosse miniature qui était caché dans l’œuf du couronnement, avait servi pour restaurer le véritable carrosse, tant les détails du carrosse miniature étaient précis. Il faudrait presque commencer la visite par la cafétéria du musée où est diffusé un film montrant le fonctionnement de chaque œuf, avant de se rendre dans les salles d’exposition pour découvrir les véritables œufs qui sont vraiment extraordinaires de minutie et d’ingéniosité ! Les 12 salles du musée abritent aussi des tas d’objets fabriqués par l’atelier de Pierre-Karl Fabergé, comme des étuis, des services à punch ou à thé, mais aussi des peintures, que ce soient des icônes orthodoxes ou des peintures impressionnistes (magnifiquement éclairées) comme celle d’Henri martin, représentant Saint-Cirq-Lapopie.

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"Saint Pétersbourg (6 / 17)"
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