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RUSSIE du 31 mai au 9 juin 2019
Voyage du 31 mai au 9 juin 2019
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 2 juin : (suite)

Avec Jeanne, nous n’avons pas visité la partie antiquité, nous nous sommes juste attardés quelques instants devant le vase de Kolyvan, une énorme "baignoire" de 19 tonnes du Nouvel Ermitage, avant de monter au premier du Petit Ermitage où nous avons admiré la première œuvre marquante du musée : l'impressionnante horloge au paon, toujours en fonctionnement. Cette énorme horloge (deux mètres de haut sur trois mètres de large, environ) donne l’heure en tout petit, sur un petit champignon de quelques centimètres de haut, surmonté par une petite libellule qui tourne sur elle-même au rythme des secondes. Mis à part ce champignon, le paon qui domine l’horloge est totalement articulé et fait la roue... Mais ça, on ne peut le voir que sur le film diffusé à côté de l’horloge (mais l’automate est tout de même activé une fois par semaine). Dans la salle qui abrite cette monumentale horloge, il faut penser à regarder de très près les guéridons couverts de mosaïques dont on ne distingue presque pas le "grain" qui les compose (mais ce sont bien des mosaïques).

Jeanne nous a ensuite amené dans la galerie Rembrandt où nous nous attardons assez longtemps devant certaines œuvres du peintre, comme "le Retour du fils prodigue", "la Descente de Croix", le "Vieil homme en rouge" ou encore Danae, tableau qui a été attaqué à l’acide sulfurique par un fou, il y a quelques années de ça. La précision de ces peintures est impressionnante (et on peut les voir de très près), c’est presque de la photographie couleur, deux siècles avant son invention, avec la maîtrise de la lumière en plus. Nous ne connaissions pas vraiment ce peintre mais Jeanne a su nous faire partager son enthousiasme pour les peintures de ce maître hollandais du XVIIème siècle. Nous traversons ensuite la galerie d’autres peintres flamands, puis celles des peintes espagnols et italiens, des peintures pour la plupart sur le thème de la "madonna con il bambino" (représentant toujours Joseph regardant l’enfant avec un regard soupçonneux) ou du bambino bien plus vieux, placardé sur sa croix... Ce n’est pas vraiment notre tasse de thé, même si ces œuvres démontrent le grand talent des peintres (notamment par l’expression du visage et le regard de Joseph).

Nous débouchons ensuite dans un long couloir, une réplique des loggias de Raphaël du Vatican. Ce couloir est vraiment magnifique, nous nous y attardons d’ailleurs un long moment pour en découvrir chaque détail (ou presque). Nous sommes ensuite de retour dans le Palais d’Hiver où nous découvrons les somptueuses salles d’apparats, comme la grande salle du trône avec son velours rouge et ses dorures, la petite salle du trône toute aussi impressionnante ou encore la chapelle très dorée (sans oublier les salles d’attente, moins somptueuses mais tout aussi intéressantes comme celle où trône au milieu une rotonde en malachite). Dans un long couloir du palais, sont exposés les portraits des Romanov. Finalement, il n’y a que quelques prénoms à retenir : Pierre, Alexandre, Nicolas, Catherine, Elisabeth, Anne, Marie (qui a donné son nom au théâtre Mariinsky) et potentiellement Alexis, fils de Pierre le Grand, bien qu’Alexis ne figure pas dans la série de portraits car il a été tué pour traîtrise envers son père. Le prénom plus important à retenir est tout de même celui de Catherine II ! C’est grâce à elle (si on peut dire) que le musée de l’Ermitage existe aujourd’hui car c’est elle qui a commencé par rassembler près de 4.000 tableaux qui forment aujourd’hui une partie de la collection du musée (collection complétée par la suite par les Bolchéviques qui ont réquisitionné les collections de la noblesse et de la bourgeoisie russe de l’époque ; notons au passage qu’il est difficile de juger qui a fait pire : Catherine II en refusant d’abolir le servage, profitant ainsi d’une main d’œuvre quasi-gratuite pour établir sa fortune, ou les Bolchéviques qui ont déporté massivement au goulag et commis bien d’autres horreurs ?).

Après 3 heures bien denses passées avec Jeanne (qui nous a réservés une excursion en bateau sur les canaux juste avant de nous quitter ; cette guide était bien sympathique, intéressante et très serviable), nous déjeunons rapidement à la cafétéria du musée (un sandwich et une part de gâteau, à un prix assez exorbitant mais cela nous a évité de ressortir du musée) avant de nous relancer dans un tour presque complet du musée. Nous commençons par l’exposition temporaire sur Pompéi avant de parcourir l’ensemble des salles dédiées aux antiquités grecques et romaines dont certaines sculptures comme celle de Jupiter, sont impressionnantes.

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"Saint Pétersbourg (8 / 17)"
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