-- Retour acceuil --
-- Retour carte --
-- Calendrier, jeu, etc... --
-- Nous contacter --
-- Nous suivre sur Facebook --
-- Photos de Plongées --
-- Photos de Week-ends --
-- fourre-tout de Voyage --
RUSSIE du 31 mai au 9 juin 2019
Voyage du 31 mai au 9 juin 2019
-- Retour sommaire --
Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 2 juin : (suite)

Nous retournons ensuite dans la galerie Rembrandt pour nous attarder un peu plus longtemps sur certaines œuvres de ce peintre, avant de rejoindre la salle des "petits" peintres hollandais, pour revoir une toile assez particulière du peintre Paulus Potter, "le châtiment du chasseur". Cette œuvre ressemble à une planche de bande dessinée, c’est-à-dire qu’elle comporte plusieurs cases racontant une histoire ! Inutile donc de se demander qui a inventé la bande dessinée : ce ne sont ni les Américains avec leurs comics, ni les Japonais avec leurs mangas, mais ce peintre hollandais dont la bande dessinée franco-belge est la digne héritière, CQFD ;-) !

Nous traversons ensuite des salles où nous ne sommes pas passés ce matin et nous nous demandons bien quel est ce petit tableau que prennent en photo tant de visiteurs (des hordes compactes et radioguidées de touristes chinois en voyage de groupe, ou des hordes de croisiéristes occidentaux). Ce tableau n’est rien d’autre qu’un "De Vinci", Léonard de son prénom. C’est une "madonna con il bambino" : la vierge allaite le petit Jésus, son sein sort miraculeusement de sa robe et ne semble pas très enclin à obéir aux lois de la gravité... C’est loin d’être l’œuvre la plus remarquable de Léonard et, avec le monde qui attend pour photographier ce tableau (bien évidement, le selfie est obligatoire), ça gâche un peu le plaisir ! Dans le dédale du musée, nous cherchons ensuite, et finissions par trouver, les salles dédiées aux antiquités eurasiennes (les peuplades du Caucase et de Sibérie) : c’est intéressant mais sans plus, ce n’était pas un passage obligé !

Nous ressortons du musée vers 16 heures, exténués ! Nous passons alors nous reposer à l’hôtel, afin de manger un petit bout (les Walkers achetés à Londres) car la journée est loin d’être terminée (ni la nuit, d’ailleurs). A 6 heures moins le quart, nous redescendons à la réception de l’hôtel pour commander un taxi. En fait, la réceptionniste réserve un Uber : le prix est fixé à l’avance, c’est bien plus simple, surtout avec un chauffeur qui ne parle pas anglais et nous qui nous ne parlons pas russe. 140 roubles pour 4 km, même si le chauffeur donnait l’impression de ne pas savoir où il devait aller et qu’il ne semble pas avoir suivi la route la plus directe pour rejoindre le théâtre Mariinsky !

Et oui, ce soir, c’est ballet classique, la "Belle au Bois Dormant". Nous nous demandions si nos e-billets allaient suffire pour entrer (vu la procédure que nous allons devoir effectuer au Bolchoï pour récupérer les billets, nous doutions un peu que ce soit aussi simple pour le Mariinsky), mais nous entrons sans problème dans l’enceinte du théâtre Mariinsky II. Les petits problèmes surviennent juste après le léger contrôle de sécurité : c’est majoritairement écrit en russe, même si beaucoup de mots proviennent du français, comme baignoire, amphithéâtre, parterre... Puis, pourquoi les portes de la salle sont closes et le buffet avec des nappes blanches est-il réservé aux VIP ? Bref, nous sommes déboussolés ! Nous demandons à une ouvreuse mais nous ne comprenons pas tout, surtout cette histoire de première cloche... En fait, c’est simple : trois cloches (ou gong) sonnent avant le début de la représentation : au premier tintement de cloche, les portes de la salle sont ouvertes (la salle, tout en bois, est vraiment magnifique, même si elle est moderne) et après le troisième tintement, les portes sont refermées et le spectacle commence !

Nous entrons donc dans la baignoire à 7 heures moins le quart, pour n’en ressortir définitivement qu’à 11 heures du soir, après trois entre-actes. Au premier entre-acte, nous sommes restés assis dans la salle, afin de voir combien de temps celui-ci durait. Au second entre-acte, nous sommes allés manger au buffet, un sandwich (au saucisson, il ne restait que ça) et un éclair au chocolat (et nous avons refait une seconde fois la queue au buffet pour acheter deux verres de Prosecco car au premier passage, nous ne savions pas si nous allions pouvoir trouver un coin de table pour poser nos verres)...

Et le ballet ? Deux avis différents... Commençons par la version de Christophe. Au prologue (avant le premier entre-acte) : la naissance, le roi, la reine, les fées, la méchante sorcière qui arrive en brouette, ça virevolte, ça saute... Ca passe encore ! 1er acte : l’anniversaire de la princesse qui se lance dans des parties de jambes en l’air (devant tout le monde) avec ses quatre prétendants, le bouquet de roses qui lui est fatal et tout le monde au lit ! 2nd acte : le prince charmant chasse et rêvasse... Fermeture du rideau, l’orchestre est soulevé, joue un long morceau avant d’être redescendu au fond de la fosse et le rideau se lève à nouveau. Le prince rencontre la fée qui le fait fantasmer sur la princesse, s’en suit le baiser, tout le monde se réveille, ça aurait pu se finir là, mais non... 3ème acte, très long, interminable : tout le monde danse et comme ils ont dormi longtemps, ils sont en forme !

Page n° 19 sur 39 :

"Saint Pétersbourg (9 / 17)"
-- Page précédente --
-- Page suivante --
© 2025 AMVDD.FR
ATTENTION :Site testé avec Firefox, Safari et Google Chrome sur Mac OS X, iOS, Android et Windows. L'affichage du site est loin d'être optimum sur smartphone (Apple !) mais c'est comme ça et puis c’est tout (puis, sur tablette, il n'y a pas de souci) ! Le Javascript doit être autorisé et dans un ancien navigateur, vous devrez peut-être installer un plug-in, comme par exemple Quicktime, pour visionner les vidéos encodées en mpeg-4.