Mardi 4 juin : (suite)

La maison du commandant est peut-être la partie la plus intéressante de la forteresse. C’est un musée dédié à la vie quotidienne (alimentation, logement, transport, etc...) de Saint Pétersbourg, entre le 18ème et le 19ème siècle : cartes, peintures, maquettes, etc... Le dernier musée que nous visitons est celui de l’exploration spatiale et de la technologie des fusées. Un vaisseau Progress est exposé devant l’entrée de ce musée : il s’agit d’une capsule de ravitaillement de l’ISS. A l’intérieur, on découvre surtout des maquettes de fusées Vostok et Soyouz (dont le modèle a relativement peu changé depuis la fusée Vostok de Gagarine ; c'est presque le même lanceur qui permet aujourd’hui d’envoyer des humains vers la station spatiale internationale, et le Soyouz est aussi le seul lanceur qui peut le faire), quelques moteurs de fusées et un grand panneau sur la bêtise française... Nous avons ainsi découvert que les Français avaient envoyé un chat dans l’espace, Félicette, et qu'après le vol (la chatte était revenue vivante, mais certainement terrifiée avec tout ce qu’elle venait de subir), les chercheurs avaient euthanasié ce pauvre félin pour récupérer les électrodes qu’ils lui avaient implantées dans le cerveau !

Après être ressortis de la forteresse, nous rejoignons à pied le croiseur Aurore dans le but de le visiter mais celui-ci est fermé le lundi et le mardi... Tant pis ! Pour rentrer à l’hôtel, la distance à pied est là même, quelle que soit l’option envisagée : soit, entièrement à pied par le pont de la Trinité et le champ de Mars, soit en métro, en retournant à pied jusqu’à la station de métro Gorkovskaya, puis en prenant ligne n° 2 jusqu’à la station "Nevski Prospekt" et au final, en longeant à pied le canal Griboïedov pour revenir jusqu’à l’hôtel. La première option est finalement celle pour laquelle nous optons au grand dam d’Anne-Marie qui profite cependant d’un banc du champ de Mars pour se reposer, pendant que Christophe fait quelques photos du château Saint-Michel.

Nous sommes de retour vers 18 heures à la chambre d’hôtel et, après nous être reposés une heure et demie, nous repartons manger dans les environs. Au début, nous pensions manger au Marketplace mais finalement, manger de la pizza italienne ne nous tentait pas. Nous lui avons préféré la pizza géorgienne du restaurant ChaCha où nous sommes déjà allés le soir de notre arrivée à Saint Pétersbourg. Et nous nous sommes gavés : un grand plat de viande grillée (à 1.600 roubles, à partager à deux), un plat de légumes grillés, une "pizza géorgienne" à deux fromages (la serveuse a un peu poussé à la consommation) et deux grands verres de vin rouge géorgien (pas mauvais du tout, mais assez fort en alcool). C’était très bon et la pizza (en "кубдари xaчапури" en V.O.) était bien bourrative, nous sommes calés ! Du coup, pour digérer, nous faisons une petite promenade sur le long de la Moïka avant d’aller refaire les sacs à l’hôtel (demain soir, nous quittons la ville) et nous coucher (ce qui fera donc un total de 20 km de marche aujourd’hui).

Météo de la journée :
Grand soleil, ciel tout bleu bien qu’un peu nuageux le matin. Il faisait chaud l’après-midi (environ 28 °C) !

Mercredi 5 juin : Au fil de l'eau !

Pour ce matin, Christophe veut faire le tour des plus beaux ponts de Saint Pétersbourg situés dans le quartier autour de l’hôtel, c’est-à-dire le "triangle d’or" (d’après la découpe de la ville par le Guide du Routard). Nous remontons donc la Moïka jusqu'à son embouchure avec la Fontanka, là où se situe le pont Panteleimon. Nous nous demandons alors pourquoi les touristes passant en bateau sous le pont nous prennent en photo ? La réponse est quasiment sous nos pieds : ils prennent en photo une toute petite statue en bronze représentant un oiseau ! Nous continuons ensuite en longeant la Fontanka, en direction de la perspective Nevski qui enjambe la rivière au niveau du pont Anitchkov, célèbre pour ses statues équestres placées aux 4 coins du pont (pont situé à proximité du palais Anitchkov, tout blanc).