Dimanche 9 juin : (suite)

A la caissière du supermarché (qui parle aussi anglais mais c’est moins surprenant vu que nous sommes dans un quartier touristique), Anne-Marie demande où se trouve la station de métro la plus proche car le temps commence à nous manquer et il nous faut maintenant rentrer au plus vite à l’hôtel sans perdre du temps. Nous sommes de retour à 11h05 dans la chambre, ce qui nous laisse le temps de prendre une douche et de finir de boucler nos sacs. Nous descendons à la réception de l’hôtel vers 11h40 et le chauffeur qui doit nous amener à l’aéroport, arrive au même moment. Il est un peu plus bavard que nos chauffeurs précédents, mais il ne parle que russe et en 10 jours, nous n’avons fait guère de progrès dans cette langue (sauf pour lire l’alphabet cyrillique, c’est déjà ça...). Après une quarantaine de minutes de route (sans bouchon), le chauffeur nous dépose devant l’aérogare un peu avant midi et demie. "до свидания Москва !"

Après un premier (et léger) contrôle de sécurité pour entrer dans l’aérogare, nous rejoignons immédiatement le guichet d’enregistrement mais celui-ci n’a pas encore débuté (ceux ayant enregistré en ligne peuvent déposer leurs bagages, mais Anne-Marie n’est pas arrivée à nous enregistrer par internet hier au soir). Du coup, il ne reste plus qu’à nous mettre dans la file d’attente qui est assez désorganisée. Avant d’accéder à la salle d’embarquement, nos passeports sont vérifiés 3 fois : une fois dans la file d’attente de l’enregistrement, une fois avant de passer le contrôle de sécurité (toujours aussi léger, il ne faut même pas sortir les ordinateurs des sacs cabine) pour accéder à la zone internationale et une dernière fois, au contrôle de l’immigration qui se passe les doigts dans le nez. Hormis une douanière qui gueulait assez fort à la cantonade mais en russe (nous n’avons donc rien compris), le passage de la douane ne pose aussi aucun problème. Après avoir mangé un morceau dans un self-service de l’aéroport (ce qui nous coûte une fortune par rapport à d’autres repas pris sur le pouce en Russie) et fait le tour de quelques boutiques (où ce n’est pas donné non plus), il ne nous reste plus qu’à attendre notre vol dans la salle d’embarquement.

Nous sommes surpris quand nous embarquons sur le vol "British Airways" à destination de Londres, dans un Boeing B777 200 (nous étions en Airbus A-320 à l’aller). Pour 600 km de plus au départ de Moscou, par rapport à distance qui sépare la capitale anglaise de Saint Pétersbourg, nous passons du moyen-courrier au long-courrier où nous disposons d’un écran pour regarder des films (1 et demi) et où l’équipage distribue des boissons et de la nourriture gratuitement (enfin, au prix inclus dans le billet d’avion). Quoiqu’il en soit, le principal est que le vol parte à l’heure.

A Londres, nous débarquons au terminal 5C et nous rejoignons alors à pied le terminal 5A, sans prendre la navette ferroviaire. Après avoir passé le contrôle de sécurité, plus contraignant que les contrôles russes (une Russe qui était arrivée sur le même vol que nous, est d’ailleurs surprise lorsque son bagage cabine est parti à l’inspection visuelle : elle avait laissé son ordinateur dans son sac), nous visitons quelques boutiques de l’aérogare avant d’aller acheter un sandwich (au saumon fumé écossais, il ne faut pas nous laisser abattre). Nous voyons alors que notre terminal de départ a changé. Il nous faudrait maintenant embarquer à partir du terminal 5B. Anne-Marie passe vérifier cette information surprenante au comptoir "British Airways" (qui s’avère exacte), avant de nous rendre à ce terminal par la navette ferroviaire (heureusement, il n’y avait aucun contrôle de sécurité à repasser).

Un peu avant 20 heures, nous nous dépêchons d’embarquer dès que notre numéro de groupe (d’embarquement) est appelé : il faut dire qu’un grand groupe de collégiens en voyage scolaire attend aussi pour embarquer et qu’ils sont très dissipés (voire carrément indisciplinés d’après le référentiel russe ).

Nous atterrissons vers 11 heures et demie du soir à Toulouse. Le chauffeur de taxi qui nous ramène chez nous, est bavard... Il pense qu’on devrait avoir un homme à poigne comme Vladimir Poutine en France. Etrange idée car avec des citoyens aussi indisciplinés que les Français (mais c’est leur liberté de faire n'importe quoi, comme ne pas respecter l’interdiction de l’utilisation du téléphone au volant... excuse pourrie ), ça ferait certainement des étincelles en très peu de temps !

Météo de la journée :
Jusqu’au départ de Moscou, beau temp avec quelques nuages qui arrivaient (mais gris à Londres)