Après avoir profité de l'été (et des soldes) pour faire quelques achats pour le voyage (comme des petits sacs en nylon pour remplacer les sacs en plastique, interdits en Tanzanie, que nous utilisons habituellement pour stocker nos habits sales dans nos bagages, et des vestes de pluie de couleur sobre, premier prix, afin d'éviter la veste de montagne de couleur orange pétard comme en Afrique du Sud en 2015 ; Christophe s'est aussi acheté une veste à poches pour tenter d'alléger son sac photo lors du vol pour Zanzibar), Anne-Marie a payé le solde du voyage mi-septembre (juste avant la suspicion d'un cas d'Ebola en Tanzanie). Puis, après avoir reçu les documents de voyage à la maison, elle s'est occupée, le 2 octobre, des demandes d'e-visa sur le site internet officiel de la république de Tanzanie (alors, comment dire, le gouvernement tanzanien pourrait se contenter de toucher les 50 $US par personne pour financer les infrastructures du pays, et ne pas enquiquiner les voyageurs avec des questions à la noix, comme par exemple l'adresse de résidence dans le pays où nous serons en safari, mot swahili signifiant "long voyage" et qui sous-entend largement le fait que l'on ne va pas revenir tous les soirs au même endroit pendant son séjour ; à la rigueur, il aurait fallu fournir la liste des hôtels, ça aurait plus compréhensible). Le samedi suivant, les e-visas étaient acceptés et nous avions même le droit à un nouveau formulaire à remplir à la main pour le jour de notre arrivée en Tanzanie, avec les mêmes informations que celles déjà remplies sur internet (au moins, les Russes sont logiques : avec la demande de visa, ils retrouvent toutes les informations nécessaires par informatique, sans formulaire manuscrit à remplir ).
PS : Certains pourraient se demander pourquoi nous n'avons pas fait l'ascension du Kilimandjaro à plus de 5.000 mètres d'altitude ? La réponse est simple : n'étant pas grand sportif, on ne grimpe pas à cette altitude où l'oxygène se raréfie, surtout avec un sac photo de 10 kg dans le dos. Préférant l'observation et la photographie des animaux sauvages, nous avons opté pour le sac photo de 10 kg, plutôt que le smartphone pour se prendre en selfie en haut du Kilimandjaro. Autre question que certains de nos amis plongeurs pourraient aussi nous poser : pourquoi n'avons-nous pas plongé à Zanzibar ? Nous plongeons aussi et surtout pour observer des animaux sauvages, en l'occurrence des poissons. Avec la contrainte des 24 heures sans plonger avant de reprendre l’avion, nous aurions dû rester plus longtemps dans l’île et raccourcir d’autant le temps dédié aux safaris. Entre observer des gros chats, plusieurs heures par jour, ou des poissons, moins d'une heure par plongée, nous n'avons pas hésité très longtemps .