Cela signifiait pour nous, pour la troisième fois depuis le début de l'année : voyage annulé !!! Sigrid et Jean-Marc ont alors tout mis en œuvre pour relocaliser le séjour en Laponie suédoise où ils ont un lodge. Mais y aurait-il assez de partants pour assurer le départ du séjour ? Arriverions-nous à changer nos vols ? Et comme les horaires des vols pour la Suède n'étaient forcément pas les mêmes que ceux pour la Norvège, il fallait passer une nuit à Stockholm et donc partir le 5 au lieu du 6 septembre. La pension de nos chats n'aurait peut-être alors plus de disponibilité ? Finalement, Sigrid nous a répondu le 17 août que le séjour était partant. Pour changer nos vols sur KLM, cela a été assez simple, même si des billets modifiables ne le sont normalement que pour les horaires ou les dates, pas pour la destination (KLM a accepté sans problème de nous les changer, moyennant quelques euros de frais de dossier supplémentaires, malgré le fait que les billets pour Stockholm étaient moins chers que ceux pour Oslo). En revanche, "Scandinavian Airlines", SAS, nous a assassiné ! Comme le vol domestique "Oslo - Bardufoss" n'était pas annulé, même si nous ne pouvions plus nous rendre en Norvège, la modification ou le remboursement n'était malheureusement pas une option possible malgré l'assurance annulation qui ne couvrait pas le risque épidémique ! La personne du service client de SAS (service localisé dans un pays où la main d'œuvre est très bon marché) nous conseillait d'attendre le 31 août pour savoir si le vol serait, ou non, annulé par la compagnie (seule condition pour être remboursé)...

Pouvions-nous indéfiniment jouer au casino avec SAS, c'est-à-dire payer (à nouveau) des billets d'avion et perdre l'argent si nous étions dans l'impossibilité de nous rendre en Suède en septembre ? Pendant un temps, nous nous sommes même demandés si nous ne ferions pas mieux de rester à Stockholm, sans monter en Laponie, pour ne pas risquer de reperdre à nouveau de l'argent avec SAS ! Le 24 août, Anne-Marie a tout de même rappelé le service client de SAS et la personne qui a pris l'appel, a débuté la conversation par un "Nǐ hǎo" avant de basculer dans un mauvais anglais... Aucune avancée possible ! A croire que SAS fait exprès de localiser son service client l'autre bout du monde pour ne pas contenter les réclamations de ses clients... Finalement, Anne-Marie a annulé les billets pour la Norvège (sans aucun espoir de récupérer le prix de ces billets, à part, peut-être, un jour, les taxes auxquelles seront soustraits des frais de dossier) avant d'en racheter de nouveaux pour la Suède, billets non-annulables (car le surcoût pour des billets annulables était trop important) et bien évidemment, sans assurance annulation puisqu'elle était inutile !

Entre-temps, Anne-Marie avait aussi réservé une chambre dans l'un des hôtels situés à l'intérieur de l'aéroport de Stockholm (à un prix très raisonnable, presque bon marché car les tarifs promotionnels en raison du Covid-19 étaient très attractifs), mais sans payer à l'avance (elle n'a réglé la chambre que trois jours avant le départ, date à laquelle la probabilité d'avoir une annulation de vol était très faible, mais pas nulle).

Et enfin, le 4 septembre, Anne-Marie a eu la joie d'éditer des cartes d'embarquement, celles des vols KLM jusqu'à Stockholm... Une première depuis trop longtemps !

Les Norvégiens ont ensuite continué leur coloriage...