Dimanche 13 septembre : Le sprint final !
Après le petit-déjeuner et quelques photos du lac tout recouvert de brume, nous allons finir de fermer nos sacs avant le départ du lodge à 10 heures du matin. Il nous faut deux heures pour rejoindre en voiture Kiruna et son aéroport, laps de temps pendant lequel, nous croisons un renne, le seul du voyage, en train de brouter au bord de la route. Quand nous arrivons à Kiruna, l'aéroport est encore fermé. Celui-ci n'ouvrira ses portes qu'environ une heure avant l'arrivée du vol en provenance de Stockholm.
Une vingtaine de minutes plus tard, la borne automatique sur laquelle nous essayons d'imprimer nos cartes d'embarquement et nos tags bagages, décide que la chiffonnade de cartes d'embarquement sera le plat du jour, avant d'afficher un magnifique message "FAILED" et de redémarrer ! Au second essai, elle imprime correctement nos cartes d'embarquement mais elle refuse obstinément d'imprimer nos tags bagage... Nous essayons alors de demander de l'aide au seul employé, semble-t-il, de SAS en fonction pour s'occuper de la dépose-bagage mais pour cette personne, il nous faut réessayer sur une autre borne automatique, ce qui s'avérera complétement inutile. Christophe s'apprêtait à revenir râler quand un autre employé de SAS, en charge de l'enregistrement des bagages hors norme, arrive spontanément pour lui porter secours. Celui-ci n'arrive pas plus à imprimer nos tags bagages car il doit annuler les précédents dans le système informatique, avant d'en imprimer de nouveaux et d'enregistrer finalement nos sacs.
Après avoir embarqué avec un peu d'avance, le pilote met en route les moteurs et commence à avancer vers la piste avant de s'arrêter ! Un vol sanitaire ("ambulance flight" en version anglaise) est en approche et nous devons attendre son atterrissage avant de pouvoir décoller. Cela n'arrange pas particulièrement notre histoire car nous n'avons à Stockholm que 2 heures et demie entre l'heure prévue d'atterrissage de ce vol SK1045 et le décollage du vol KL1116 à destination d'Amsterdam. Et pendant ce laps de temps relativement court, il nous faudra débarquer de l'Airbus A-320 de SAS, récupérer nos bagages en soute, rejoindre le guichet d'enregistrement KLM (heureusement, à cause du Covid-19, les vols domestiques et internationaux ont été regroupés dans le même terminal), déposer nos sacs, passer le contrôle de sécurité qui s'est avéré assez long à l'aller, rejoindre la salle d'embarquement du vol KLM et embarquer dans le Boeing B-737 de la compagnie néerlandaise...
Heureusement, le vol sanitaire ne tarde pas à se poser et nous décollons avec seulement 10 minutes de retard. Bien que nos oreilles aient eu l'impression un peu douloureuse que le pilote de SAS ait retardé la descente le plus tard possible, pour rattraper le retard au décollage, nous n'atterrissons à Stockholm qu'à 15h16, au lieu de 15h05... Heureusement, nous récupérons rapidement nos bagages qui sont arrivés dans les premiers, et nous trouvons aussi rapidement le comptoir d'enregistrement de KLM, situé juste un étage au-dessus des tapis de livraison bagages. La borne d'enregistrement automatique nous imprime bien nos tags bagages mais elle ne permet d'imprimer sur papier nos cartes d'embarquement que nous avons déjà sur le smartphone (c'est quand-même bien plus pratique d'avoir une carte papier pour la scanner à l'embarquement que devoir sortir le smartphone, et en plus, nous conservons ces cartes comme souvenirs). Qu'à cela ne tienne, l'hôtesse en charge de la dépose-bagage nous les imprime gentiment !
Le passage du contrôle de sécurité est ensuite bien plus rapide qu'à l'aller (même si cela a pris un peu de temps) et finalement, il nous reste une bonne heure avant d'embarquer pour Amsterdam, largement le temps pour Anne-Marie d'acheter trois souvenirs, des Coca-Cola, une tablette de chocolat et, surtout, des Pringles ! Allons-nous faire comme ce Britannique qui s’est vanté d'avoir mangé une chips toutes les deux minutes et demie, pour éviter de devoir porter le masque pendant la durée de son vol ? La réponse est bien évidemment négative (bien que nous ayons mangé des chips en complément du sandwich KLM) mais il faut avouer que cela était bien tentant !
Si finalement, tout s'est bien déroulé à Stockholm, sans stress, c'est moins le cas à Amsterdam où nous n'avions initialement qu'une heure et 10 minutes entre l'atterrissage et le décollage suivant (et donc une quarantaine de minutes pour rejoindre la salle d'embarquement avant la fermeture des portes du vol pour Toulouse). Nous atterrissons avec 5 minutes d'avance à Amsterdam mais l'avion se gare sur une plate-forme à l'écart de l'aérogare. Le débarquement s'effectue donc à l'aide de bus et malgré le fait que la logistique de l'aéroport soit sans faille, il nous faut 15 minutes pour descendre de l'avion et montrer dans un bus.