Début août 2022, nous avons commencé à réfléchir sur un projet de voyage d'une quinzaine de jours pour novembre. Initialement, Christophe aurait bien aimé retourner au parc Kruger en Afrique du Sud mais les conditions météo pour novembre n'étaient pas vraiment optimales. Il a donc ensuite pensé retourner en Namibie avec une grosse partie du séjour dans le parc national d'Etosha pour observer les animaux. Mais après une première recherche rapide, le prix des billets d'avion avait pris une sacrée claque depuis notre dernier périple dans ce pays d'Afrique Australe en 2012. Nous avons donc songé à d'autres destinations : la Guyane pour (re-)découvrir ce territoire où Christophe a fait son service national ou l'Egypte pour enfin admirer les pyramides, le sphinx, Louxor, Karnak, Abydos (), etc... Les prix des billets d'avion pour ces destinations étaient bien plus raisonnables mais ne voulant pas partir en groupe, mous cherchions une formule "individuelle". Anne-Marie a cependant lancé en parallèle un devis auprès de "Madiza Tours" qui avait organisé notre précédent voyage en Namibie, pendant que nous cherchions des offres sur internet pour la Guyane ou l’Egypte. L'offre de "Madiza Tours" a remporté la mise car elle était inférieure à ce que nous aurions dû dépenser en Guyane ou en Egypte et la différence de prix couvrait le surcoût des billets d'avion. Il faut dire qu'un séjour en camping, au volant d'un 4x4 équipé camping, dans un pays où le coût de la vie est bas, revenait bien moins cher qu'un séjour en hôtel (surtout dans un territoire assez peu touristique comme la Guyane) avec, pour l'Egypte, la location de services de chauffeurs privés. De plus, avec la COP 27 qui allait se tenir en Egypte en novembre, nous aurions été bien ennuyés par cet événement si nous avions choisi de partir au pays des Pharaons.

Anne-Marie a donc recherché des vols les moins chers possible pour rejoindre Windhoek. Elle avait trouvé une solution par le site internet de Lufthansa qui proposait un vol direct "Francfort - Windhoek" mais opéré par une filiale "low cost" de Lufthansa, avant de trouver une solution encore plus économique sur le site internet de KLM mais il fallait passer une nuit dans l'aérogare de Johannesburg, ce qui était inconcevable. Le 26 août, Anne-Marie a fini par trouver une offre de vol intéressante, avec des temps d'escale raisonnables, sur le site internet d'Air France avec des vols KLM (et Airlink pour les vols entre la Namibie et l'Afrique du Sud) : "Toulouse - Amsterdam - Cap Town - Windhoek" à l'aller et "Windhoek - Johannesburg - Amsterdam - Toulouse" au retour (offre inaccessible par le site internet de KLM, inutile de chercher à comprendre). Le 27 août, le voyage était donc quasiment bouclé : pension pour chats réservée, voyage payé auprès de "Madiza Tours" et billets d'avion achetés ! 9 jours auparavant, nous avions même rempli la demande de permis de conduire international, document nécessaire pour conduire en Namibie (le site du ministère de l'intérieur français indiquait des délais rallongés, allant jusqu'à 8 semaines, pour les obtenir, en raison de pénuries diverses en feutre, papier cartonné, tampon encreur, agrafes, et sûrement par manque de motivation des fonctionnaires préfectoraux qui, à cause de la pénurie de moutarde, voulaient la faire monter au nez des usagers des services publiques en explosant les délais).

Le 21 octobre, KLM nous a averti d'une annulation de vol  ! Ouf, c'était pour le vol retour "Amsterdam - Toulouse" en début d'après-midi du 24 novembre et ils nous avaient réaffectés sur le vol du soir. Mais nous allions devoir attendre 10 heures dans l'aéroport d'Amsterdam et n'atterrir à Toulouse qu'à 22 heures au lieu 16 heures, après un vol de nuit entre Johannesburg et Amsterdam... De toute façon, pas de moyen de faire autrement ! Le 22 octobre, soit plus de 9 semaines après la dépose des demandes de permis de conduire international (et à deux semaines du départ) qui étaient toujours en cours d'instruction par les services de l'état (ils avaient dû couper les serveurs informatiques pour économiser de l'électricité, ressource si rare en ces temps difficiles ), nous avons donc fait appel (par internet) à une entreprise privée pour obtenir une traduction en anglais certifiée de nos permis de conduire (solution heureusement acceptée par les autorités namibiennes), traductions que nous avons reçu 2 jours plus tard par mail (par fichier PDF ; pour information, ces traductions qui nous ont été nécessaires car, une fois n'est pas coutume, nous avons eu à les présenter lors d'un contrôle de la police namibienne).