Mardi 8 novembre : (suite & fin)
Ils vont bien devoir à un moment donné enlever leur masque et leur combinaison et risquer de se faire contaminer par un virus extrêmement sournois qui a rendu fous les fonctionnaires de la planète entière (en particulier, les fonctionnaires chinois, même si on se demande toujours comment les fonctionnaires français ont eu l’idée, on ne peut plus saugrenue, de nous demander de nous auto-signer une autorisation de sortie d’une heure dans un rayon d’un kilomètre autour de chez nous).
L’embarquement de notre vol pour "Cape Town" débute vers 17h40 et nous décollons vers 18h40 avec un peu de retard (l’horaire prévu était 18h25). Nous sommes assis tout au fond de l’appareil. Nous prenons généralement ces places car elles nous permettent d’incliner les sièges, même pendant les repas, sans gêner personne derrière... Mais ça, c’est sur les Boeing B-777, pas les B-787 où les sièges A-B-C ne s’inclinent pas du moindre degré, coincés par la paroi des toilettes (heureusement, les sièges entre les deux couloirs, ceux que nous avons réservés pour le retour, semblent pouvoir s’incliner ; mais comme le vol est complet aujourd’hui, nous ne pouvons pas changer de sièges). La nuit (et les 11 heures de vol) s’annonce donc difficile, d’autant plus que le repas n’apporte aucun réconfort ! La qualité a bien baissé, la substance marronne du dessert n’a même pas le goût de chocolat... Vu le prix du billet d’avion, KLM refait sa marge après la période Covid. Heureusement, le jeune qui occupait le siège côté hublot n’a pas bougé (et ne nous a donc pas dérangé) car il a réussi à trouver rapidement le sommeil (avant même que les plateaux repas soient distribués) !
Mercredi 9 novembre : Un p’tit tour de plus !
Un peu après 4 heures du matin, tout le monde est réveillé (enfin, presque, disons plutôt sorti de somnolence pour notre cas) pour le petit-déjeuner composé d’un croissant au jambon et au fromage, chaud, de fromage blanc et de morceaux de fruits... Bof ! Un peu avant l’atterrissage à "Cape Town" vers 6 heures et demie du matin, le temps est plutôt beau mais les nuages masquent vite le soleil et le fond de l’air est assez frais.
Quand nous arrivons dans l’aérogare, nous faisons attention de bien suivre les panneaux transfert pour éviter d’avoir à passer l’immigration (et ensuite le contrôle de sécurité) mais nous arrivons vite devant une porte close au début d’un long couloir.
Un panneau indique qu’il faut appeler le "37 37", ce que nous faisons avec le téléphone situé à proximité de la porte. La personne qui répond parle vite et Anne-Marie comprend juste qu’il faut attendre devant la porte, mais rien ne se passe. Une dame s’occupant de personnes handicapées nous dit alors qu’il faut continuer à suivre le grand couloir qui mène fatalement aux guichets de l’immigration. Nous entrons donc sur le territoire sud-africain pour quelques dizaines de minutes.
Après l’immigration que nous franchissons dans les derniers, nous passons devant les tapis de livraison des bagages où Anne-Marie repère l’un de nos deux sacs que nous récupérons donc. Nous attendons quelques instants pour attendre notre second sac mais celui-ci n’est toujours pas présent à l’appel alors qu’il ne reste plus que quelques bagages sur le tapis. Nous passons donc au guichet des réclamations pour savoir où pourrait bien être notre sac absent. L’employé passe alors un coup de fil et nous dit d’attendre qu’on le rappelle, ce qui prend une dizaine de minutes. Notre second sac a suivi le bon itinéraire et il est en partance pour Windhoek. Dans un sens, heureusement que nous sommes passés devant les tapis de livraison car, vu le nombre de bagages entreposés à côté du tapis devant le guichet des réclamations, sans que personne semble s’en occuper, il est fort probable que notre premier sac soit resté à "Cape Town", sans nous suivre sur le vol pour Windhoek.
Il ne nous reste donc plus qu’à rejoindre les guichets d’enregistrement d’Airlink pour réenregistrer notre sac. Après avoir expliqué notre situation, l’hôtesse appelle une nouvelle fois le service bagage de la compagnie pour vérifier le statut de notre second sac : ils l’ont bien, tout va donc pour le mieux ! Nous passons ensuite le contrôle de sécurité : Christophe sort juste sa tablette numérique, en laissant ses appareils photos dans son sac qui passe aux rayons-X comme une lettre à la poste ! Il y a même fort à parier que le résultat aurait été le même en laissant la tablette dans le sac. C’est bien ces contrôles à la sud-africaine !
Nous traversons ensuite tout le hall A de l’aérogare pour rejoindre le hall B situé au rez-de-chaussée (pour un embarquement par bus). Nous profitons alors de la Wifi gratuite pour vérifier quelque chose : oui, les rands sud-africains sont bien acceptés comme moyen de paiement en Namibie (néanmoins les dollars namibiens ne sont pas acceptés en Afrique du Sud alors qu’ils sont à parité avec les rands). Cependant, si nous avons vu plusieurs ATM avant le contrôle de sécurité, ceux-ci sont absents dans les halls d’embarquement.