Mercredi 9 novembre : (suite)

Tant pis, mais ça aurait pu nous faire gagner du temps à l’aéroport de Windhoek où il nous faudra récupérer du liquide (en 2012, le paiement des pleins de carburant ne pouvait pas se faire en carte bancaire, il fallait du liquide, en quantité assez importante).

Avant de monter dans l’avion pour Windhoek, en descendant du bus qui nous a amené au pied de la passerelle d’accès à l’avion, nous reconnaissons nos deux sacs qui se sont retrouvés et s’apprêtent à être embarqués ensemble. C’est une bonne nouvelle ! Il ne nous reste plus que deux heures de vol pour enfin rejoindre notre destination finale, après 24 heures de voyage. Pendant le vol, un repas froid nous est servi, du poulet grillé avec du riz. C’est même plutôt bon (surtout par rapport au repas servi sur le vol KLM). En revanche, pendant la descente sur l’aéroport international de Windhoek, nous sommes de plus en plus secoués. Un vent très fort souffle sur le désert namibien ! Alors que les roues du train d’atterrissage n’étaient certainement plus qu’à quelques centimètres de la piste, le pilote remet brusquement les gaz. C’est donc reparti pour un grand tour de manège, secoué comme un prunier par le vent ! Heureusement, la seconde tentative est bonne. Bienvenue en Namibie !

En arrivant dans l’aérogare, Anne-Marie passe aussitôt aux toilettes, avant même le contrôle sanitaire (passage devant une caméra thermique et un agent qui nous demande si nous avons des symptômes, ce qui n’est pas le cas, où alors, à l’insu de notre plein gré) et l’immigration où nous remettons la petite fiche qui demandait l’adresse de résidence en Namibie. Nous avions indiqué l’adresse de "Madiza Tours" qui saura où nous sommes durant tout le séjour en Namibie, mais cela ne convient pas au policier qui accepte cependant l’adresse du B&B de la première nuit, même si nous lui faisons remarquer que nous n’y restons qu’une nuit.

Nos deux sacs nous attendaient déjà sur le tapis de livraison des bagages. Nous n’avons donc plus qu’à les passer aux rayons-X de la douane avant de rejoindre le hall d’arrivée de l’aérogare où nous attend un programme chargé et le chauffeur qui nous conduira ensuite chez le loueur du 4x4.

Après avoir indiqué notre présence au chauffeur (qu’il ne reparte pas en croyant que nous ne sommes pas arrivés), Christophe s’occupe de retirer à l’ATM deux fois 2.000 dollars namibiens avec ses deux cartes bancaires pendant qu’Anne-Marie passe changer 400 euros dans un bureau de change, contre 6.967,10 N$ (outre les pleins de carburants ou autres dépenses sans pouvoir payer en carte bancaire, nous devions encore payer en liquide 5.382 N$ à "Madiza Tours" pour la journée de safari guidé à Palmwag et, nous le pensions, la location du GPS pour la voiture).

Après le bureau de change, Anne-Marie se rend à la boutique MTC pour acheter une carte SIM locale avec un forfait prépayé mais une longue file d’attente s’est formée devant cette boutique. Le chauffeur lui indique alors d’acheter cette carte dans la boutique située en face, là où ils vendent des accessoires de téléphonie mobile comme des coques de téléphone. La seule différence avec la boutique MTC officielle : il faut payer en liquide, 150 dollars namibiens, soit 10 euros. Cela ne videra pas nos portefeuilles que nous avons commencé à remplir en dollars namibiens (ou plutôt en rands car les billets délivrés par les ATM étaient sud-africains) et pour ce prix modique, nous avons droit à 2 x 3 Go de data et 2 x 700 minutes d’appels, ce qui devrait être largement suffisant (et c’est bien moins cher que l’offre quasi-scandaleuse vendue par notre opérateur téléphonique en France, pour seulement quelques Mo de data). L’employée de la boutique met en place la carte SIM dans un "vieux" téléphone d’Anne-Marie et l’active, ce qui prend un peu de temps car les menus du téléphone sont en français (un truc à penser : configurer son téléphone en anglais avant de procéder à l’achat d’une carte SIM à l’étranger). Il ne reste donc plus qu’une dernière chose à faire avant de quitter l’aéroport : retirer 2.000 N$ à l’ATM avec la carte bancaire d’Anne-Marie.