Mercredi 9 novembre : (suite & fin)

De retour au B&B, nous prenons une douche rapide car le taxi nous attend à 7 heures (après la nuit blanche dans l’avion, nous voulions nous coucher tôt). Après de multiples virages, il nous amène au Stellenbosch, un restaurant un peu touristique. Le patio intérieur est cependant très joli et nous y avons très bien mangé. Anne-Marie aurait voulu goûter un plat avec de l’agneau mais il n’y en avait plus. Elle se rabat donc sur le même choix que Christophe : une petite pièce de bœuf (deux tailles sont proposées, 200 ou 350 gr, mais mieux vaut manger un peu léger pour mieux dormir cette nuit), grillée au feu de bois, avec une sauce aux champignons pour Anne-Marie et au bleu pour Christophe. Pour le vin : 85 N$ le verre ou 170 N$ la bouteille en premier prix ? Sachant qu’on peut ramener la bouteille non terminée (car là aussi, pour mieux dormir, mieux vaut éviter de se siffler la bouteille entière ce soir), nous choisissons donc une bouteille de shiraz, la moins chère de la carte, et il était déjà très bon, parfait pour accompagner la viande cuite à la perfection. En dessert, Anne-Marie choisit le tiramisu au Kahlúa (une liqueur mexicaine au café) et Christophe, un pudding avec de la crème anglaise parfumée à l’Amarula (avec très peu d’Amarula, déception). Après le repas, nous donnons la carte de visite du taxi à la serveuse pour qu’elle l’appelle et celui-ci passe nous chercher à notre table une dizaine de minutes plus tard. Pour 160 N$ de taxi, c’était inutile de se prendre la tête en voulant conduire nous-même (en plus, Christophe n’aurait pas pu boire de vin car c’est tolérance zéro au volant en Namibie). En plus, nous aurions été bien embêter pour nous garer devant le restaurant.

Distance parcourue dans la journée au volant du 4x4 : environ 10 km.

Météo de la journée :
à Windhoek, beau soleil avec beaucoup de vent !

Jeudi 10 novembre : Dik-diks, dinosaures et lions !

Christophe est réveillé tôt par la lumière du soleil qui envahit la chambre (elle ne possède pas de volet, ni de rideau occultant). Ca nous laisse donc du temps pour refaire tous nos sacs de voyage. Pour le vol aller, nous avions réparti de nos affaires entre nos deux sacs pour éviter que l’un de nous deux se retrouve sans habit si l’un des sacs était absent à l’arrivée à Windhoek. Ce matin, nous changeons cette organisation en mettant les affaires dont nous n’aurons pas besoin souvent dans l’un des sacs qui restera au fond de la benne du 4x4. Nous profitons aussi des sur-sacs que nous avions pris pour protéger nos sacs de voyage de la poussière, pour ranger nos sacs de couchage. Alors qu’hier nous sommes entrés dans la chambre avec deux sacs, nous en ressortant avec quatre ! Le petit-déjeuner est en libre-service et le buffet est bien achalandé : fruits, viande fumée, yaourt, céréales, pain, etc... C’est plutôt bon et bien copieux mais nous ne nous attardons pas trop.

Le programme de la matinée est bien chargé car il nous faut nous rendre au centre-ville pour trouver le MEFT, le ministère de l’environnement, des forêts et du tourisme, pour acheter le permis pour le parc national du Namib-Naukluft où nous entrerons le samedi 19 novembre pour y passer la nuit entre le Spitzkoppe et Sesriem. Pendant que Christophe surveille la voiture (nous avons toutes nos affaires à l’intérieur), Anne-Marie, munie du bon d’échange (qui ne sert à rien sauf à avoir la date de notre nuit dans ce parc national), cherche et trouve avec difficulté le guichet où acheter ce permis, un "game permit". Elle remplit alors le formulaire ad hoc avec la date, le nombre de nuit, l’adresse en France (etc...) avant que le fonctionnaire se saisissent de sa calculatrice qu’il ne trouvait plus, pour calculer le montant à payer et remplir le reçu avec une écriture assez illisible. Anne-Marie est de retour au 4x4 une bonne vingtaine de minutes plus tard avec un permis pour la nuit du 20 au 21 novembre... Ce n’est pas bien grave, inutile de retourner faire changer la date et perdre du temps inutilement : 1- le risque de croiser quelqu’un dans ce parc national pour nous demander ce permis est extrêmement faible (de plus, nous avons la conscience tranquille, nous ne cherchons pas à resquiller, nous n’allons y rester qu’une nuit que nous avons payée, même si c’est à la mauvaise date) et 2- nous pourrons facilement prouver notre bonne foi avec le roadbook qu’il s’agit d’une simple erreur de date (mais ça risquerait tout de même de perturber les fonctionnaires namibiens qui ne sauraient comment remplir leurs innombrables carnets).