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NAMIBIE du 8 au 24 novembre 2022
Voyage du 8 au 24 novembre 2022
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 10 novembre : (suite)

A 4 heures et demie de l’après-midi, après avoir bu un Coca-Cola au bar, nous reprenons le 4x4 pour rejoindre le point de départ de la randonnée des traces de dinosaures, situé après le camping et 3 km de mauvais chemin de terre. Après 1,2 km de marche, nous arrivons sur une zone quasiment plate à 1.600 mètres d’altitude (certainement un ancien marais qui est largement asséché depuis des milliers d’années) où quelques empreintes de dinosaures à trois doigts sont repérées par des petits cairns. Certaines de ces empreintes sont très claires mais il faut beaucoup d’imagination pour croire que d’autres sont des traces de ces gros reptiles.

Après cette petite randonnée, nous retournons à notre emplacement de camping pour déplier la tente, l’apprêter pour la nuit, allumer le feu et faire notre premier braai avant le repas des lions. A cause du vent très fort, nous nous demandons si c’est bien raisonnable d’allumer le feu au centre de la large étendue en béton ? Finalement nous pensons qu’il n’y a pas de risque si nous ne mettons pas trop de bois. Malheureusement, nous n’avons qu’une petite boîte d’allumette et le vent nous en souffle plus d’une avant que nous arrivions à dégager une timide flamme de l’allume-feu (nous tenterons même d’allumer l’allume-feu sous la douche, à l’abri du vent, avant de le poser sous un morceau de bois, sans succès). Après un bon nombre d’allumettes cramées pour rien, nous arrivons enfin à mettre le feu à quelques morceaux de bois. Il est inutile d’attiser le feu car le vent s’en charge même si le coin pour le feu est plus bas d’une trentaine de centimètres que la dalle de béton. Nous obtenons alors assez rapidement des braises pour faire cuire nos tranches de gigot d’agneau mariné que nous dégustons avec des chips au goût horrible et le reste de la bouteille de shiraz d’hier au soir.

A 20h40, nous sommes prêts pour qu’on passe nous chercher pour le repas des lions mais à 9 heures, puis 9h20, personne n’est encore venu. Nous allions perdre patience au moment où Christophe aperçoit les feux d’une voiture au loin. Le chauffeur arrive alors quelques minutes plus tard. Il est en retard car il cherchait des personnes sur l’emplacement de camping n° 3 où il n’y avait personne. Alors que nous sommes sortis du camping, sur la route pour rejoindre le lodge, le chauffeur reçoit par radio des informations : les personnes qu’il cherchait, campent à l’emplacement n° 6 ! Demi-tour donc pour aller les chercher. Heureusement que les lions vont nous attendre... Devant la réception du lodge, notre chauffeur attend alors qu’un grand groupe de 24 Français montent dans un camion. Visiblement, leur repas était arrosé car ils rient comme des pintades (d’accord, nous ne savons pas si les pintades rient). Ca nous ennuie un peu car aller observer des animaux avec des personnes bruyantes n’est pas de bon augure.

Heureusement, cela ne pose pas de problème car on nous emmène ensuite, à quelques centaines de mètres du lodge, dans une sorte de bunker en béton, bunker muni d’une longue fente grillagée, avec quelques trous plus larges dans la grille pour laisser passer les objectifs photo. Devant le bunker, une petite plate-forme bétonnée où un gros morceau de viande est solidement accroché par une chaîne, est faiblement éclairée (quasi-impossible de prendre des photos car il n’y a pas assez de lumière, même avec un objectif lumineux et en montant les ISO au maximum). Les lions ne tardent pas à arriver car un employé vient d’ouvrir aux lions l’accès de l’enclos où est situé le bunker. Un mâle se jette alors sur le morceau de viande avec une femelle alors que deux autres femelles restent à bonne distance, sans manger.

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"Etosha (7 / 18)"
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