Mercredi 16 novembre : (suite & fin)
Deux jours auparavant, Anne-Marie avait reçu un SMS sur le téléphone "namibien" (celui équipé de la carte SIM locale) indiquant qu’aujourd’hui, le forfait arrivait à expiration. Elle a heureusement pu encore l’utiliser ce matin (sans ce téléphone, nous serions vraiment dans une galère monstre) mais elle profite de ce moment de répit pour charger le second code remis à l’aéroport. Malheureusement, une fois la procédure d’activation effectuée, Anne-Marie reçoit un nouveau SMS : forfait valable jusqu’au 16 novembre, c’est-à-dire aujourd’hui ! Ce forfait débutait aussi à la date d’achat... Anne-Marie envoie alors un SMS à "Madiza Tours" pour les avertir que nous n’aurons peut-être plus de téléphone demain mais ils nous rappellent aussitôt pour nous dire d’aller demander à la réception du camping car les employés des lodges utilisent aussi ce genre de forfait prépayé et savent donc comment les recharger. Nous repassons donc à la réception du camping où la réceptionniste nous dit que c’est 70 N$ mais sans préciser l’offre ? Nous mettons un petit temps à comprendre et quand nous acceptons, elle part chercher 7 coupons de 10 N$ chaque, qu’elle active ensuite sur le "vieux" téléphone d’Anne-Marie. Nous retrouvons alors les 7 jours de forfait avec les 3 Go de données et les 700 minutes d’appel. Quand Anne-Marie a dit que c’était un "vieux" téléphone (un "Galaxy A5" de 2017 qu’elle venait de changer cette année car la batterie se déchargeait trop vite, mais ce téléphone est toujours en très bon état, sans la moindre rayure, c’est-à-dire un état neuf pour un Namibien), la réceptionniste lui a répondu qu’elle le voulait bien si nous pouvions lui renvoyer après notre retour en France... Mais après notre mésaventure avec l'embrayage, nous nous sommes rendu compte qu’avoir un "vieux" téléphone avec une carte SIM locale était plus que nécessaire, surtout lors d’un voyage où nous partons un peu à l’aventure (et surtout si nous voulons continuer de recevoir les SMS sur nos numéros français).
Nous nous rendons ensuite au bar pour acheter deux canettes de "Savanna Dry" que nous sirotons au bord de la piscine, tranquillement allongés à l’ombre, pendant que "Madiza tours" nous tient régulièrement au courant de la progression du chauffeur qui nous ramène le 4x4 de remplacement. Celui-ci appuie visiblement sur le champignon car sa progression est très rapide (sa vitesse moyenne semble bien plus importante que 110 km/h, c’est-à-dire la limitation de vitesse sur les routes goudronnées). Et à 18h15, alors que nous étions retournés à la tente, le chauffeur arrive avec le nouveau 4x4.
Il a mis 5 heures et demie pour un trajet qui prend normalement 7 heures. Après les formalités (état du véhicule), Christophe reconduit le chauffeur à la réception du camping où arrive au même instant le gérant du camping de Kamanjab. Ils repartent alors aussitôt car le chauffeur doit revenir à Windhoek dans la nuit (normalement, c’est interdit de rouler la nuit en Namibie ?) avec le 4x4 à l’embrayage cassé. Il pourra juste profiter des deux heures de route jusqu’à Kamanjab pour se reposer un peu.
Nous rechargeons alors le nouveau 4x4 avec tout le matériel de camping, prêt pour libérer la tente équipée demain matin avant le safari. Nous profitons ensuite d'avoir une passoire dans les équipements de la tente équipée (ustensile absent de l'équipement du 4x4) pour faire cuire du riz pour ce soir et les jours prochains. Après le repas, nous avons un gros problème pour laver la vaisselle, un problème d’environ 5 tonnes : un éléphant est en train de manger les branches d’un arbuste à 5 mètres de la tente et il y en a même un second derrière la tente ! Du coup, nous fermons bien toutes les lumières de la terrasse et nous rentrons à l’intérieur de la tente où nous lavons la vaisselle dans le lavabo de la salle de bain. Il fallait bien s’en doutait car il y a des bouses d’éléphant partout dans le camping (et le gérant du camping de Kamanjab nous avait même dit qu’il y avait des lions pas loin, mais nous ne les avons malheureusement pas vu, ni entendu ).
Distance parcourue dans la journée au volant du 4x4 : environ 110 km (total 1.440 km)
Distance parcourue dans le taxi improvisé : environ 120 km
Météo de la journée :
un peu de nuages au loin (à Outjo, le chauffeur qui nous a ramené le nouveau 4x4, nous a dit qu’il avait eu de la pluie).