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NAMIBIE du 8 au 24 novembre 2022
Voyage du 8 au 24 novembre 2022
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 17 novembre : Eléphants du désert !

Réveil à 6 heures du matin pour finir de ranger nos affaires dans le 4x4 car hier au soir, avec les éléphants tout près de la tente, nous n’avions pas pu le faire (même si Christophe était quand même sorti pour verrouiller à clef le hard-top). Après un rapide petit-déjeuner, nous rejoignons à 6h35 la réception du lodge pour le départ du safari. Christophe laisse alors Anne-Marie attendre devant la réception avec les sacs photo pendant qu'il retourne garer le 4x4 à l’emplacement de camping n° 13 et mettre le frigo sur secteur. Malheureusement, l'emplacement est occupé. Il gare alors le 4x4 devant la réception du camping.

Un peu avant le départ du safari pour la journée, à 7 heures du matin, le guide, Rodney, nous dit de monter à bord du véhicule de safari où nous attendent des ponchos en polaire (il fait un peu frais, nous aurions au moins dû prendre des coupes-vents ou une chemise à manche longue, et de la crème solaire), pendant que nous attendons deux autres personnes. Ce sont deux Suisses allemands qui ne tardent pas à arriver. Et c'est donc parti pour quelques heures de tape-cul sur les pistes cahoteuses de la concession de Palmwag.

Après l’entrée dans la concession, nous apercevons les premiers rares springboks de la journée (nous n’en avons vu qu’une trentaine durant la journée, au mieux). Rodney nous explique alors que durant les confinements et les restrictions de voyage liés à la pandémie de Covid-19, les personnes vivant du tourisme se sont retrouvées sans revenus et sans rien à manger (dans un pays sec comme la Namibie, difficile de faire pousser le moindre légume sur des cailloux et du sable) et qu’elles n’ont pas eu d’autres choix que de braconner les springboks dont la population a été fortement réduite. De plus, ces antilopes ont alors appris à se méfier des véhicules et elles commencent tout juste à ne plus s’enfuir à l’arrivée d’une voiture (non, Jojo, l’écolo des villes, ce n’est pas une raison pour affirmer qu’il faut donc stopper le tourisme pour que les springboks continuent de s'éloigner des voitures, ça serait aussi simple que ça, ça se saurait...).

Rodney fait un premier arrêt près du canyon de la rivière Kawakab, où il espérait certainement nous montrer des éléphants en train de boire, mais aucun pachyderme ne s’abreuve dans le lit de la rivière. Le guide ne tarde pas ensuite à repérer des empreintes de rhinocéros dans le sable. Ils ne sont certainement pas loin, mais ils restent hors de notre vue. Rodney est tellement concentré à suivre ces traces qu’il dépasse sans s’en apercevoir des éléphants auprès desquels le 4x4 du safari du matin (juste la demi-journée) s’est rapproché. Rodney opère alors un demi-tour pour s’en approcher à son tour, sans les déranger. Il s’agit de 5 éléphants dont deux mères avec leurs petits. L’un des petits est encore un petit bébé qui tête sa mère alors que l'autre petit, qui tète lui aussi encore sa mère, est presque un adolescent. Insolite : l’un des petits fait un temps une micro-sieste, entièrement allongé sur le sol, pendant que sa mère surveille avec attention les alentours en restant près de lui. Nous restons un long moment à les observer et Rodney nous propose même de descendre du 4x4 pour nous déplacer à pied et obtenir un meilleur angle de vue sur la mère avec son tout petit. Ils sont magnifiques !

Après les éléphants, Rodney reprend la traque des rhinocéros, ce qui l’amènera à grimper (en 4x4) au sommet d’une colline pour avoir une vue globale sur la région. Mais toujours pas de rhinocéros en vue ! Le guide, en véritable puits de science, nous donne alors un petit cours biologie (ou pour être exact, il continue le cours car il nous avait déjà donné des explications sur plusieurs plantes ou arbres croisés depuis le début de la matinée). Cette fois, le sujet de l’exposé est l’euphorbe damarana, une plante endémique de Namibie, qui se présente sous forme d’un bosquet de grandes tiges vert clair d’un bon mètre de haut. Cette plante est très toxique pour l'homme (même au toucher) mais les éléphants, insensibles à ce poison, l’utilisent pour se débarrasser de leurs parasites en se roulant dedans !

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"Le Damaraland (4 / 7)"
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