Vendredi 18 novembre : (suite & fin)
Nous retrouvons ensuite la C35 (goudronnée, quel plaisir ) jusqu’à Uis. Un peu avant cette ville, nous profitons d’un arbre isolé au bord de la route pour nous arrêter pour déjeuner, loin des aires de repos que nous avons croisé. La raison de ce choix est fort simple : les aires officielles sont souvent proches de petites cabanes où les Héréros et les Himbas vendent leur artisanat (pas vilain mais parfois un peu encombrant, et aussi un peu gras pour l’artisanat Himba ; nous en avons acheté en 2012 dans le nord de la Namibie et le collier Himba graisse bien l’étagère où il est exposé) avec un peu de pression commerciale. De nombreux touristes s’y arrêtent pourtant et nombreuses sont les Héréros qui exécutent quelques petits pas de danse pour nous attirer lorsque nous passons devant elles. Cependant, pour déjeuner en paix (comme le chante Stephan), mieux faut s’éloigner de ces vendeuses qui ne sont pas méchantes, juste un peu insistantes (puis, on ne peut pas acheter à toutes les vendeuses).
Après Uis, nous retrouvons de la piste, plutôt bonne, malgré quelques passages un peu chiant (et de nombreux travaux avec des niveleuses qui permettent justement de gommer la surface en tôle ondulée des pistes). Nous arrivons à l’entrée du Spitzkoppe vers 15 heures. Après être passés à la réception du camping, nous rejoignons directement l’emplacement n° 5 (ou 4b d’après maps.me) où nous avions campé en 2012, au pied de l’arche qui est parfois surnommée l'œil du désert. Nous retournons à cet emplacement un peu par nostalgie, mais surtout pour pouvoir aller prendre des photos de l’arche au soleil couchant, et demain matin au lever du soleil, sans avoir à déplacer le 4x4 (et donc sans avoir besoin de replier la tente).
Après avoir bu une canette de Sprite et avoir laissé la table et les chaises de camping pour marquer notre présence (comme indiqué à la réception du site et au dos de la feuille remise à la réception, en espérant qu'il n’y ait pas de touriste illettré qui viendrait prendre notre emplacement), nous faisons un petit tour en voiture pour photographier le Spitzkoppe sous différents angles. Nous ne pouvons plus retourner en voiture au nord du site, au "Small Bushmen Paradise", car il faut maintenant garer la voiture avant une barrière et y aller à pied avec un guide (puis un lodge 5 étoiles a été installé au nord de cette zone). Nous nous contentons donc de rejoindre l’ouest du site pour prendre quelques photos du "Gross Spitzkoppe" (ou "Groot Spitzkoppe", voire "Grösse Spitzkoppe"), puis l’est du site pour des photos des "Pontok Mountains", avant de retourner à notre emplacement et de déplier la tente. Nous nous rendons ensuite à pied près de l’arche, par la face ouest. Après avoir attendu que des touristes finissent leurs 20 millions de selfies sous l’arche (ils ne photographient pas l’arche, ni même le Spitzkoppe derrière, mais eux... ; nous ne sommes pas de la même planète), nous pouvons enfin prendre des photos (mais il faut faire vite).
De retour à notre emplacement de camping vers 18 heures, Christophe allume le feu pour le braai. Au menu : steaks hachés grillés au feu de bois (avec le reste de vin de la bouteille d’hier au soir et de celle de l’avant-veille). Nous dînons alors dans un cadre fabuleux avec le "Gross Spitzkoppe" en toile de fond. C’est magique ! Malheureusement, nous n’avons pas de côte de bœuf car le bois acheté ce matin à Palmwag, donne de belles braises et nous aurions pu continuer à faire cuire quelque chose après les steaks hachés. Mais il est maintenant 8 heures du soir, il fait complétement nuit, l’heure d’aller se coucher (Christophe a conduit pendant 7 heures aujourd’hui).
Distance parcourue dans la journée au volant du 4x4 : environ 380 km (total 1.820 km)
Météo de la journée :
plutôt ensoleillée avec quelques petits passages nuageux.