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NAMIBIE du 8 au 24 novembre 2022
Voyage du 8 au 24 novembre 2022
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Dimanche 20 novembre : (suite)

Nous arrivons à Sesriem vers midi et demi. Au portail à l’entrée du village, nous répondons aux habituelles questions du gardien qui remplit son carnet (l’éternel carnet de Namibie). Ce qui est un peu moins habituel, c’est le numéro qu'il nous donne en retour, le n° 49, numéro qu’il nous faut ensuite donner à la réception du parc national pour acheter les permis pour les deux prochaines nuits. Nous nous rendons ensuite au "Sesriem Oshana Camp" dont la réception se trouve au "Dead Valley Lodge". Le réceptionniste nous informe alors d'une mauvaise nouvelle : le vol en montgolfière de demain est annulé à cause de la météo (nous nous en doutions un peu) ! Heureusement, nous avions prévu un plan B lors de la réservation du voyage : nous avions tenu à réserver le vol pour demain car nous avions prévu deux nuits à Sesriem pour éventuellement pouvoir reporter le vol le jour du départ de Sesriem, c'est-à-dire après-demain ! Le réceptionniste contacte alors "Namib Sky Balloon Safaris" pour savoir si nous pouvons réserver pour mardi matin et c'est bon. Reste à prier (Chaac, dieu de la pluie Maya, bien évidemment car juste prononcer son nom fait tomber la pluie, et après la pluie, le beau temps !) pour que la météo s'améliore et ça, nous ne le saurons que demain, après 11 heures du matin.

Nous nous installons ensuite sur notre emplacement de camping : petite salle d’eau (avec une douche et un lavabo) et toilettes privées, bac pour la vaisselle, un coin pour le feu et une grande avancée en bois pour faire de l’ombre. C’est camping grand luxe ! Nous nous reposons un peu (Anne-Marie en profite pour régler son stabilisateur de caméra) avant de repartir vers 15 heures pour nous rendre à Deadvlei. Le temps est gris à Sesriem mais Christophe pense que vers l’ouest, vers Deadvlei, nous aurons des éclaircies (prévisions au pifomètre à cadran mobile). Et en effet, après les 60 km de route goudronnée, quand nous arrivons au parking situé avant la bande de sable, des belles éclaircies sont présentes au-dessus de Sossusvlei.

Un touriste allemand qui parle bien français, nous aborde alors pour nous demander si nous pouvons l’emmener jusqu’à Deadvlei car nous avons un 4x4 et lui, seulement un 2x4. Nous hésitions de tenter le passage sur le sable car nous pensions éventuellement utiliser les "transports en commun" du parc mais l’Allemand nous dit que ça fait un bon moment qu’il attend et qu’il n’y a pas de transport. Nous n’avons donc pas le choix : il nous faut tenter la traversée du sable avec notre 4x4 et cela ne nous pose pas de problème pour le transporter lui et son amie, si nous arrivons à ne pas nous ensabler. Il faut juste nous laisser un peu de temps pour dégonfler les pneus (théoriquement, il aurait fallu les dégonfler à 1,5 bars mais Christophe a juste diminué la pression sous les 2 bars). Reste plus qu’à engager le mode 4x4, en "low range", et nous voilà parti pour 4 km de sable. Ca passe sans problème mais il est hors de question de s’arrêter sur le sable mou, donc hors de question de photographier les oryx à l’ombre sous les arbres au bord de la piste. Heureusement, comme il n’y personne dans les environs, il n’y a aussi personne pour se planter dans le sable juste devant nous et nous obliger à nous arrêter sur le sable mou.

Quand nous arrivons sur le parking de Deadvlei, vers 16 heures, nous sommes un peu perdus car rien ne correspond à nos souvenirs. L’Allemand qui était aussi venu il y a 8 ans, ne reconnaît pas plus les lieux que nous. Heureusement, des personnes sont en train de remonter dans le seul 4x4 garé sur le parking. Christophe leur pose donc la question et ce sont des Français qui nous répondent qu’il suffit de suivre les poteaux blancs qui émergent du sable, vers le sud. Il ne reste plus qu’un kilomètre et demi de marche pour rejoindre Deadvlei qui n’a pas changé. C’est toujours aussi magnifique, surtout avec la belle lumière de fin d’après-midi et sans personne d’autre que nous (et les deux Allemands) sur le vlei (et donc aussi, sans personne pour prendre des selfies) ! Les conditions de prises de vue sont parfaites.

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"Le désert de Namibie (3 / 10)"
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