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NAMIBIE du 8 au 24 novembre 2022
Voyage du 8 au 24 novembre 2022
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mardi 22 novembre : Vol au-dessus du Naukluft !

Nous nous réveillons à 3h12, 3 minutes avant que le réveil sonne. Après avoir plié la tente en un temps record, nous passons le portail à l’entrée de Sesriem à 4 heures moins le quart. Sur la piste, nous croisons des springboks qui se mettent à courir devant nous, sans tourner vers le bas-côté (on suppose que prendre un virage leur ferait perdre de la vitesse devant un prédateur comme un guépard). Comme nous ne savons pas si ces bestioles risquent de tourner à gauche ou à droite, juste devant la voiture, Christophe n’ose pas les dépasser mais nous avançons tout de même à 40 km/h en les suivant (normalement, ces antilopes sont aussi capables d’atteindre les 90 km/h, ce qui en fait l'animal terrestre le plus rapide après le guépard, un de leurs prédateurs). Finalement, les springboks finissent par rejoindre le bas-côté de la piste mais la méfiance reste de mise car il pourrait y avoir d’autres animaux qui pourraient traverser devant nous au dernier moment.

Quand nous arrivons dans les locaux de "Namib Sky Balloon Safaris" (dans les premiers), Denis (son père, Eric, avec qui nous avons certainement volé en 2012, est maintenant à la retraite) attend déjà l'arrivée des passagers pour le vol d’aujourd’hui. Il nous dit que nous allons avoir une visibilité exceptionnelle. Nous lui répondons qu’on ne croyait pas que nous volerions aujourd’hui, après la grosse tempête de sable, mais il se moque un peu de nous en nous répondant que c’était une petite tempête de rien du tout. Il nous montre alors une photo d’une tempête de sable encore plus impressionnante avec un véritable mur de sable d’une centaine de mètres de haut, au moins. Il nous fait ensuite signer les décharges et il ne nous reste plus qu'à attendre que les autres passagers arrivent pour le briefing à 5 heures du matin. Après le briefing, nous embarquons dans des 4x4 pour rejoindre l’aire de décollage.

Contrairement à 2012 où l’un des ballons était déjà debout alors que le second était encore couché mais quasiment gonflé, aujourd’hui, aucune des trois montgolfières qui vont voler n’est montée. Nous assistons donc à tous les préparatifs, le test des brûleurs qui est très impressionnant, le gonflage du ballon avec un gros ventilateur, puis avec l’air chaud dégagé par les brûleurs. Pendant ce temps, le soleil s'élève tout doucement derrière les montagnes. Quand le jour se lève, nous montons à bord de la nacelle et Denis active alors les brûleurs un long moment avant que la nacelle commence à se soulever, tout doucement. C’est tout de même magique que 12.000 m3 d'air chaud soient capables de soulever 2 tonnes de nacelles (Denis explique même qu’avec 12.000 m3 d'air chaud, on peut soulever jusqu’à 3 tonnes). Aujourd’hui, nous sommes 14 passagers dans la nacelle (plus Denis, le pilote), grosso-modo quatre par "quart" de nacelle (qui est divisée en 5 : 4 "quarts" aux 4 coins de la nacelle et un espace au centre pour les bouteilles de gaz et le pilote) alors que 16 passagers sont montés dans chacune des deux autres montgolfières.

C’est donc parti pour une heure et demie d’émerveillement, au-dessus des montagnes du Naukluft parce que le vent ne souffle pas vers les dunes aujourd’hui. D’ailleurs, le vent ne souffle presque pas, nous nous déplaçons donc tout doucement (et nous n’irons pas loin, nous ne ferons que 13,6 km) mais nous prenons rapidement de l’altitude, jusqu’à 1.743 mètres d’altitude (nous avons décollé depuis 700 mètres d’altitude). Le panorama couvre alors la vallée de Sossusvlei et presque toutes les dunes de Namibie jusqu’à l’océan. L’ombre de la montagne la plus proche de nous, plein ouest, est dessinée dans la plaine, toute allongée, par la lumière rasante du soleil levant. C’est magique ! Vers l’ouest justement, Denis nous dit que le trait bleu que l’on aperçoit au-dessus des dunes est en fait l’Océan Atlantique qui se situe à 100 km de Sesriem (il faut un peu d’imagination car nous ne voyons qu’à peine ce trait bleu). Le vent nous porte ensuite vers une autre montagne que Denis affleure, nous ne devions plus être qu’à un mètre des rochers. Les petits points blancs que l’on aperçoit sur la plaine sont des oryx. A ne pas confondre avec les tables blanches du petit-déjeuner, disposées en carré dans le désert.

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"Le désert de Namibie (6 / 10)"
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