Mardi 22 novembre : (suite)
Les deux premières montgolfières sont déjà en train de se poser, loin de l'endroit où ont été dressées les tables du petit-déjeuner, mais Denis se rapproche tout près d’elles pour se poser directement sur la remorque de transport de la nacelle (bon, il lui a fallu l’aide de ses employés au sol pour nous haler jusqu’à la remorque mais nous n’avons touché le sol que sur la remorque). C’était vraiment magique, même si ce n’est pas encore fini car il reste le petit-déjeuner, au milieu du désert, avec champagne sud-africain dont la première bouteille est sabrée par Denis, café (il vaut mieux éviter de boire un café après le champagne), viande de zèbre fumée, poisson fumé, saumon fumé, pain brioché (excellent), yaourts avec des fruits... Rien que des produits locaux ou faits maison, c’est très bon ! Contrairement à 2012 où nous étions tous attablés à une grande table, il s’agit aujourd’hui de petites tables de deux ou quatre. Malheureusement, nous avons pas mal de route aujourd’hui (Denis nous a d’ailleurs renseigné sur la route à prendre pour rejoindre au plus vite Windhoek, par des pistes en bon état, sans passer par le col de Spreetshoogte qui nous ferait revoir un beau panorama mais qui nous prendrait du temps), nous montons alors dans l'un des premiers 4x4 qui retournent aux locaux "Namib Sky Balloon Safaris".
Après un petit passage par la boutique pour remettre le bon d’échange (et acheter quelques souvenirs), nous remettons notre 4x4 en configuration route (en fait, juste remettre les sacs photo sur le siège arrière de la cabine). A Sesriem, nous refaisons le plein de carburant, enfin juste 1.500 N$ de diesel (environ 50 litres) pour nous permettre de retourner à Windhoek et rendre le 4x4 avec le plein au 3/4 (c’était le niveau du réservoir du premier 4x4, car le second n’était qu'à un quart du réservoir) et nous faisons vérifier la pression des pneus. L'employé de la station-service vérifie aussi la pression de la roue de secours, ce n’est pas idiot (cependant, ça serait cependant idiot de devoir changer une roue alors que la roue de secours est dégonflée).
Avant Solitaire, nous bifurquons à droite sur une petite piste, la D1373, avant d’emprunter la D1261 qui rejoint la M47 qui devient la C24 avant d’atteindre Rehoboth où nous retrouvons le goudron de la B1 (tout le monde a suivi ?). 25 km environ avant Windhoek, nous retrouvons de la piste pour rejoindre la dernière étape de notre périple namibien, le lodge Gocheganas. A l’entrée de la réserve privée, il y a bien évidemment un gardien avec un carnet . Il ne nous reste alors plus que 7 km kilomètres à faire pour rejoindre le parking situé en contre-bas d’une colline où est perché le lodge. Il est alors 3 heures et demie de l’après-midi, nous avons bien roulé malgré les travaux sur la C24.
Un chauffeur en camionnette nous attend déjà avec deux autres touristes qui devaient nous précéder de peu. Pour ne pas les faire attendre, nous nous dépêchons de prendre le minimum, c’est-à-dire nos sacs de voyage et nos sacs photo mais il nous reste plein d’affaires dans la voiture qu’il faudrait vider car demain, nous devons la rendre. Après le passage par la réception du lodge (où nous réservons pour un dernier safari, demain matin à 6h30 ; le voyage n’aura pas été de tout repos avec des réveils très matinaux, surtout ces derniers jours), nous vidons entièrement le contenu d’un de nos sacs de voyage dans la chambre avant de retourner à pied au 4x4 (400 m à faire mais heureusement en descente). Après avoir vider notre véhicule, comme convenu avec la réceptionniste du lodge, nous l’appelons au téléphone pour que le chauffeur passe nous chercher avec toutes nos affaires. C’était plus simple comme cela car nous n'aimons pas faire attendre d’autre personne.
Après une douche (à 3 heures du matin, nous n'en avons pas pris), nous allons nous baigner dans la piscine intérieure et chauffée du lodge, avant d’aller siroter une canette de "Savanna Dry" pour Anne-Marie et deux pour Christophe, au bar, tout en profitant de la Wifi pour surfer un peu. C’était totalement irraisonnable car pour accompagner le repas, nous avons aussi pris un verre de vin (chacun, un blanc pour Anne-Marie et un shiraz namibien pour Christophe) qui a été servi dans un petit pichet qui permettait de remplir deux verres.
En entrée, nous avons le droit à une salade composée de salade verte, d’avocat, de crevettes et de ce qui ressemble à la papaye verte. C'est très bon, tout comme le morceau de bœuf servi ensuite avec de la purée et du choix rouge (la serveuse ne nous avait pas demandé la cuisson du bœuf mais c’était tout de même parfait pour nous). En dessert, la poire servie avec de la crème glacée à la vanille est aussi délicieuse.