Mercredi 23 novembre : (suite & fin)
Nous découvrons ensuite qu'il nous faut remplir un formulaire de sortie du territoire namibien où il faut indiquer l’adresse en Namibie, sans le moindre alinéa indiquant que les non-résidents namibiens en sont dispensés (d’accord, c’est exactement le même formulaire que pour entrer en Namibie).
Le vol pour Johannesburg décolle à l’heure, 18h10, et pendant les 2 heures de vol, nous avons le droit à un petit repas froid (poulet au curry ou bœuf, avec un petit dessert et un caramel mou), pas mauvais du tout, comme à l’aller. KLM devait prendre de la graine sur Airlink. A l’arrivée dans l’aéroport de Johannesburg, nous empruntons des couloirs déserts pour rejoindre la zone d’embarquement (au moins, nous avons évité de passer par l’inutile contrôle de température qui a certainement été mis en place par des politiques qui ne comprennent qu’une seule et unique chose : comment se faire réélire, sans prendre en compte la moindre considération scientifique). Nous nous demandons même un temps si nous nous trouvons au bon endroit mais nous arrivons finalement devant un guichet de l’immigration ou une fonctionnaire n’a qu'à contrôler les passeports de 6 pelés et 3 tondus. Le contrôle de sécurité qui s'en suit est ultra-rapide (même pas eu besoin de sortir quoique ce soit de nos sacs) et nous arrivons alors dans le hall d’embarquement où de nombreux magasins sont fermés. Certains sont fermés à cause de l’heure tardive mais d’autres ont dû certainement fermer à cause de la crise covid-19. Christophe pensait se racheter un maillot de rugby aux couleurs des Springboks, l’équipe nationale sud-africaine, mais le magasin où il en avait acheté un en 2015 est fermé. Tant pis. Après 4 ou 5 tours complets du hall (qui est loin d'être petit), Anne-Marie finit par s’acheter un souvenir dans sa boutique préférée de l’aéroport de Johannesburg.
Christophe attend ensuite près de la porte d’embarquement de notre vol pour Amsterdam pendant qu’Anne-Marie part changer nos derniers rands. Comme le bureau de change le plus près est en train de fermer, elle se rend à un second qui est déjà fermé. Trop tard ! Du coup Anne-Marie dépense nos derniers rands en achetant deux bouteilles d'Amarula (une standard et une à la vanille ; il existe même une version végan au lait de noix de coco) et une boîte de chocolats parfumés à l’Amarula (pas mauvais du tout, surtout bien froid). Avec la bouteille de Coca-Cola à 20 rands achetée en arrivant dans le hall (20 rands pour seulement 440 ml, un scandale ), il ne reste plus que 30 rands (environ 2 euros), c'est parfait !
L’embarquement débute par un beau bordel : il faut dire que la porte est située au beau milieu d'un couloir où les employés de KLM ont disposé des rubans et des pancartes. L’appel commence par numéros de zone mais nous n’en avons pas sur nos billets. Heureusement, ils font aussi l’appel par numéros de siège et comme nous sommes assis tout au fond de l’appareil, nous pouvons nous présenter à l’embarquement. Du moment que nous trouvions de la place pour nos sacs photo (et nos bouteilles d’Amarula) dans les coffres à bagage, c'est le principal.
Le vol décolle à l'heure à minuit et après le repas (pas terrible : après un taboulé avec de lentilles toutes sèches, il n’y avait plus que des pâtes végétariennes et en dessert, c’était un tiramisu au café), nous essayons de dormir (heureusement, les sièges peuvent un peu s’incliner, contrairement à l’aller), même si nous étions un peu trop proche des toilettes, ce qui signifie des passages incessants.
Distance parcourue dans la journée au volant du 4x4 : environ 40 km (total 3.050 km)
Distance parcourue dans le véhicule de safari le matin : environ 20 km
Distance parcourue dans le 4x4 de location mais pas au volant : environ 45 km
Météo de la journée :
ciel bleu avec un peu de nuages.