Jeudi 24 novembre : 10 heures d’attente !

Une heure avant l’atterrissage, le petit-déjeuner est servi (heureusement, il est un peu meilleur que le dîner). Nous atterrissons à l’heure, un peu après 10 heures du matin, et nous nous mettons alors à la recherche d’une manière de récupérer nos cartes d’embarquement pour le vol "Amsterdam - Toulouse". Aux bornes automatiques, ça ne fonctionne pas ! Nous nous mettons alors en quête d’un guichet avec une personne physique mais cela ressemble à la recherche d’une idole Chachapoyan dans l'aérogare d’Amsterdam (il nous vaudra en rentrant planter des aiguilles dans une poupée vaudou à l’effigie d’un actionnaire d’Air France - KLM pour nous calmer ).

C’est presque par hasard que nous trouvons enfin des guichets et encore, ceux-ci sont sous bonne garde, n’approche pas qui veut ! Car, avant de pouvoir accéder à un guichet, deux cerbères veillent. L’une des hôtesses cerbères tente même de nous dissuader en disant d’attendre ce soir l'embarquement du vol pour Toulouse pour régler ce problème. Mais nous tenons à régler cela au plus vite car nous ne savons pas où vont finir nos bagages en soute pendant ce temps. Elle nous attribue finalement un numéro (par informatique avec réception de ce numéro sur le téléphone) et nous devons attendre notre tour.

Quelques minutes plus tard, alors que notre numéro avait été sauté par la système informatique, Anne-Marie accède tout de même à un guichet et l’hôtesse galère alors pour enfin établir les cartes d’embarquement. Au début, elle ne retrouvait même pas Christophe dans le système. Avec les cartes d'embarquement, l’hôtesse nous remet aussi des bons d’achat (14 euros par personne) pour manger dans l’aérogare mais c'est un non catégorique quand Anne-Marie demande si nous pouvons avoir accès au lounge, même en payant... La réponse est remplie de dédain, ça fait plaisir  !

Heureusement que nous sommes dans l’aéroport d'Amsterdam, et pas à Roissy CdG ou Orly, car, après avoir déjeuner (38,90 euros pour deux omelettes et deux boissons, ce qui a fait 10,90 euros de notre poche) nous trouvons sans mal dans la zone internationale des fauteuils où nous allonger confortablement. Nous ne passons en zone Schengen qu'un peu avant l’heure de l’embarquement. Nous décollons finalement à 20h35 et nous atterrissons presque deux heures plus tard à Toulouse.