Les campings :
Grands emplacements avec un coin pour faire du feu (et donc le braai), équipés d'une prise électrique. Les sanitaires sont généralement propres et on peut y prendre une douche avec de l’eau chaude. Nous avons même eu deux campings avec "cuisine", douche et toilettes privées.
Le prix du plus bel emplacement revient au camping du "Mount Etjo Safari Lodge" : douche toilettes privées, un grand emplacement pour le feu et des dik-diks qui se baladaient à 5 mètres de nous sur l’emplacement. A Palmwag, les éléphants étaient aussi tout proches de la tente ...
Au Spitzkoppe et à Ganab dans le parc national du Namib-Naukluft, nous étions plutôt en bivouac, sur des emplacements équipés de toilettes sèches (pas trop loin, ni, heureusement, trop près de l’emplacement).
Les autres hébergements :
➔ "Maison ambre" à Windhoek : Bed & Breakfast" calme, dans le quartier de "Klein Windhoek", à proximité du loueur de 4x4 et d’un centre commercial où nous avons fait nos courses alimentaires de début de séjour.
➔ "Dolomite camp" dans l’ouest d’Etosha : grande "tente", enfin bungalow avec quelques parois en toile, perchée au sommet d’une colline (il faut laisser la voiture au parking en bas de la colline, les employés du camp passent chercher les clients avec leurs bagages).
➔ "Gocheganas lodge" 25 km au sud de Windhoek : superbe et grande chambre avec un petit balcon qui donne sur la réserve privée (très intéressante). Le petit bémol : le lodge étant au sommet d’une colline, là aussi, il faut laisser son véhicule sur le parking au pied de la colline et un employé du lodge passe vous chercher, ce qui est un peu ennuyeux quand il s’agit de la dernière nuit du séjour et qu’il faut vider entièrement son véhicule pour refaire les valises pour le vol retour. Heureusement, le parking n’est pas trop loin du lodge et nous avons pu retourner à pied à notre 4x4 pour finir de le vider sans faire attendre le chauffeur (et d’autres voyageurs arrivés un peu avant nous). Nous avons ensuite rappelé la réception par téléphone pour que le chauffeur passe nous chercher pour remonter à la chambre avec nos affaires. Cela dit, le lodge est idéalement situé à proximité de Windhoek, parfait pour reprendre l’avion le lendemain, sans revenir trop rapidement à la civilisation après un séjour dans le désert.
Restauration :
Comme nous nous sommes faits à manger nous-mêmes, nous n'avons donc pas cuisiné de spécialités namibiennes. Enfin presque car le barbecue, le braai, est la coutume culinaire nationale et comme nous avons préparé quasiment tous nos repas sur la grille au-dessus du feu de bois, nous avons donc mangé local ! Au supermarché (à Windhoek, c’est un peu plus difficile en dehors de la capitale namibienne), on trouve tout ce que l’on a l’habitude de trouver en France, même de bons vins, des vins sud-africains (en tous cas, d’un très bon rapport qualité-prix, car le Saint-Joseph, un excellent vin français de la vallée du Rhône, élaboré avec de la syrah, doit indéniablement être de meilleure qualité que le meilleur des shiraz sud-africains, mais le tarif n’est pas du tout le même).
Nous n'avons mangé qu'une fois au restaurant à Windhoek, au Stellenbosch (restaurant un peu touristique mais de très bonne qualité), une fois au lodge d’Okaukuejo, une fois au "Dolomite camp", une fois au lodge de Palmwag et enfin, une dernière fois à Gocheganas, mais c’était à chaque fois de bonne qualité (et d’un bon rapport qualité-prix), avec de la bonne viande, bien cuisinée (et les cuisiniers namibiens savent ce qu’est une cuisson "rare" en V.O., c’est-à-dire saignante) ! Coté boisson, nous avons goûté un vin namibien (un shiraz), pas mauvais, mais généralement la production sud-africaine nous a permis d’humecter avec plaisir nos papilles : vin rouge ou blanc, "Savanna Dry" (un cidre très rafraîchissant) et l’incontournable liqueur Amarula ! Au fait, il est bon de rappeler que tous les liquides précédemment cités sont à consommer avec modération (surtout l'Amarula) et qu'en supermarché, on trouve de l'eau minérale très bonne en bouteille de 5 litres. C'est très pratique, surtout qu'il faut boire beaucoup (sauf de l’alcool) dans ce pays très sec. Et pour information, c'est tolérance zéro au volant, pas une goutte d'alcool !
Téléphonie mobile :
Dans l’aéroport international de Windhoek, il est possible d’acheter à la boutique officielle MTC, une carte SIM locale avec un forfait prépayé de 7 jours pour un prix modique (3 Go de date et 700 minutes d’appels pour 53 N$, prix officiel, soit même pas 4 euros). Mais on peut aussi acheter ce forfait (un peu plus cher et seulement en liquide) à la boutique de téléphonie située jusqu’en face de la boutique MTC, sans attendre (car après leur descente d’avion, tous les touristes arrivent d'un coup à la boutique MTC).