Poisson ange royal à "Salt Pier"

Jeudi 4 avril : 25 heures !

Le réveil sonne quelques minutes après 3 heures et demie du matin ! C'est dur mais la motivation est là et nous sommes rapidement debout et habillés (alors que pour le travail, le réveil sonne à 7 heures et demie mais nous sommes rarement debout avant 8 heures du matin). Le taxi est à l'heure (4h30, nous avons même été prévenus de son arrivée imminente quelques minutes avant par SMS) et quelques minutes plus tard (il n'y avait personne sur la route en cette heure très matinale), nous arrivons à l'aéroport.

Les bornes automatiques pour l'enregistrement (bien que déjà fait hier en ligne) sont toutes non-opérationnelles mais, heureusement, le personnel est suffisamment nombreux aux guichets pour que la file d'attente ne s'éternise pas trop longtemps (les actionnaires ont dû sacrément rogner sur leurs dividendes pour laisser autant d’agents en service... Euh, peut-être pas, vu le prix que nous avons payé les billets d'avion, leurs dividendes n'ont certainement pas baissé et ils doivent même être sacrément bien gonflés pour rattraper le manque à gagner de la période Covid).

En revanche, pour le contrôle de sécurité : c'est toujours aussi chiant ! Il faut sortir les appareils photo des sacs mais celui de Christophe est tout de même aiguillé vers le contrôle renforcé. Attention, il ne faut surtout pas toucher au sac pendant que l'agent de sécurité frotte sa chiffonnette sur l'intérieur du sac sous peine de commettre un acte terroriste de haute envergure !!!

Comme si, par un tour de passe-passe magique, Christophe qui voulait juste s’assurer de la sécurité de son matériel photo, aurait pu faire disparaître d'éventuelles traces de poudre ou explosif qui, de toutes façons, ne pouvaient être qu’inexistantes. Un jour, peut-être, les actionnaires de l'aéroport de Toulouse investiront dans des machines aussi performantes que celles de l'aéroport d'Amsterdam et les actionnaires de la société de sécurité en charge du contrôle, investiront dans la formation adéquate de leurs agents qui pourraient pourtant sans attendre être aussi aimables et affables que leurs collègues néerlandais... Mais on peut toujours rêver !

Après un "croissant ou chocolatine et Coca-Cola zéro" en guise de petit-déjeuner, nous rejoignons la salle d'embarquement. Celui-ci débute à l'heure prévue dans l'Embraer E-190 de la KLM mais nous décollons tout de même avec quelques minutes de retard (6h34 au lieu de 6h25, une paille) pour Amsterdam. Après 1h38 de vol bien secoué comme un Orangina (mais il n'y en avait pas pour accompagner le morceau de gâteau à la banane et aux amandes qui a été distribué par l'équipage), principalement pendant la descente car la couche de nuages était très épaisse au-dessus des Pays-Bas (il y avait aussi à un fort vent et beaucoup de pluie), nous finissons par atterrir avec joie et un peu d'avance (8 min).

Bien qu'un panneau incite les voyageurs à ne passer le contrôle de police (automatisé) pour entrer en zone internationale que moins de 2 heures avant leur vol, nous passons ce contrôle bien avant ce délai, après avoir toutefois fait quelques tours par les magasins d'électronique de la zone Schengen de l'aérogare. Mais il faut dire que les restaurants ne sont pas nombreux dans cette zone et que celui où nous avons nos habitudes se situe en zone internationale. Avec un décollage prévu à 14 heures, le repas ne devrait pas être servi avant 15 heures dans l'avion et nous comptons donc déjeuner avant d'embarquer. Mais avant de rejoindre notre restaurant habituel, nous nous rendons tout de même dans un premier temps la porte D43 où nous embarquerons pour le vol pour Aruba, puis Bonaire. Bizarre : les accès à la salle d'embarquement sont fermés mais des passagers se trouvent déjà dans cette salle ? Ils semblent être arrivés par un escalier qui descend de l'étage supérieur alors qu'il n'y a aucun escalier qui y monte ? Quel est donc cet étrange mystère ?

En attendant de résoudre ce mystère, après avoir attendu quelques instants sur des fauteuils installés à proximité de la porte D43, nous nous rendons donc, vers 10 heures du matin, au restaurant où nous avons nos habitudes, celui avec les bancs en forme de tasse de thé.