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BONAIRE du 4 au 19 avril 2024
Voyage du 4 au 19 avril 2024
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Mardi 9 avril : (suite)

Après nous être reposés un peu du capelé, nous nous immergeons finalement à 9 heures moins 10 pour la longue descente jusqu’à 30 mètres de profondeur. Un énorme tarpon sur lequel s’est fixé un rémora nous accueille alors au niveau du mat avant de l’épave (et nous recroiserons ce tarpon à la fin du tour complet de l’épave, lorsque nous serons de retour au niveau de la proue). Des sergents majors protègent leurs pontes sur les mats ou les flancs de l’épave : gare à qui ose approcher ! Au niveau de la timonerie, nous découvrons une queue de murène verte mais nous n’en distinguons pas la tête. Nous passons la tête par l’une des ouvertures de la timonerie, afin de regarder si la tête de la murène ne dépasse pas à l’intérieur mais il n’y a que de la tôle. Nous pensons alors qu’il s’agit d’une murène morte mais en remontant un peu, nous découvrons le reste du corps et la tête de la murène qui s’est calée contre un longeron de l’épave et elle est bien vivante.

Vers la poupe, nous observons une carangue gros yeux passer à toute vitesse. Un vivaneau dents de chien pose ensuite pour la photo au niveau de l’hélice. Puis, nous observons, côté carène de l’épave, une murène tachetée, un poisson lion (sous l’épave), des grandes crevettes nettoyeuses, des poissons coffres moutons et d’autres tarpons au niveau de la proue. En remontant sur le haut du récif, une petite tortue verte nous fait la joie de nous croiser et nous observons ensuite des poissons papillons à 4 yeux et un poisson ange français. C’était une belle plongée (et nous ne sommes même pas rentrés dans les paliers alors que nos ordinateurs de plongée gèrent la décompression à l’air et non pas au Nitrox) car l’épave commence à être bien colonisée par les éponges ou les longs fils de corail noir. Nous referons sûrement une autre plongée sur cette épave avant la fin du séjour !

Nous rentrons ensuite à l’appartement déposer nos affaires de plongée avant de nous rendre au supermarché pour refaire quelques courses, puis de retourner à l’appartement déposer ces courses et de repartir à nouveau pour le centre-ville de Kralendijk où notre parking habituel est en plein travaux, impossible de s’y garer. Heureusement, il suffit de dépasser un peu le centre-ville, vers le nord, pour trouver des places de stationnement libres. Nous nous rendons alors chez Julian’s pour y manger une bonne plâtrée de spaghettis Alfredo aux crevettes. Ces pâtes sont toujours aussi bonnes mais enfermé dans un centre commercial, c’est tout de même moins agréable qu’avant, sous la varangue face à la mer. Cela dit, pour 15 $US par personne (plus les taxes), c’est un repas (plat + un soda) d’un excellent rapport qualité/prix pour Bonaire.

Après une petite sieste à l’appartement, nous repartons plonger vers 14 heures : direction "Angel City", site que nous avons toujours particulièrement apprécié lors de nos voyages précédents. Quelques voitures sont garées devant le site mais le temps que nous nous équipions, tout ce monde est reparti. Nous devrions donc être seuls sous l’eau. Après le capelé pour rejoindre la bouée, l’immersion près de cette bouée à 14h54 et la traversée du premier récif et de la bande de sable qui le sépare du second récif, nous découvrons malheureusement que nous ne sommes pas seuls : 3 plongeurs en scooters sous-marins arrivent vers nous à toute vitesse (ils venaient du nord et ils ont continué vers le sud) ! Quel est l’intérêt de tels engins à Bonaire où il n’y a pas de gros poissons, juste du relativement petit à observer de plus ou moins près (disons moins d'un 1 mètre) dans les anfractuosités du récif, alors qu’avec ces engins, ils sont 5 mètres au-dessus du récif ? De plus, ils ont vraisemblablement fait peur à une petite tortue verte qui nous fonce carrément dessus ! Elle passe à moins d’un mètre de nous (nous aurions pu la toucher et Anne-Marie n’est pas arrivée à faire la mise au point, tellement cette tortue est passée près d’elle) avant de faire un virage sur la gauche et de revenir près de nous, en conservant néanmoins les nageoires avant au-dessus de sa tête, prête à repartir à toute vitesse. Visiblement, nous ne représentons aucun danger pour cette tortue qui est venue se réfugier près de nous. Bref, c’est un instant magique que nous venons de vivre !

Nous continuons ensuite l’exploration du second récif, en descendant vers le sud. Ce récif est particulièrement touché par la "maladie corallienne liée à la perte de tissus" qui a décimé les énormes dômes de corail cerveau qui faisaient la beauté exceptionnelle du site. Les énormes bancs de lippus qui s’abritaient sous ces dômes ont déserté les lieux mais il reste tout de même en nombre des spirobranches, des poissons lézards, des vivaneaux dents de chien, des vieilles de roche, des poissons perroquets feu tricolores, des poissons coffres moutons, quelques poissons lions (malheureusement), des poissons chirurgiens bleus, des poissons trompettes, des poissons anges français, un coné ouatalibi, des poissons papillons rayés ou à 4 yeux, un plonger seul (et sans scooter), des canthigasters des Caraïbes et un morceau de murène enchaînée (elle était entière mais nous n’en avons vu qu’un morceau sous le corail).

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"Récit du séjour (10 / 24)"
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