Mercredi 17 avril : (suite & fin)
Cependant, il est encore trop tôt pour déjeuner à la "Playa Funchi" et le ciel est trop gris pour réaliser la traditionnelle photographie panoramique de la saline. Du coup, nous nous rendons à la "Boka Slagbaai" pour déjeuner à proximité des flamants roses qui sont heureusement présents en nombre dans la "Saliña Slagbaai". De plus, ils sont proches de la rive de la saline (mais, mise à part sur la partie sud de la saline, près de la route, il est interdit de s’approcher de la rive pour ne pas déranger les oiseaux). Après quelques dizaines de photos de flamants roses, nous reprenons la route pour rejoindre l’entrée du parc national, sans faire le détour par la tour d’observation installée près de la "Saliña Slagbaai" (à l’intérieur des terres) car aucun flamant n’est présent dans les parages. Néanmoins, sur la route, nous prenons à nouveau un caracara huppé en photo. A 2 heures moins 20 de l’après-midi, nous sommes de retour à l’entrée du parc national après 4 heures de visite (alors que le dépliant du parc national indique un temps de 2h30 de route).
Nous rentrons ensuite à l’appartement où nous y restons à glander le reste de l’après-midi. Nous avions prévu d’aller à la plage, mais finalement, nous allons juste nous baigner à la piscine de la résidence à 5 heures du soir. Puis, nous avons commencé à refaire nos valises pour demain car le matériel de plongée est déjà bien sec.
Cela dit, le soir, nous ressortons tout de même de l'appartement car nous avons réservé une table au restaurant pour marquer la fin du séjour. Anne-Marie s'enorgueillit d’avoir trouvé une place de stationnement tout près du restaurant mais sans Lars et Jens Eilstrup Rasmussen, elle n’y serait pas arrivée . Si hier au soir, nous avons bu une bouteille de vin blanc chilien, ce soir, ça sera du vin rouge, du Malbec pour être exact, le cépage star du vignoble argentin. Ce vin argentin est d'ailleurs peut-être la seule chose argentine du restaurant Patagonia car les plats, hormis la viande (et encore, les découpes sont américaines, il n’y a aucun "biffe de chorizo" sur la carte du restaurant), ne sont pas vraiment argentins. Par exemple, en entrée, nous prenons une assiette (pour deux) de tempuras de crevettes : ce plat est normalement japonais mais sa réalisation est plus proche de beignets standards de crevettes que de tempuras. Néanmoins, ils sont tout de même très bons et ils sont servis avec une sauce au bleu qui pourrait un peu rappeler l’Argentine.
Pour la viande, nous prenons (chacun) un "prime rib" (une côte de bœuf) servi avec deux accompagnements au choix (frites, pomme de terre au four, salade, etc...) et d’une sauce au choix (sauce au vin, sauce au bleu...). La viande est vraiment délicieuse et cuite comme il faut (même si en la commandant saignante, cela a surpris le patron du restaurant). C’est en plus très copieux et nous ne prenons donc pas de dessert car nous sommes déjà largement rassasiés après le "prime rib".
Après le restaurant, nous rentrons bien évidemment à l’appartement pour nous coucher au moment où s’envole le vol KLM à destination d’Amsterdam. Demain, nous serons dans cet avion...
Météo de la journée :
tout grisonnant avec quelques petites éclaircies. Chaud et humide (nous avons dû mettre la climatisation dans la voiture pour supporter la chaleur), pas de beau coucher de soleil.
Jeudi 18 avril : Tout gris !
Nous nous levons tôt pour terminer de fermer nos sacs (tout a bien séché, aucun des trois bagages ne dépasse les 23 kg, c’est parfait) et nous partons ensuite vers le sud de l’île pour photographier le caillou indicateur et la mise à l’eau de "Margate Bay". Avant de revenir à l’appartement, nous faisons le tour par le sud de l’île et nous nous arrêtons quelques instants à "Lac Bay", le spot des véliplanchistes. Mais comme le temps est tout gris, nous ne nous y attardons pas et nous rentrons donc rapidement à l’appartement pour profiter de la piscine de la résidence, tout en surveillant, vers 11 heures du matin, que personne ne vide notre appartement. Anne-Marie avait demandé à Gian-Marco, le gérant de l’appartement, de pouvoir profiter d’un départ tardif, ce qu’il nous avait accordé de manière orale mais il devait renvoyer une confirmation par mail. Et le seul mail que nous avons reçu depuis, indiquait qu’il fallait demander si nous voulions rester après 11 heures du matin dans l’appartement (mail auquel Anne-Marie avait répondu que nous avions déjà demandé).
A midi, nous mangeons les pâtes qui nous restaient. Les spaghettis Alfredo aux crevettes de chez Julian’s auraient été meilleurs mais il ne fallait pas gâcher car nous avions aussi un gros avocat tropical acheté au "Warehouse Bonaire" quelques jours auparavant. Il était encore dur hier mais ce matin, alors que nous pensions le glisser dans nos bagages, nous nous sommes rendu compte qu’il avait enfin mûri (ça aurait été un carnage dans nos bagages à l’arrivée si nous l’avions ramené en France).