Jeudi 18 avril : (suite & fin)
Après ce dernier repas à Bonaire, nous nous rendons à "Te Amo Beach" pour profiter d’un dernier bain de mer avant de refaire un tour en ville pour passer manger une glace au "GIO's Gelateria & Caffé" et faire le tour des magasins de plongée (dès fois que nous n’ayons rien à acheter ; au moins, cela nous a permis de voir ce qu’il était possible d’acheter à Bonaire si, par mésaventure lors d’un prochain voyage, nous devions remplacer du matériel tombé en panne durant le séjour). Au retour, nous nous arrêtons faire le plein à la station essence avant de retourner chercher nos sacs, nous changer (en jean, il fait bien chaud) et de rendre les clefs de l’appartement vers 5 heures de l’après-midi.
Nous nous rendons ensuite dans les locaux d’"AB Car Rental" pour rendre le pick-up. Un employé de la compagnie de location (un fan de Kylian Mbappé et du "Real Madrid") nous ramène alors à l’aéroport avec "notre" pick-up et nous aide même à porter nos bagages jusque dans l’aérogare. Peu après notre arrivée à l’aéroport, l’enregistrement débute et nous ne tardons pas ensuite à passer le contrôle de sécurité et de police pour profiter de la salle d’attente en extérieur de l’aérogare. C’est là que nous voyons arriver le vieil Airbus A330, le même qu’à l’aller, qui va nous ramener à Amsterdam. Il est en retard et sans comprendre pourquoi, alors que l’appareil était arrivé à sa place de stationnement, celui-ci fait soudainement marche arrière avant qu’on entende un grand bruit. Espérons que l’avion n’ait pas touché un véhicule de piste lors de cette marche arrière qui nous semble incontrôlée. Sinon, cela pourrait signifier que nous ne décollerons pas ce soir... Quelques instants plus tard, les passagers finissent par descendre de l’appareil, ce qui nous permet d’échanger quelques mots avec Hélène, une plongeuse suisse que nous avions rencontrée à Bali en 2016 (nous savions par Facebook qu’elle arrivait à Bonaire par ce vol). Hélène nous raconte alors qu’ils étaient déjà tous debout dans l’avion quand celui-ci a fait marche arrière et qu’il a freiné sec. Nous lui passons donc le flambeau (non olympique) pour profiter des fonds sous-marins de Bonaire autant que nous en avons profité ces 14 derniers jours.
L’embarquement débute en retard et nous décollons à 22 heures, avec 3 quarts d’heure de retard sur l’horaire prévu (mais nous décollons tout de même). L’assise du siège de Christophe est toute déglinguée, le système de divertissement à bord est toujours antédiluvien et l’écran d’Anne-Marie affiche sans arrêt le sablier si elle veut regarder un film (sablier qui disparaît si elle sélectionne un jeu). Quant au repas : taboulé en entrée, "meat balls" - purée ou pasta en plat et mousse au goût totalement inconnu en dessert. Les actionnaires d’Air France - KLM doivent se faire des couilles en or...
Météo de la journée :
tout gris, sans éclaircie, mais chaud et humide (la pire météo du séjour) et coucher de soleil surnaturel !
Vendredi 19 avril : Perdu !
Nous sommes "réveillés" (si toutefois nous sommes arrivés à dormir durant la nuit) par l’équipage 2 heures avant l’atterrissage pour la distribution des plateaux du petit-déjeuner. Et après 8h33 de vol, nous atterrissons à 12h32 (au lieu de 12h40, donc sans retard) à Amsterdam. Il fait 11 °C dehors ! Nous passons alors le contrôle de sécurité rapidement, devant des agents aimables mais très palpeurs (on se demande si le scanner corporel leur est bien utile, tellement ils nous ont palpés forts), puis le contrôle de police automatisé pour passer en zone Schengen de l’aérogare. Nous regagnons ensuite au plus vite notre salle d’embarquement (en y accédant par un escalier : voir "Le mystère de la porte D43 !" dans ce même récit de voyage
) qui ne comporte malheureusement pas beaucoup de places assises (si les gestionnaires de l’aéroport d’Amsterdam prennent exemple sur leurs homologues des aéroports parisiens, ça ne va pas le faire
).
Notre vol pour Toulouse décolle (bien évidemment) en retard, à 14h56 au lieu de 14h25, mais nous n’aurons heureusement plus que 19 minutes de retard à l’atterrissage (à 16h34 au lieu de 16h15). Pendant le vol, nous avons tout de même eu le droit à un petit sandwich à l’œuf et une boisson (c’était mieux avant, avec le sandwich au fromage hollandais , mais les actionnaires de la compagnie pourraient parfaire la dorure à l’or fin de leurs attributs sexuels en supprimant le sandwich et en faisant payer 10 euros la boisson, par carte bancaire, comme cela se fait sur d’autres compagnies).