Vendredi 19 avril : (suite & fin)
Après avoir débarqué, nous rejoignons le hall de livraison des bagages. Le sac de plongée de Christophe arrive en premier, puis celui d’Anne-Marie, mais notre troisième bagage, celui qui contient le caisson photo, n’est toujours pas passé sur le tapis de livraison quand celle-ci se termine (les gestionnaires de l’aéroport d’Amsterdam ont vraiment pris exemple sur leurs homologues des aéroports parisiens ; même si lors de notre dernier passage par CdG, pour une fois, aucun bagage n’a été perdu, contrairement aux fois précédentes). Nous cherchons alors le guichet de réclamation, mais il n’y en a plus ! Il ne subsiste qu’un panneau affichant un "QR code" : il faut, soit faire sa déclaration de perte en ligne (sur l’écran minuscule d’un smartphone, quelle horreur !), soit ressortir de la zone de livraison de la zone Schengen, se rendre au hall D, sonner à une porte, attendre que la première porte du sas s’ouvre, la refermer, attendre que la porte opposée du sas s’ouvre, entrer en zone internationale et enfin se rendre devant des bornes automatiques pour remplir soi-même la déclaration de perte (avec toutefois l’assistance d’une hôtesse qui s’occupe de plusieurs infortunés voyageurs). Les actionnaires d’Air France - KLM les veulent vraiment en or massif 24 carats et de la taille d’une balle de tennis...
Heureusement, la chauffeuse de taxi qui nous prend en charge pour nous ramener chez nous, est fort sympathique. C’est aussi une voyageuse qui nous dit qu’elle ne mettra jamais les pieds au Japon ! C’est assez surprenant car c’est un pays que nous avons beaucoup aimé, mais elle nous raconte que pendant la coupe du monde rugby qui s’est tenue en France à l’automne dernier, les Japonais qu’elle avait pris en charge (Toulouse était le camp de base de l’équipe japonaise), n’avaient pas été très courtois, prenant de haut les chauffeurs de taxi qu’ils considèrent comme des subalternes de bas étage (c’est vrai que les Japonais sont courtois avec les touristes au Japon mais c’est aussi une société très hiérarchisée où le client attend un service irréprochable). En tous cas, c’était très intéressant d’échanger avec cette dame.
PS : Le soir, par internet, nous apprenons que notre sac perdu a été localisé, mais il n’est toujours que localisé le lendemain et nous ne le récupérons que le dimanche matin (parmi un nombre invraisemblable d’autres bagages perdus).