Restauration : (suite & fin)
➔ Le restaurant Patagonia : situé en bord de mer, proche du quai sud pour les bateaux de croisière, ce restaurant pseudo-argentin (au moins, la carte des vins comporte du Malbec) propose à la carte des très bonnes pièces de bœuf, bien copieuses. La qualité de la viande est au top !
➔ Le restaurant Osaka : restaurant de spécialités japonaises de très bonne facture (c'est vraiment très, très bon) mais un peu cher (disons, qu'on aurait envie que les portions soient un peu plus grandes).
Et avant de clore ce chapitre restauration, n’oublions pas de citer "GIO's Gelateria & Caffé" à Kralendijk, un glacier proposant de bonnes glaces.
Plongée :
➔ Règle n° 1 : il faut payer (40 $US) la "Bonaire Nature Fee" sur le site internet de la Stinapa, l’organisme qui assure la protection de la réserve marine, pour pouvoir plonger dans cette réserve. L’acquittement de cette taxe permet aussi d’accéder "gratuitement" au parc national de Washington-Slagbaai au nord de l’île.
➔ Règle n° 2 : Il faut effectuer en début de séjour une plongée intitulée "buoyancy check dive" (imposée par la Stinapa) pour que le club de plongée vérifie votre lestage, le bon fonctionnement de votre matériel de plongée et vos capacités en orientation (alors à Bonaire, c’est assez simple : tombant main droite à l’aller, tombant main gauche au retour, ou l’inverse).
➔ Règle n° 3 : il est préférable d’avoir un détendeur type "étrier" et tout sur le premier étage (robinetterie une seule sortie, généralement sans opercule, montée sur des blocs aluminium). Pour les plongeurs en DIN (comme nous), un adaptateur "étrier" (ça ne coûte presque rien) peut donc s’avérer nécessaire.
➔ Règle n° 4 : pour profiter pleinement de Bonaire, il faut être plongeur autonome (pour pouvoir plonger du bord, sans "dive master" et ses autres clients) et voyager avec sa palanquée (sinon, ça devient galère pour trouver une palanquée pour plonger du bord).
➔ Règle n° 5 : il faut avoir des palmes réglables avec des bottillons possédant une semelle épaisse (voire très épaisse). Les mises à l’eau à partir du bord demandent de marcher sur les rochers ou les plages de corail mort, avec le bloc sur le dos et les plombs : mission impossible pied nu !
➔ Règle n° 6 : pour partir du bord, sans laisser d’objet de valeur dans la voiture, il faut avoir un petit étui étanche, que l’on glissera dans une poche de la stab, pour ranger au sec la clef de la voiture, celle de l’appartement et un peu d’argent (au cas où). Quant au téléphone, nous l’avons laissé à l’appartement mais ça pourrait être utile d’avoir aussi un étui étanche pour appeler les secours au cas où.
➔ Règle n° 7 : avoir la certification Nitrox (simple). Il n’y a pas besoin de plonger profond, la faune se concentre surtout dans la zone de 10 m – 25 m, voire 30 m, mais le Nitrox apporte plus de sécurité, surtout en laissant son ordinateur gérer les paliers de décompression sur le mode air (ne pas oublier qu’on plonge du bord, sans matériel de secours comme une bouteille d’oxygène : augmenter les marges de sécurité nous semble nécessaire...) !
De plus, à cause de la "maladie corallienne liée à la perte de tissus", ou SCTLD, due à une bactérie transportée par les courants marins (et les équipements des plongeurs), mais aussi et surtout dans les ballasts des cargos (la maladie a d’ailleurs commencé à se propager depuis le centre de Kralendijk où se situent les quais des cargos), la Stinapa a mis en place des restrictions quant à la plongée. Les sites situés dans le parc national de Washington-Slagbaai au nord de l’île, sont interdits à la plongée, purement et simplement, et les sites de plongée en dehors du parc national ont été classés en rouge, orange ou vert en fonction de l’impact de la maladie sur les coraux (cf le site internet de la Stinapa car le classement change en fonction de l’évolution de la maladie). Il est interdit de plonger, dans la même journée, sur un site classé vert à la suite d’une plongée sur un site classé orange ou rouge, ou de plonger sur un site classé orange après avoir plongé sur un site classé rouge. Bien évidemment, il est demandé aux plongeurs de rincer et désinfecter leur matériel de plongée chaque soir et de le faire sécher (dans la mesure du possible). Des sites autrefois remarquables comme "Angel City" avec ses magnifiques dômes de corail cerveau sont aujourd’hui dévastés...
Nous avons à nouveau plongé avec "Dive Friends Bonaire" : rien à redire ! Le club possède plusieurs centres autour de Kralendijk où l’on peut récupérer des blocs de plongée pleins, et c'est très pratique en cas de problème de joint !