Delphes : temple d'Apollon

Lundi 10 juillet :

Anne-Marie n'aurait pas dû faire la grasse matinée car l'autocar, qui part à 11h30 de Kastraki, arrive à 13h30 à Lamia. Mais la correspondance vers Itéa ne part qu'à ... 19 heures (alors, que le précédent bus quittait Lamia à 12h45). Nous n'avons plus qu'à attendre 5 heures sur une terrasse, en compagnie de deux Canadiens, un Américain et un Belge, dans la même galère que nous. Avant d'arriver à Itéa, nous descendons à Amfissa (qui est au croisement de la route de Delphes) où nous prenons le bus qui doit enfin nous mener à Delphes. Mais ce dernier bus passe d'abord par Itéa et revient ensuite sur ces pas, pour aller à Delphes (allez comprendre). Nous arrivons très fatigués à Delphes et nous descendons dans le premier hôtel venu. Proposée à 14.000 drachmes dans un premier temps, la patronne nous propose ensuite une chambre à 12.000 drachmes avec la climatisation que nous refusons (pas génial avec une angine), pour enfin nous proposer une chambre à 10.000 drachmes (sans climatisation) que nous prenons. C'est une petite chambre bien propre et bien fraiche, parfait !

Vers 22 heures, nous partons enfin à la recherche d'un restaurant. La plupart sont très touristiques (et n'ont pas le charme des tavernes de Kastraki) et sont déjà vides. Nous finissons par trouver un poulet grillé pas terrible avec un ouzo du même acabit (pour le mal de gorge, pas pour autre chose ).

Mardi 11 juillet :

Lever à 8 heures du matin : la course contre le soleil est commencée ! Nous comptons bien visiter la plus grande partie du site archéologique avant que le soleil nous assomme. Nous passons dans une boulangerie pour acheter des feuilletés à la Féta, du jus de fruit et des yaourts, de quoi bien se donner des forces pour le marathon Delphique (jeu de mot, non ? pas drôle ?) que nous comptons faire. Temple d'Apollon aux pierres de taille et de taille impressionnante (toujours pas apprécié le jeu de mot ?), magnifique théâtre et stade tout en longueur, les surprises ne s'arrêtent pas là : le musée attenant au site archéologique est des plus intéressants, surtout la magnifique statue du conducteur de char. Visite à faire lorsque le soleil commence à taper.

Après le musée, nous retournons à la case "sieste" jusqu'à 17 heures sans oublier, avant la sieste, un petit ouzo pour nous rafraichir dans un café où nous trouvons plus de Grecs que de touristes (oui, on en trouve). L'ouzo est servi avec des amuse-gueules (petits morceaux de pains avec des tas de trucs délicieux dessus comme du fromage de brebis). Et à 17 heures, nous retournons sur le site archéologique pour finir de visiter le gymnase et le temple d'Athéna. Nous dinons dans une taverne peu recommandable (la couleur marron sur la salière aurait été des plus authentique si celle-ci avait été découvert sur le site archéologique !).

Mercredi 12 juillet :

Lever, euh, réveil très matinal à cause du poissonnier fait sa tournée avec un pick-up dans la rue, le problème est qu'il use abondamment de son klaxon pour attirer les clients ! A 10 heures du matin, nous prenons le bus pour rejoindre Itéa pour un après-midi farniente en bord de mer (plage de cailloux équipée avec des parasols par la municipalité). Le soir, nous finissons quand même par trouver un restaurant pas trop mal.

Tournée très matinale