Article n° 214, publié le 6-Janvier-2024, par Christophe.
Catégorie(s) : environnement, science & culture.
Depuis plusieurs années maintenant, une véritable déferlante anti-avion s'est abattue sur les réseaux sociaux. Tout le monde y va, espérant qu'ainsi la lutte contre le réchauffement climatique n'impactera pas son mode de vie... Il est vrai que le réchauffement climatique sévit de plus en plus férocement mais ce n'est pas en interdisant juste l'avion que les émissions de CO2 vont brutalement chuter (les émissions du secteur aérien ne représentent que 2 à 3 % des émissions globales de CO2 et, de plus, le secteur aérien ne se limite pas qu'au transport de passagers car il inclut aussi le fret, c'est-à-dire le transport des colis commandés depuis son salon par internet, sur Amère-zone.com ou AliKaka-Express.com, et livrés chez soi en moins de 48 heures depuis l'autre côté de la planète). Le problème est que les gens deviennent de plus en plus extrémistes, poussés par des personnes qui n'hésitent à dresser un tableau des plus noirs de l'avenir difficile que nous allons connaître à cause du réchauffement climatique ! Mais comment certains individus, mal intentionnés, peuvent-ils affirmer, par exemple, que le niveau des océans augmentera de 70, 80 ou même 100 mètres en 2050 ?
1- Etat des lieux :
Selon les rapports du GIEC, principalement à cause de la perte de masse des calottes glaciaires (groenlandaises et antarctiques), le niveau moyen des océans a augmenté de 18,9 mm (ou 1,89 cm) entre 1993 et 2002 et de 36 mm (ou 3,6 cm) entre 2013 et 2021 (l'augmentation s'est donc accélérée ces dernières années et elle va continuer de s'accélérer dans les prochaines années). Cela signifie que le niveau moyen des océans a augmenté d'une quinzaine, voire une vingtaine de centimètres depuis la fin du XIXe siècle (et que cela ne peut être qu'une estimation car il n'y avait aucun moyen de mesurer de manière précise le niveau moyen des océans de la planète à la fin du XIXe siècle) !
Cette augmentation n'est pas insignifiante mais difficilement observable par un individu lambda, sachant qu'il existe d'autres causes qui peuvent modifier localement le niveau des océans (par exemple, une chute de la pression atmosphérique de 10 mbar, ce qui peut arriver en cas de grosse dépression météorologique, entraîne localement une hausse du niveau de l'océan de 10 cm ; et vice-versa, une augmentation de la pression atmosphérique de 10 mbar entraîne localement une baisse du niveau de l'océan de 10 cm).
2- Jusque où le niveau moyen des océans peut-il monter ?
Le volume total des glaces continentales est estimé (mot important) à un peu plus de 31 millions de kilomètres-cubes, glaces essentiellement situées (à 93 %) en Antarctique. Si toute cette glace continentale venait à fondre, le niveau moyen des océans augmenterait de moins de :
31 millions de kilomètres-cube / la surface des océans de 360 millions de km² = 86 mètres !
La masse volumique de la glace étant plus petite que celle de l'eau liquide (si ne n'était le cas, les glaçons ne flotteraient pas à la surface de votre pastis), le volume de l'eau de fonte des glaciers finissant dans les océans sera inférieur à 31 millions de kilomètres-cube, ce qui explique pourquoi le niveau moyen des océans augmenterait moins de 86 mètres !
3- Quand les glaciers continentaux auront-ils fondu ?
Si le réchauffement climatique n'est pas endigué, ou s'il est stabilisé à + 5 ou 6 °C sur le Groenland, certains modèles (mot important) tablent sur une fonte totale, ou de moitié (grosse incertitude tout de même), du Groenland à l'échéance de 5 siècles ! Et cela prendra vraisemblablement bien plus de 5 siècles pour la calotte glaciaire antarctique (le volume de glace étant bien plus important, ça prendra forcément beaucoup, beaucoup plus de temps)...
4- La dilatation thermique de l'eau va-t-elle aussi faire monter le niveau des océans ?
Le coefficient de dilatation thermique de l'eau de mer est «2,6 . 10-4 / °C». Cela veut dire que si la température de l'eau des océans augmentait d'un degré Celsius sur 1.000 mètres de profondeur, on aurait une élévation théorique du niveau des océans de :
1 °C x 1.000 mètres x (2,6 / 10.000) = 0,26 mètres, soit 26 centimètres.
Mais l'eau se réchauffera-t-elle sur 1.000 mètres de profondeur ? Cette question est légitime car il existe un phénomène qui s'appelle thermocline. C'est une zone de transition où les eaux chaudes (plus légères) et froides (plus lourdes) ne se mélangent pas (et ce phénomène est assez troublant, visuellement en tous cas). De plus, il existe plusieurs thermoclines dans les mers et les océans. Les plongeurs ont l'habitude de rencontrer une thermocline dans les 30 mètres de profondeur en plein été en Méditerranée et, par exemple, en juillet et août l'été dernier, au large des îles Medes en Catalogne, malgré une température de surface 4 °C plus chaude que la normale saisonnière, à 35 mètres de profondeur, la température était identique à la moyenne. Autre thermocline, vers les 200 mètres de profondeur, celle des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) qui naviguent par 300 mètres de fond sous cette thermocline pour brouiller leur signature thermique et sonore. Cela veut dire que la température des mers et océans ne varie pas de manière uniforme en fonction de la profondeur et que le réchauffement de ces eaux ne sera certainement pas uniforme non plus. De plus, il y a fort à parier que l'eau de fonte des glaciers continentaux du Groenland et de l’Antarctique, forcément froide, sonde directement dans les profondeurs et continue de refroidir les eaux profondes sous les thermoclines. Cela durera sûrement pendant encore quelques siècles, le temps que tous les glaciers continentaux aient fondu. Alors, quelle sera la montée des eaux océaniques due à la dilatation thermique ? Quelques centimètres parce que juste une couche de 200 mètres d'eau va se réchauffer ? Je ne sais pas et je pense que très peu de personnes le savent réellement, de manière précise et assurée, car le problème est complexe !
5- Les estimations du volume de glace et les modèles climatiques sont-ils fiables ?
La science, ce sont d'abord des observations, des faits, mais très vite, ça dérive tout de même vers des hypothèses, des incertitudes et des théories pas forcément toutes vérifiées ! Les modèles mathématiques se basent sur ces théories et ces hypothèses. Ils ne reflètent donc pas toute la complexité du climat et ils sont incontestablement éloignés de la stricte réalité. D'ailleurs, plusieurs modèles mathématiques, basés sur des hypothèses différentes, sont utilisés pour les prédictions du GIEC. Par malchance, le modèle le plus optimiste est déjà cataclysmique et les observations réalisées au fil des années consolident les résultats des modèles mathématiques.
6- Des erreurs sont-elles toutefois possibles avec ces modèles mathématiques ou estimations ?
N'oublions pas que les scientifiques sont aussi des hommes, ils commettent aussi des erreurs ! Par exemple, en 2020, les autorités anglaises ont failli exterminer tous les chats du royaume, craignant que ces animaux de compagnie propagent le Covid-19 ! Par méconnaissance de la maladie de la part des scientifiques et comme quelques cas de Covid-19 avaient été observés chez les chats, la question de l'extermination des chats s’est pourtant bien posée en Angleterre. Presque 4 ans plus tard, les chats n’ont heureusement pas été décimés et ils n’ont finalement pas été jugés coupables de la propagation de la pandémie !
Sincèrement, et je l'espère, je pense qu'il en est de même pour le réchauffement climatique : les scientifiques ne maîtrisent pas tout et ils ont parfois du mal à reconnaître leurs lacunes, surtout pour les plus médiatiques d'entre eux. De toutes façons, l'avenir n’est pas gravé dans le marbre et n’oublions surtout pas que personne ne peut prédire de manière certaine le futur, ni un scientifique, ni un modèle mathématique ! Par exemple, l'éruption d'un super-volcan comme celui de Yellowstone ou une guerre atomique pourrait générer un refroidissement soudain (et on n’entendrait alors plus parler du réchauffement climatique). Le futur pourrait être en réalité mieux que les prédictions des scientifiques, ou pire... Mais franchement, en ce moment, je pense qu'il faut plus avoir peur de ce qu'il se passe dans la tête de Poutine que du réchauffement climatique.
L'image ci-dessus est la copie d'écran d'un véritable article de presse bien anxiogène sur une potentielle augmentation du niveau moyen des océans de 25 mètres en 2030. L'article a été écrit en 2019, il y a donc plus de 4 ans... II ne reste donc plus que 6 ans pour que le niveau moyen des océans monte de 29,98 mètres... L'étude scientifique ne semble-t-elle pas un peu foireuse ?
7- Finalement, quel sera le niveau moyen des océans pour 2050 ?
Tout cela indique qu’en 2050 (donc dans 26 ans), sauf gros incident, on pourrait avoir une augmentation supplémentaire du niveau moyen des océans d'une trentaine de centimètres (comme la fonte des glaces continentales s'accélère, on pourrait avoir une élévation du niveau moyen des océans de plus d'un centimètre par an d'ici 2050). Cela ferait au total une cinquantaine de centimètres depuis la fin du XIXe siècle, ce qui est déjà beaucoup mais loin des dizaines de mètres ânonnées par certains...
Il pourrait bien évidemment survenir des événements (plus ou moins) inattendus qui fausseraient ces prédictions. Par exemple, un énorme glacier continental pourrait glisser d'un coup (ou beaucoup plus lentement) dans la mer, comme le glacier Thwaites en Antarctique qui aurait à lui seul potentiel de faire augmenter le niveau des océans de 65 cm. Mais, si certains ont trouvé très spirituel de le surnommer le glacier de l'apocalypse, ils sont incapables de dire quand un tel événement pourrait se produire. Certes, il convient d'avertir sur le réchauffement climatique, sur la fonte des glaciers continentaux, en particulier ceux de l'Antarctique et du Groenland, mais pourquoi surdramatiser ? Par principe de précaution ?
Il ne faut pas interpréter cet article comme du je-m’en-foutisme ou du après-moi-le-déluge. Je tiens juste à dénoncer les ayatollahs de l'écologie qui prophétisent des chiffres erronés : il n'y aura pas d'élévation de 10, 20 ou 100 mètres du niveau moyen des océans en 2050 ! Au pire, l’augmentation pourra atteindre 86 mètres en 2440 mais les petits-enfants des petits-enfants des petits-enfants de vos petits-enfants auront eu largement le temps de s'adapter au fur et à mesure de la montée des eaux, voire même d'adopter les mesures adéquates pour éviter que cette hausse se produise ! Alors, pourquoi des individus affirment-ils le contraire ? Pour certains, c'est par pure stupidité (ceux-là sont même capables d'essayer de démontrer que la fonte des glaces de mer fera monter le niveau des océans, alors qu'une expérience scientifique très simple peut facilement démontrer le contraire). Pour d'autres, la peur doit leur servir pour des raisons électoralistes ou économiques, pour profiter d'une manière ou d'une autre du réchauffement climatique. On a par exemple les journalistes : pondre un article sur le réchauffement climatique ou la montée des eaux avec un beau titre anxiogène, ça fait surtout le buzz et donc des minutes de cerveau disponibles pour les publicités ! Ca me fait d'ailleurs penser qu'un de ces escogriffes a publié l'été dernier un article à propos de la production d'hydrogène qui est actuellement une source importante d'émissions de CO2 (cf cet article), en insinuant que l’hydrogène serait le carburant des véhicules du futur, ce qui n’est absolument pas la solution retenue aujourd'hui par la majorité des constructeurs automobiles pour leurs prochains modèles (mais qu'en sera-t-il dans 10 ans, ou plus tard encore, quand de l'hydrogène sera produit en grande quantité sans rejet de CO2, si cela arrive un jour ?). Puis, dans la catégorie profiteur du réchauffement climatique, on trouve aussi bien évidemment des politiques, des extrémistes de l'écologie qui comme les extrémistes de gauche ou de droite, n'hésitent pas à mentir et faire peur pour se faire élire !
Que faut-il faire alors ? Si, par peur du réchauffement climatique, vous pensiez vous contenter de visiter l'été prochain le tout nouveau musée du cure-dent à Saint-Brieuc, pour éviter que son inestimable collection de cure-dents finisse sous 70 mètres d'eau, il est peut-être temps de revoir vos plans de vacances, non ? En tous cas, moi, le musée du cure-dent est loin de me faire rêver. Après une vie monastique dans ma jeunesse et mon adolescence, j'ai envie de rêver, de découvrir le monde, d'autres cultures, d'autres gastronomies, de contempler les lions et les éléphants dans les savanes africaines, d'observer les jaguars dans la forêt amazonienne ou de plonger au milieu des raies manta. Pendant toute ma jeunesse et mon adolescence, je n'ai entendu que des «non, tu le feras plus tard !». Je n'ai pas envie qu'aujourd'hui ou dans les années à venir, une personne vienne me dire «non, tu ne le feras pas !», surtout si cette personne me raconte des bobards éhontés pour tenter d'expliquer pourquoi je ne peux pas le faire (ou si cette personne m'explique que je ne peux plus prendre l'avion pour laisser du pétrole à quelqu'un d'autre qui émettra plus de CO2 que moi avec sa voiture) !
En conclusion : bons rêves pour 2024 ! En tous cas, je compte bien vivre chaque jour comme il doit être, sans excès, mais tout de même comme le premier jour du reste de ma vie (merveilleuse chanson d'Étienne Daho à l'origine d'un très bon film de Rémi Bezançon avec Zabou Breitman, Jacques Gamblin et Gilles Lellouche). Et comme dirait la chanson, «il faut suivre son instinct et ses envies» et je rajouterai qu'il faut laisser les bons temps rouler (c'est la devise de la Louisiane) et ne pas hypothéquer le présent pour un avenir incertain ! Et je souhaite que vous puissiez faire de même. Si, malgré tout, le réchauffement climatique vous dicte de passer en mode survie, je pense que vous devriez suivre le conseil qu'a donné le pape en mai dernier : faites vos prières jaculatoires !
PS-1 : A titre informatif, dans les années qui viennent, on ne pétera pas non plus systématiquement des records de température absolus chaque année, quelque soit l'endroit sur la planète ! L'analyse de ce qu'il s'est passé ces dernières années est parfois plus fiable que le résultat des modèles mathématiques. Ci-dessous, ce sont les courbes de la moyenne des températures maximales des mois de juillet et août (courbe en trait plein du bas) et le record de température pour ces mêmes deux mois (courbe en pointillé du haut, forcément), à Toulouse-Blagnac, de 1973 à 2023. On observe 3 principaux pics sur la moyenne des températures maximales en 1991, 2003 et 2022 mais aussi des creux entre ces années (1993, 2002, 2007, 2014 et 2021 ont été assez froides à Toulouse). Avec le réchauffement climatique, les périodes de canicule devraient être plus fréquentes (mais il a fallu 12 ans entre 1991 et 2003, et 19 ans entre 2003 et 2022) mais rien n'indique que pour une région donnée, elles seront systématiques et de plus en plus intenses d’année en année. En juillet et août 2024, quelles températures aurons-nous dans le sud-ouest de la France ? Canicule ou été froid et humide ? Mystère !
PS-2 : Le trait en petits pointillés sur la moyenne des températures maximales du graphique ci-dessus est la courbe de tendance, qui s'oriente à la hausse, mais pourtant, elle ne peut pas être interprétée comme une preuve du réchauffement climatique puisque qu'il faudrait avoir les températures hivernales pour confirmer ou affirmer cette conclusion hâtive. Au mieux, cette courbe de tendance pourrait indiquer que le climat du sud-ouest de la France s'oriente vers un climat plus continental si les températures hivernales étaient de plus en plus basses (ce qui n'est pas le cas). C'est juste une remarque pour montrer qu'une erreur d'interprétation peut facilement être faite, ce que font beaucoup de personnes.
PS-3 : Les eaux des océans peuvent monter mais le sol peut aussi s’enfoncer ! C'est ce qui arrive par exemple à «New York» ou Singapour : sous le poids des grattes-ciels, ces deux villes s'enfoncent, de 1 à 2 millimètres par an pour la mégapole américaine. L'Ile de la Réunion s'enfonce aussi sous son propre poids au cycle des éruptions du Piton de la Fournaise : à chaque éruption, l'énorme quantité de lave remontée à la surface accroit considérablement le poids de l'île qui enfonce dans la croute océanique. Et là, c'est carrément quelques centimètres par an ! Ensuite, le pompage excessif des nappes phréatiques explique aussi pourquoi certaines îles s'enfoncent sous l'eau : la pression hydrostatique exercée par l'eau douce (plus légère que l'eau de mer) de la nappe phréatique phréatique diminuant, l'île coule alors littéralement de 1 à 10 mm par an, c'est-à-dire plus vite que la montée des eaux due au réchauffement climatique !
PS-4 : L'année dernière (2023), le plus grand paquebot au monde (7.600 passagers, 7 piscines, une patinoire, 15 bars et restaurants) a été lancé, générant une déferlante de haine sur les réseaux sociaux de la part des ayatollahs de l'écologie ! Je ne suis pas adepte des croisières (ce navire est aussi une horreur pour moi mais pour d’autres raisons expliquées dans ce viel article) mais je trouve toutefois ces réactions irréfléchies. Les juges de foi écologistes auraient déjà pu prendre le temps de lire les articles sur le sujet et d'apprendre qu'il s'agit d'un navire finlandais prévu pour des croisières aux Caraïbes, au départ de Miami, Etats-Unis d'Amérique ! Les clients de ces croisières sont donc en grande majorité des Américains, ceux qui possèdent des gros pick-ups V8 mais aussi, par exemple, des petits bateaux pour aller à la pêche, des «petits» trucs dans les 10 mètres de long, propulsés par (il faut ce qu’il faut, ce sont des Américains tout de même) deux moteurs hors-bord de 300 cv qui consomment en vitesse de croisière 80 litres d'essence à l'heure et qui émettent donc 2,21 x 80 = 176,8 kg de CO2 l'heure. Imaginons donc qu'un couple de croisiéristes américains, au lieu de monter sur le gros bateau, soient allés à la pêche avec leur petit bateau : à 2 heures de navigation par jour, pendant 6 jours, ils auraient émis plus de CO2 que s'ils avaient pris un vol Paris / «New York» aller-retour ! Je ne sais pas combien de CO2 ce couple aurait émis lors d'une croisière sur le grand paquebot, mais ce n'est pas certain que leur bilan carbone ait été pire que celui de leur semaine de pêche avec leur petit bateau. Mais les ayatollahs de l'écologie ont leurs dogmes, il leur faut taper sur les navires de croisière (ce qui ne me dérange pas vraiment mais l’extrémisme des ayatollahs de l'écologie me dérange toujours) ou sur les avions (ce qui m’ennuie beaucoup), alors qu'il faudrait taper partout et dans le monde entier !
PS-5 : J'espère sincèrement que les ayatollahs de l'écologie ne vont pas s'inspirer de la méthode pédagogique de Poutine pour convaincre ses opposants de ne plus prendre l'avion !
PS-6 : Et pour clore cet article et l'année 2023 sur une note plus festive, je décerne l'«Olibrius d'Or 2023» à un rappeur français qui a affirmé que dans l'Antiquité, les Egyptiens avaient développé un système d'alimentation électrique grâce aux pyramides ! «A l'époque de l'empire de Koush, il y avait de l'électricité. Les pyramides qu'on voit, là au sommet il y a de l'or, l'or c'est le meilleur conducteur pour l'électricité. C'était des foutues antennes, les gens avaient l'électricité. Les Egyptiens, la science qu'ils avaient cela dépasse l'entendement, et les historiens le savent» a-t-il déclaré... Personne ne sait si ce rappeur fréquente Donald Trump ?