Excursion en tondeuse à gazon
Mardi 10 septembre : (suite & fin)
Nous allons payer l'activité de l'après-midi et nous utilisons notre heure gratos de café internet. Nous faisons trois fois le tour de la ville pour chercher un restaurant, pour finalement, revenir manger au café Internet (un truc au poulet et au "peri-peri" : c'est sur qu'une bactérie n'a aucune chance de survivre dans tout ce piment et encore, Christophe n'a pris que le "hot", alors qu'il aurait pu choisir encore plus fort : l' "extra hot"...)
15 heures : après un briefing réalisé par un véritable "nazi" (un sale "blanc", crane rasé, qui jouait au méchant garçon et traitait ces mécanos noirs pire que des chiens), nous partons en file indienne faire de la tondeuse à gazon autoportée dans les dunes de sable. C'est bien là le problème, car il n'y a pas d'herbe à couper dans le désert ! Ils ont donc démonté la lame et mis des grandes roues pour mieux passer dans le sable. Il parait même que ça se vend : ça s'appelle un "quad" ! Bref, avec 80 cm3, ça n'avance pas, et en file indienne, c'est assez frustrant. Nous sommes même filmés : que d'action avec un magnifique saut 10 cm au sommet d'une dune ! Devant le manque de vitesse de ces engins, nous aurions pu aller gentiment à la découverte du désert pour faire des photos, tranquilos... Mais ce ne fut pas le cas, les "moniteurs" (si on peut leur donner cet attribut) veulent absolument nous faire monter, descendre, monter, descendre des dunes (ce qui, avec un peu de vitesse, aurait pu nous donner quelques sensations mais là, c'est lassant...).
A force de s'arrêter pour attendre que toute la file indienne de quads finisse de gravir péniblement les dunes, la boite de vitesse (on va nommer ça comme ça puisqu'il n'y a pas de vitesse) du quad de Christophe finit par rendre l'âme (à l'origine, c'était même le quad d'Anne-Marie mais comme elle calait tout le temps, Christophe a échangé de quad avec elle). Et là, ça devient un peu plus "fun" pour Christophe, sur la selle à l'arrière d'un des "moniteurs" sur un quad à la cylindrée bien plus généreuse (parce que lui, il a le droit de dépasser la file indienne), ça secoue un peu plus, même trop pour l'appareil photo. Heureusement, il ne reste que 300 m. Bref, nous avons tous pris un bon coup de soleil, et même le quad sur le dos pour Joe (les "moniteurs" n'avait rien vu et ce fut Frank qui l'aida à sortir du mauvais pas où elle se trouvait). De retour au bar du café Internet, nous buvons la (mauvaise) bière gratuite, le temps qu'ils montent la cassette vidéo (gratuite, heureusement, nous ne l'aurions pas acheté) de nos exploits (et quand je dis un saut de 10 cm, je suis généreux).
Le soir, nous allons manger tous ensemble dans un restaurant au centre ville. Duane nous explique ce qu'il reproche aux Français (en général) : "on" est toujours en train de comparer avec la France : "C'est mieux en France... Vous devriez faire comme ça parce qu'en France, on fait comme ça..." et "on" (Français) n'est pas très franc (un comble ; "on" dit que tout va bien et "on" casse du sucre dans le dos des gens ; malheureusement, ça se révèlera être exact à la fin du séjour - heureusement que les sujets des royaumes d'Angleterre et de Belgique remontaient le niveau ; même nos deux Américains se sont révélés meilleurs compagnons de voyage que certains Français du groupe - chaque Français cache, quelque part, sa part de Bidochon ).
Mercedi 11 septembre :
Cape Cross et les colonies d'otaries à fourrure (du cap) : en odorama ! Il faut avoir le cœur (et les poumons) bien accroché car l'odeur qui se dégage de cette importante et néanmoins compacte population d'otaries, est assez pestilentielle
. Mais le spectacle est fascinant ! Derrière, un petit muret qui sert de ligne de démarcation entre les hommes et les otaries, des centaines de ces mammifères marins sont en train de roupiller. Sur l'eau (océan), traîne une écume blanchâtre peu ragoûtante
.