Vendredi 25 juillet : 65 km.
Lever à 8 heures, petit-déjeuner avec pancakes (mais on n’avait pas encore fini le pain ?). Après quelques coups de pagaie, nous arrivons finalement, au troisième essai, à mettre dans la boîte, un petit faucon pèlerin et peu de temps après, un aigle pêcheur. Nous avons tout fait pour essayer de le prendre en photo lors de son envol (en essayant de crier et de jeter des cailloux dans l’eau, pour lui faire croire qu'un saumon sautait hors de l'eau) mais il est parti lorsque nous ne le regardions plus...
L’exploit de Toto : lorsque nous débarquons pour observer l’aigle, Toto s’arrête un peu (beaucoup non ?) plus loin sur la berge. Quand nous arrivons près de son canoë (juste posé au bord de la rivière, même pas attaché), il n’est plus là. Il a voulu nous rejoindre à pied, en traversant la forêt. Nous crions pour l’appeler mais il n’y a que l’écho, écho, écho, qui nous répond. Pour le déjeuner (nouilles chinoises), nous nous arrêtons sur une île au milieu du fleuve et Toto, sur la rive gauche du fleuve. Il y est bien resté un quart d'heure avant d'oser refaire la traversée.
Après le déjeuner, nous visitions le camp de la "Big Salmon River" : quelques cabanes et un cimetière indien composé de petits enclos.
Et 18 km plus loin, Jean-Marc filme notre arrivée sur une petite drague (alors, on peaufine les demi-tours pour se remettre face au courant). Les chercheurs d’or qui ont travaillé là, ont trouvé 72 onces d’or en un été. Apparemment, ce n’était pas assez rentable, ils ne sont pas revenus l’année suivante et ont abandonné la drague.
Pour la nuit, nous établissons le campement 1 km après la drague en face d’une forêt brûlée. Nous sommes bien fatigués (nous avons pagayé, pagayé...) et un bain (bien revigorant) dans le Yukon nous fait du bien ! En parlant de remontée de courant / traversée de rivière : les canards y arrivent bien mieux que nous, c’est vraiment marrant !
Météo de la journée :
Grand soleil : nous avons encore eu chaud (encore plus près du Cercle Polaire Arctique ) !