Samedi 26 juillet : 55 km.

Lever à 7h30, petit-déjeuner. Peu après le départ, dans le ciel, il y a 2 soleils !!! C’est une parhélie (phénomène de diffraction des rayons solaires à cause de cristaux de glace dans l’atmosphère). Nous faisons quelques bras secondaires du Yukon en espérant voir quelques animaux mais sans succès. Nous faisons un stop près d’une cabane de bûcheron particulièrement basse, qui abrite un écureuil à bandes blanches. Nous aurions bien aimé en faire une photo mais Toto veut jouer au rabatteur mais ne trouve que le moyen de le faire fuir. Juste en face de cette cabane, nous allons voir, dans un petit lac, si un orignal veut nous faire plaisir. Il n’y a que ses traces dans l’herbe...

Ensuite, nous repérons un aigle pêcheur qui essaie d'attraper quelque chose à la surface de l'eau. C'est un caneton qui ne sait pas encore voler et qui plonge aussitôt que l'aigle arrive sur lui. Finalement notre arrivée fait fuir l'aigle. Un faucon crécelle décide à son tour de chasser l'aigle : ça manœuvre mal, un aigle, le faucon virevolte autour de lui... Un peu plus loin, nous revoyons l'aigle qui mange quelque chose !!! A-t-on réussi à protéger le caneton ?

Nous nous faisons doubler par des cadets bien bruyants de l’armée canadienne (ils sont à vide, leurs affaires sont dans des zodiacs qui les suivent) et en plus, Jean-Marc recherche un coin pour la pause déjeuner, nous sommes sortis du courant principal...

Toto a, sur le coup, retrouvé du punch. Il suit les cadets de près (il voulait être militaire, le kaki, ça doit lui rappeler sa jeunesse). Mais dommage pour lui, alors qu’il navigue droit et en pleine vitesse, il nous dépasse alors que nous avons débarqué pour la pause.

Lors de la pause, Jean-Marc réussit à pécher un poisson mais Tali décide de pêcher à son tour. Nous n’aurons qu’un seul petit poisson à nous partager. Après la pause et une sieste assez longue, fatale pour Toto (comme tous les jours), nous le reperdons assez vite de vue (pourtant nous venons de repasser devant les cadets). Il n’y arrive plus du tout. Finalement, Jean-Marc lui fait prendre le canoë double avec Tali. Ils arrivent un peu à nous suivre malgré le vent qui s’est méchamment levé. Jean-Marc décide d’abréger les souffrances en stoppant sur un banc de sable au milieu du fleuve. Il faudra 20 bonnes minutes à Toto pour faire le demi-tour, remonter le courant, à fond la tête dans le guidon. Tali, à l’avant, désespérée (mais aussi écroulée de rire) essaie de lui faire comprendre que le point d’arrivée est derrière eux ! Résultat à pagayer comme un con, sans regarder où il va, ni écouter les autres, il s’est fait mal aux côtes. Enfin, c’est ce qu’il nous a dit...

Anne-Marie n'est pas fatigué, elle attend le coucher de soleil en discutant avec Jean-Marc. Il est plus de minuit, il fait toujours jour mais le soleil est quand même sous l'horizon.

Dîner : soupe, pâtes, "le" poisson (en papillote sous la braise, mais un peu trop cuit) puis un brownie avec sauce hot fudge.

Météo de la journée :
Un peu gris le matin, du soleil en début d’après-midi mais ça se recouvre en fin de journée avec du vent assez violent et une petite averse (nous avions fait un abri de fortune pour tenir la bâche au cas où).

Pygargue chasseur de caneton