Mardi 29 juillet : 40 km.
Lever 7h30. Il pleut quelques gouttes alors nous démontons rapidement la tente (mais elle est déjà mouillée). Toutefois, il y a de l’espoir : en amont du fleuve, il semble faire beau et le vent vient de là ! Quelques kilomètres après le départ, nous nous engageons dans un bras secondaire pour faire une randonnée jusqu'au sommet de la falaise et nous voyons alors un magnifique pygargue, au raz de l’eau sur une branche. Nous arrivons à faire quelques photos (mais au 1/60ième avec un 300 mm ? Bah, il y en a une de bien quand même ; nous étions si près de l’aigle). Jean-Marc n’a pas cette chance car lorsque Tali sort son appareil, celui-ci tombe à l’eau. Heureusement, peu d’eau est entré dans le sac : plus de peur que de mal.
Nous faisons ensuite notre escalade (c'est à pic : Christophe ne s'approche pas du bord). Dès que nous sommes de retour aux canoës (Toto pisse juste devant nous alors qu'il avait eu le temps de vider sa vessie bien avant et sans spectateur ; c'est dans ses mœurs de marquer son territoire en descendant du canoë ), les première gouttes de pluie se mettent à tomber. Elles ne nous quitteront plus jusqu'à la fin de l'après-midi. Avec la pluie, il y a du vent, au moins 0,0005 km/h ! Pris de désespoir, Jean-Marc retrouve sa remorque. Pour lui faire faire quelques efforts, il lui demande d’utiliser la pagaie simple (comme ça, il ne peut pas mettre le canoë en travers, vu l’inefficacité du mouvement).
Nous décidons de ne pas stopper pour le déjeuner car nous avons bien froid à attendre Toto alors qu’il pleut. Nous ne nous arrêtons que 10 km après Minto. Nous réchauffons alors une boîte de "chili con carne", en ayant au préalablement vider dans nos bols (y compris celui de Toto qui se contente de le ressuyer avec de la mousse après utilisation ; on vous laisse imaginer ce que l’on y trouve ) la gamelle du riz prévu pour la salade du midi. Après avoir réchauffé le chili, Jean-Marc suggère de mélanger le riz dans la gamelle avec le chili : "Mais Non ! Jean-Marc, on te rappelle que tu es allergique à la pénicilline et que le risque d’avoir des moisissures dans le riz est très important !".
Il ne nous reste plus qu’à monter la tente et faire la sieste. Pendant ce temps, Jean-Marc décide de pêcher (et fait une petite touche) et voit un ours traverser la rivière (pour accoster sur notre berge une centaine de mètre en aval du camp). Il laisse sa prise sur la berge pour essayer d’attirer l’ours (pour la photo, pas pour le steak).
Avant de préparer le dîner, Jean-Marc arrive, par des messages subliminaux forts, à faire faire la vaisselle de la gamelle par ... par ... Toto (qui demande comment il faut faire pour laver la vaisselle à l’eau) ! Fin de soirée habituelle avec des cookies.
Météo de la journée :
Il a plu jusqu’à 16 heures environ... Et il faisait assez froid...
Pygargue