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YUKON & VANCOUVER du 20 juillet au 12 août 2003
Voyage du 20 juillet au 12 août 2003
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Jeudi 31 juillet : 41 km.

La montre a dû sonner à 7h30 mais c’est seulement à 8h30 que nous sortons de la tente. Il pleut et nous découvrons Jean-Marc, dehors, dans son sac de couchage avec la bâche posée sur le portique de la cuisine. Il n’a pas osé fouler la mousse devant la tente qu’il partageait jusqu’alors avec Toto. Petit-déjeuner rapide : seulement du pain grillé, nous ne prenons pas le temps de préparer des pancakes. Après le petit-déjeuner, Toto fait sa vaisselle. Pour ressuyer son bol, il ramasse un peu de la mousse qui lui a servi de paillasson la veille. Nous nous équipons pour la pluie : poncho, coupe-vent, pantalon de k-way et deux sacs poubelles transparents pour Jean-Marc... Avec tout ça, nous ne partons qu’à 11 heures du matin.

Il n'y a pas spécialement de vent mais Toto nous rejoue le grand acte du rond dans l'eau. Nous commençons à nous geler sérieusement (surtout aux pieds). Jean-Marc décide alors de prendre de l'avance sur Toto (qui devra se démerder tout seul car il nous semble que, plus on l'attend, moins il fait d'efforts) et que nous l'attendrons là où il n'y aura pas de bras secondaires. Nous arrivons à une cabane et nous coupons du bois mort en prenant soin de choisir du bois encore debout (pour qu’il soit le plus sec possible). Nous essayons d’allumer du feu, qui met plus de 40 min à prendre (le temps que Toto arrive ; 40 min. de retard en moins de 20 km, bel exploit, soulignons-le !).

Devant le refus du feu d’obtempérer, Jean-Marc coupe deux jeunes épicéas encore verts (mais ils avaient déjà reçu des coups de haches) et c’est une épaisse fumée jaune qui se dégage alors du feu. Nous nous activons à la préparation de la salade de ... pomme de terre (le reste de la veille, ça change du riz). Toto, qui vient d’arriver, est fatigué ! Alors qu'il se réchauffe près du feu en buvant un thé chaud, il se rapproche de Christophe qui s’excite à ouvrir une boîte de saumon récalcitrante (l’ouvre-boîte du Leatherman est mieux que celui d’un couteau suisse) et lui dit : "on est bien près du feu !". C’est sûr ! Si tout le monde se réchauffait près du feu, ce ne sont pas les ours du coin qui nous auraient préparé le repas !

Nous repartons à 15 heures (nous avons mis les grosses pompes de marche, nous avons eu trop froid le matin). Dans un bras secondaire, Jean-Marc repère des belles empreintes de castors, d’ours et d’orignaux et aussi des bécasseaux. C’est aussi une mauvaise journée pour les pygargues : avec toute cette pluie, les poissons ne viennent pas à la surface. Et de plus, parmi les gouttes à la surface, les aigles ne pourraient pas les voir. Les aigles sont donc la tête tournée dans / sous l’aile.

Jean-Marc adopte à nouveau la même tactique pour les 20 km restants : nous partons devant et nous récupérerons Toto au camp après un banc de sable. Lorsque que nous passons le dernier virage avant le camp, un bon vent se lève face à nous (mais rien d’exceptionnel) et chasse les nuages. Un bel arc-en-ciel se forme au-dessus du fleuve. Nous avons le temps de débarquer, de vider nos deux canoës, d’aller chercher (beaucoup) de bois, avant de voir arriver Toto qui décide de stopper avant le banc de sable pour haler son canoë entre des trous d’eau et le bras secondaire sans eau, ni courant. Cela nous permet de l’observer aux jumelles lors de cette épreuve (et de rire comme pas possible devant autant de bêtises : c’est du "Mr Bean", mais sans trucage !). Il arrive au camp 45 min après nous.

Pour le campement, Jean-Marc invente un système pour déployer la bâche rapidement. Système que nous étrennons aussitôt, lors d’une bonne averse. Averse suivie d’un magnifique arc-en-ciel double qui se reflète dans l’eau ! Jean-Marc a besoin de dépenser de l’énergie : il découpe tout le bois en morceaux de 40 cm (tolérance : moins d’un centimètre).

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"Récit du séjour (11 / 21)"
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