Vendredi 1er août : (suite & fin)

Nous repartons ensuite faire d’autres bras secondaires mais Toto qui a décroché (bien qu'il n'y ait toujours pas de vent), reste dans le courant principal. Avant d’arriver au campement situé sur une île, il nous faut donc retrouver Toto. Nous nous lançons dans une remontée, à fond, à fond, à contre-courant. Ce qui nous permet de passer devant une hutte de castor en activité (mais impossible d’arrêter de pagayer sans repartir 50 mètres en arrière, il faut donc oublier la photo).

Le campement que Jean-Marc avait initialement prévu, est occupé. Nous faisons donc un kilomètre de plus. La rive est couverte de traces d’ours et d’orignaux... Tout cela est prometteur mais nous ne verrons que des corbeaux sur la falaise qui se révèleront des voisins forts bruyants ! Toto participe au ramassage du bois : en attendant que des troncs morts soient ramenés par les 4 autres membres du groupe. Il participe aussi à l’allumage du feu : il faut repousser une caisse de nourriture pour éviter qu’elle soit près du feu, il la soulève de 15 cm au-dessus du niveau du sol, et la repose, au même endroit ! Anne-Marie, la déplace, elle-même, de 5 mètres. Toto participe aussi à la préparation du repas, allongé dans l’herbe en lisant son livre. Mais il n’oublie pas sa gamelle, en la déposant, sans dire un mot à coté de la gamelle de pâtes, alors que Christophe est en train de faire le service. Christophe sert tout le monde mais oublie la gamelle de Toto... La coupe commence à déborder !

Mais vu le nombre de spaghettis qui ont atterris sur le sable, alors que Toto se battait avec une louche récalcitrante qui ne voulait pas déverser son contenu dans son bol, il est vrai qu’il vaut mieux qu’il ne participe pas à la moindre activité manuelle (même remettre le couvercle pour que les spaghettis survivants restent chaud, est très difficile). Enfin, ce n’est pas grave !

Jean-Marc et Christophe ont pris avant le repas un bain dans le Yukon (12 °C n’oublions pas) et Tali s’est lavée les cheveux dans le Yukon. Anne-Marie se lave à son tour les cheveux avec de l’eau du Yukon, préalablement chauffée ! N’oublions pas le brownie du dessert : deux millimètres de carbonisé, quatre centimètres parfaitement cuit et le dernier centimètre presque cru. Vu les commodités du camp, c’est parfait !

Météo de la journée :
Beau soleil mais pas aussi chaud que les jours de soleil précédents.

Samedi 2 août : 26 km.

Débout à 8 heures. Toto fait la tronche (comme d’habitude) ! Christophe essaie pour le petit-déjeuner les nouvelles céréales avec "deux pelletées de raisin" (d'après ce qui est inscrit en gros sur la boîte). Après le départ du camp, nous nous engageons dans des bras secondaires.