Samedi 2 août : (suite & fin)

De loin, Christophe distingue un orignal, nous prenons alors un peu d’avance pour éviter notre photographe APS. Nous nous approchons près de cette femelle orignal en nous laissant aller dans le courant. Nous faisons quelques photos lorsque l’appareil rembobine, très bruyamment ! C’est nous qui faisons fuir l’orignal. Pas trop fâché, Jean-Marc ? Parce qu’après, tu t’es défoulé dans les photos de canards et de plongeons pacifiques. Nous l’accompagnons aussi dans cette débauche photographique. Maintenant que nous avons une pellicule toute neuve .

Pour le déjeuner, nous avons droit aux nouilles chinoises (après un siècle de salade de riz ). Jean-Marc porte Tali pour éviter qu'elle mouille ses baskets lors du débarquement. Pendant le déjeuner, Toto a trouvé de la potion magique : il suit de très prés le canoë de tête. Il nous dépasse presque, en lançant des regards vengeurs à Anne-Marie ! Le problème, c'est que nous sommes au ralenti et lui à fond. Jean-Marc repasse devant et se colle près de la rive d'une île. Toto le suit de très près. En nous éloignant de la berge, nous doublons sans effort les deux compétiteurs, simplement poussé par courant. En arrivant à la fin de l'île, Jean-Marc fait attention à bien s'écarter de la rive ! Mais Toto se fait embarquer dans le contre-courant, une rafale de vent passe par là et s'en est fini pour lui (deux cents mètres d'écart dans la vue). Jean-Marc abrège la journée car Toto est de nouveau épuisé. Même s’il affirme qu’il peut continuer.

Le camp est bien équipé : étagères, barres de traction, etc... Toutes les commodités ! Après avoir déballé les tentes pour les faire sécher (qui n’avaient pas séché la veille malgré le beau temps), Tali s’essaie à la pêche. Au troisième ou quatrième lancer, elle remonte un poisson de 6 cm de long. Devant un tel succès aussi rapide, Christophe s’essaie à son tour. Même résultat ! Néanmoins, pour essayer de faire mieux, il écoute les conseils de Jean-Marc : "bien lancer tout droit dans le courant puis ramener assez vite pour que la cuillère tourne". Et ça marche : au lancer suivant, Christophe attrape un monstre mais il est aussi bien désemparé pour le sortir. Jean-Marc attrape la ligne à la main mais ce poisson (au moins 50 cm de long) repart avec la cuillère ! Et la nouvelle cuillère ne plaît plus aux poissons.

Pendant le dîner, (soupe suivie de pâtes... c'est Toto qui est allé chercher l'eau des pâtes, 20 min pour ramener de l'eau dans la gamelle avec des sels minéraux pour que ça croque sous la dent ; Anne-Marie ira refaire le plein), trois geais viennent chercher des restes du repas (nous les attirons avec des cacahouètes pour faire la photo). Seulement 26 km aujourd'hui : Jean-Marc ne s'est pas assez dépensé dans la journée, il prend le canoë solo et remonte le courant (Christophe fait ensuite de même mais sur une distance bien, bien moins longue).

Nous retrouvons le couteau suisse d'Anne-Marie : dans le sac photo où elle l'avait déposé suite aux recommandations de Christophe pour ne pas le perdre !

Météo de la journée :
Soleil le matin, mais gris (clair) l’après-midi.

Parnasies des marais