Mardi 22 juillet : 35 km de canoë (4-5 heures).
Une journée éprouvante ! Lever à 7 heures du matin (ça ne sera pas des vacances "grasse mat." ). Après un gros petit-déjeuner avec bacon, œufs et muffins, thé, chocolat et vrai café avec filtre, nous nous lançons sur la traversée du lac Laberge pour assister aux premiers exploits de Toto (voir le chapitre "le maillon faible" en fin de récit) : après 2h de pagayage, il commence à tirer des bords. Il nous semble que nous faisons du canoë ? Ce n’est pas un séjour dériveur ? Alors pourquoi fait-il de larges zigzags ? Pour sa défense, le vent s’est levé (ouf, nous l’avons de dos) et des vagues d’une trentaine de centimètres de haut, nous arrivent légèrement de travers. Quelques vagues, plus grosses que les autres, arrivent même à passer par dessus bord.
Après la pause repas (salade de riz) auprès d'un feu de camp, le vent a bien faibli mais Toto tire toujours des bords. A 17 heures, nous nous arrêtons dans une crique bien abritée et aux eaux limpides, pour prendre un peu de hauteur et faire quelques photos, sans oublier le goûter avec des cookies sorties d'une grande boîte en carton.
Le soir, Jean-Marc a du mal à retrouver le campement qui lui plaisait. Nous finissons par nous installer dans un camp un peu exigu mais bien aménagé avec des morceaux de bois historiques. Finalement, ce camp est très bien : vers les 22 heures, un superbe ours noir vient nous rendre visite à 20 mètres du feu de camp. Il repart très vite en quelques sauts sur les rochers. Suite aux efforts de la journée, nous avons mal partout (au dos, surtout) mais, nous avons quand même fait du 5 à 6 km/h.
Dîner : soupe et pâtes à la sauce tomate et mousse au chocolat (qui a dû attirer l'ours).
Météo de la journée :
Journée toute grise avec du vent. Nous avons eu un petit peu froid sur le canoë.