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NORD CHILI du 24 janvier au 14 février 2004
Voyage du 24 janvier au 14 février 2004
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Remarque importante : dans nos recits de voyages, nous indiquons des restaurants, des hébergements, des agences de voyage, des clubs de plongée, etc... Simplement, nous avons été satisfaits (ou pas) par les prestations offertes par ces établissements et nous voulons faire partager nos expériences. Ceci n'est pas de la publicité pour ces établissements, ce n'est que notre avis personnel !

Lundi 2 février : (suite & fin)

Sitôt les portes de la voiture fermée, l'averse s'abat sur nous. Nous continuons alors la route vers le lac Chungara sous une tempête de neige et de grêle. Nous devons même nous arrêter quelques instants car la visibilité ne nous permet plus d'avancer. Lorsque nous arrivons au lac, le temps semble meilleur (ciel bien lourd mais il n'y a plus d'éclairs, ni de pluie). Nous demandons alors l'autorisation de camper au garde du refuge Conaf qui s'assure de la solidité de notre tente par rapport au vent. Nous avons juste le temps de la monter et de faire quelques photos d'oiseaux près du lac, que la neige recommence à tomber. Il est environ cinq heures de l'après-midi, nous nous réfugions alors dans la voiture pour lire.

Parinacota (6.330m) sous la neige

Un gros 4x4 vient alors se garer près du refuge et peu de temps après, un jeune homme vient nous chercher pour boire un café que nous acceptons (bien que Christophe n'aime pas le café, il en prendra un, très, très dilué pour éviter des explications sans fin dans un espagnol trop hésitant ; puis, on ne refuse pas une invitation comme celle-ci). Il s'agit d'une famille de Santiago. Le garçon de la famille qui est venu nous chercher, va entrer dans sa première année de médecine. Sa mère sort d'énormes gobelets en plastique pour nous servir le café. Ce sont des verres à piscola gradués en fonction de la dose de Coca-Cola à ajouter au pisco : la graduation la plus basse indique mauviette tandis que la plus haute indique quelque chose comme "super mâle !". La neige tombe très fort à l'extérieur alors qu'un zorro (renard) vient renifler les abords du refuge. D'après le garde de la Conaf, deux zorros viennent régulièrement se promener autour du refuge.

Lorsque la neige s'arrête, la famille chilienne reprend la route. Daniel, le père de famille n'est pas à son aise sur la route glissante. Nous décidons de rejoindre notre tente. Le garde le la Conaf nous dit de venir dormir au refuge si nous avons trop froid, il y a des lits disponibles. Sitôt dans la tente, nous sortons le thermomètre : 8 °C ! Nous nous enfonçons dans nos sacs de couchage (avec chacun, deux couvertures polaires et un drap en soie) et nous gardons aussi nos pulls polaires sur nous. La température remonte alors en flèche dans la tente : 14 °C ! Nous enregistrons le récit de la journée mais il faut aller chercher une cassette vierge dans la voiture. Le temps que Christophe fasse l'aller et le retour, nous perdons 2 °C. Cependant, il semble que la neige, puis la pluie, se sont arrêtées.

Mardi 3 février : La boue !

Debout 8 heures, après une nuit mouvementée : nous avons eu du mal à respirer (4.500 m), nous avons eu froid aux pieds (et trop chaud en haut car nous avions conservé les pulls polaires) et puis, les camions venant de Bolivie ont recommencé à passer très tôt. Nous avons beaucoup de condensation dans la tente et de nombreuses gouttes d'eau sur le sommet de la tente se sont transformées en glace. Le ciel est complètement dégagé, laissant le Parinacota tout blanc de neige ressortir dans un ciel tout bleu. Nous attendons de faire fondre au soleil la glace collée à la tente et nous reprenons la route pour le "Salar de Surire". Le paysage est magnifique : des lamas broutent dans des prairies avec les volcans enneigés en toile de fond !

Nous aurions dû continuer d'admirer ce paysage car lorsque nous bifurquons sur la piste A21, celle-ci est envahie par le ruissellement des eaux de fonte de la neige qui recouvre l'altiplano. Au début, c'est amusant de passer dans des grandes flaques d'eau, en éclaboussant tout ! Puis les flaques sont devenues plus grandes et des petits ruisseaux traversaient la piste. Avant une grande flaque, Christophe hésite : on passe ou on ne passe pas ? Christophe décide de passer en longeant le bord, estimant qu'il y aura moins d'eau. Mais 3 secondes plus tard, nous nous retrouvons embourbés. Nous arrivons à nous en sortir avec Anne-Marie dans la benne du pick-up, mais en marche arrière, nous retombons dans un profond trou de boue, engluant net la roue arrière gauche ! Rien à faire, la roue gauche ne tourne plus et le couple est intégralement retransmis sur la roue droite qui se creuse un profond trou. Très grosse galère n° 7...

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"Récit du séjour (8 / 15)"
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