Mercredi 4 février : (suite & fin)
La descente vers Iquique est impressionnante. Les Andes finissent par une très haute falaise contre l’Océan Pacifique. Iquique est coincé au bas de cette falaise, entre une haute dune de sable et l’océan. Nous n’essayons même pas de trouver un camping. Nous nous orientons directement vers une residencial en plein centre-ville (à la literie plus critiquable que celle de "Jardin del Sol" à Arica). Iquique présente de nombreux édifices en bois du début du siècle (période anglaise de l’exploitation du salpêtre), dont la "Clock Tower" sur la place "Arturo Prat". La ville, en pleine restauration, mise sur un tramway et la réhabilitation des ces magnifiques édifices. Nous sirotons un jus de fruit frais avant de marcher à pied jusqu’aux grandes plages au sud de la ville, dans un quartier plus moderne mais qui montre aussi les efforts de la municipalité pour rendre la ville agréable.
Erreur pour le repas du soir, nous mangeons dans un resto français conseillé par le Guide du Routard : c’est bon mais c’est surfait et assez cher. Un festival mondial de danse folklorique a lieu sur la place "Arturo Prat". Ambiance bon enfant ! Près de cette place, un Chilien a installé une lunette et propose d’observer la pleine Lune complètement dans la brume. Alain a fait des émules (ou la concurrence s'organise ) !
Jeudi 5 février : "Playa Hornitos" !
Le petit-déjeuner est compris dans le prix de la chambre (comme au "Jardin del Sol"). Il s’agit d’un petit pain au fromage ou au jambon avec un café ou un thé. La veille, nous avions garé la voiture au parking souterrain : 4.200 pesos pour la nuit. Nous ne reprenons pas la route n° 5 car nous préférons la route qui longe le bord du Pacifique.
Le sois, nous nous arrêtons à "Los Hornitos" où il y a, d’après le guide Turistel, un camping. Nous trouvons une longue plage, et peut-être un camping : en fait, deux toilettes sur la plage avec de nombreuses tentes agglutinées les unes sur les autres. Nous décidons de nous en éloigner pour camper sur la plage comme le fond de nombreux Chiliens (avec groupe électrogène et télé sous la tente). Il nous semble qu’une bande de sable soit assez dur pour y rouler (des voitures traditionnelles sont stationnées le long de certaines tentes). Sauf que c’est quand même du sable et que devant un groupe de tentes, nous commençons à nous ensabler. Heureusement, toute une famille vient nous pousser. Nous nous en sortons bien pour une fois. Nous avons presque bien dormi, si ce n’est le bruit des vagues du Pacifique .
Vendredi 6 février : La haine !
Après avoir plié la tente, il nous faut sortir de la plage sans nous ensabler. Nous mettons alors tous nos sacs à l’arrière du pick-up et Anne-Marie monte aussi dans la benne. Christophe prend le volant et décide qu’il ne faut en aucun cas perdre de la vitesse. Anne-Marie est bien secouée...
Peu avant Antofagasta, nous nous arrêtons pour voir "La Portada", une arche formée dans la falaise. Nous faisons ensuite des courses au supermarché et nous reprenons la route vers la "Caleta de Pan de Azùcar". Lorsque nous arrivons à "Pan de Azùcar", le camping officiel de la Conaf est plein. Reste le "camping alternativo", un bord de plage où s’entassent de nombreuses tentes occupées par de jeunes Chiliens. 2.000 pesos pour avoir simplement le droit de poser sa tente, sans l’accès aux toilettes. Un petit restaurant sur la plage propose du poisson frit et des empanadas. Nous commandons du vin blanc et celui-ci nous est servi dans des tasses à thé (problème de licence ?).
Lorsque nous retournons à notre tente, des jeunes ont mis l’autoradio de leurs voitures à fond. D'autres essaient même de rivaliser à distance, d’un coté à l’autre de la plage, et nous sommes au milieu de tout ce capharnaüm ! Très grosse galère n° 8...