Samedi 7 février : "Pan de Azùcar" !
Dis Mr Peugeot, tu ne peux pas mettre des batteries moins puissantes dans tes 206 ? Car à 5 heures du matin, les autoradios marchent encore à fond ! Le tout dans des discussions à ne pas finir où l’on distingue "Frances ... gringos...". A 7 heures du matin, nous jetons notre tente non pliée à l’arrière du pick-up et nous nous cassons sans payer, en ayant au préalable, donné des grands coups d’accélérateurs (en vain, car l’alcool les a profondément endormis).
Nous nous réfugions sur une plage trois kilomètres plus loin pour prendre tranquillement notre petit-déjeuner. Plage où le seul guanaco que nous verrons du voyage, passe furtivement devant nous. Nous continuons ensuite dans la direction de Chañaral et nous passons devant le poste d’entrée du parc où nous payons les droits d’entrée, 3.500 pesos. Les gardiens de la Conaf donnent à manger un renard en liberté (et sauvage ?) juste devant leur poste. L’un des gardiens nous dit, en plaisantant, que c’est marqué Conaf sur le poitrail du renard.
Nous commençons la visite du parc par la "Quebrada Castillo" réputée par ses cactus. Visite que nous continuons par le Mirador, un point de vue en haut de la falaise surplombant la "Caleta de Pan de Azùcar" (son camping, ses jeunes, ses autoradios...). Nous déjeunons alors (charcuterie sous cellophane ; Christophe accroche ensuite la poubelle dans la benne du pick-up) avant de nous éloigner un peu de la voiture pour continuer de prendre l’altitude. Au retour, nous apercevons un renard en train de roder autour de la voiture...
Ensuite, nous visitons "Las Lomitas" au nord du parc. Cet endroit se situe sur un plateau ondulé où poussent des cactus enrobés de lichen. Un poste de la Conaf surveille trois attrapes-brume et un petit sentier au milieu des cactus, au bord de la falaise.
Nous retournons ensuite à "La Caleta" nous inscrire pour embarquer sur une barque de pêcheurs, afin de faire le tour de l’île "Pan de Azùcar". Juste le temps d’engloutir deux empanadas (aux fruits de mer et au fromage), la barque se prépare déjà à partir. Les pêcheurs sont bien organisés : ils ont préparé des fiches plastifiées avec le dessin et les noms des oiseaux et mammifères que l’on peut voir. Ils distribuent aussi des jumelles. 3.500 pesos pour 1h30 d’observation des fous à pattes bleues, pingouins de Humboldt, cormorans, pélicans, pipilen (oiseau à bec jaune), loutres de mer et lions de mer (otaries à fourrure).
Lorsque nous récupérons la voiture, un Chilien nous demande si nous pouvons l’emmener jusqu’à Chañaral avec sa petite sœur. Nous acceptons et le déposons à l’entrée de la ville car nous continuons plus au sud pour essayer de trouver un camping calme à "Los Flamencos". Il l’était, jusqu’à ce qu’ils allument le groupe pour l’éclairage du camping et la sono pour le concert . Tellement fatigués par la nuit précédente, nous avons quand même dormi mais mal. Galère n° 9...