Dimanche 8 février : Arrivée à "Punta Choros" !

Aujourd'hui, nous continuons vers le sud pour nous arrêter à "Punta Choros", point de départ pour la réserve "Pinguino de Humboldt". Lorsque nous quittons la route n° 5 pour entrer dans une vallée, un fort vent se fait ressentir. La route en arrivant près du village est de plus en sablonneuse mais ça passe sans trop de problèmes. Arrivé au port, nous n'avons pas d'autre solution que de garer la voiture dans un parking payant. Nous nous renseignons alors : ce n'est pas possible d'y aller aujourd'hui car l'océan est trop agité. Demain matin, la mer sera calme. Nous prenons donc rendez-vous avec Pepe pour 10 heures du matin, demain.

Nous faisons alors un tour à pied du village. Nous passons devant un camping mais nous ne voyons personne pour nous renseigner. Finalement, nous décidons de planter notre tente au parking qui fait aussi camping, pour 2.000 pesos. Le camping est équipé de deux toilettes toutes neuves et de deux douches. Nous plaçons la voiture de manière à couper le vent qui vient de la mer mais celui-ci soufflera une bonne partie de la nuit.

Il ne reste plus qu'à trouver un restaurant pour le soir. Au premier que nous trouvons, des pêcheurs sont en train de regarder un match de foot, ça n'emballe pas Christophe. Le second : il n'y a plus d'eau et ils ne peuvent pas faire à manger. Nous sommes obligés de nous rabattre sur le premier. Malheureusement, il ne reste qu'une part de ceviche, pour Anne-Marie. Christophe se rabat donc sur un "empanada queso-ostiones". Il contient plusieurs petites noix de coquilles Saint-Jacques (ou plutôt, des noix de pétoncles) et c'est excellent ! Nous avons bien sûr commencé avec un "pisco sour" et continué avec un vin blanc pour accompagner le poisson à la plancha (un gros morceau de sole pour Christophe).

Cette nuit, pas de musique, seulement le bruit des vagues ! Ouf...

Lundi 9 février : "Pinguino de Humboldt" !

Lorsque nous nous présentons au port (à 10 mètres du camping), le pêcheur nous dit qu'il y a 5 autres personnes (ouf, ça évitera de payer toute la barque à nous tout seul). Il s'assure que nous avons bien compris le prix pour la traversée : 15.000 pesos. Petite hésitation : fait-on un simple tour des îles en barque ou va-t-on débarquer ? Dans ce dernier cas, il nous faudra payer le droit d'entrée à la Conaf qui n'a pas de bureau sur le port. Nous ne sommes tous finalement intéressés que par un tour de l'île.

Le temps est grisonnant mais en arrivant sur l'île principale, ça se dégage. Peu avant l'île, des fous à pattes bleues sont en train de pêcher. D'une dizaine de mètres de hauteur, ils rabattent leurs ailes et plongent bec en avant. Nous commençons par la colonie d'otaries à fourrure, puis les pingouins de Humboldt, plusieurs espèces de cormorans, des pélicans, les fous à pattes bleues et 3 ou 4 loutres de mer (l'une dormait paisiblement sur un rocher sans que notre présence la dérange pas).

Avant de reprendre la route, nous mangeons à nouveau des empanadas au restaurant de la veille. Toujours aussi bon, le "queso-ostiones" ! A "La Serena", nous mettons directement le cap sur le camping "l'Hypocampo". Aujourd'hui, ce n'est plus que 6.000 pesos la nuit mais il y a beaucoup plus de monde (et des jeunes et des autoradios ).

Cette fois, nous reprenons la voiture pour aller faire un tour en centre-ville. Le parking est payant dans toute la ville (des employés municipaux se promènent avec un boîtier électronique, notent l'heure d'arrivée et bien sûr récupèrent l'argent au départ). Lorsque nous passons au second étage de "La Recova", nous nous faisons alpaguer par les garçons des restaurants. Non ! Nous ne mangerons pas à 5 heures de l'après-midi... Nous achetons quelques cartes postales, nous admirons (ironique) un portait de Pinochet en cuivre dans une boutique (nous sommes curieux de savoir de quand il date mais nous ne demandons pas) et nous faisons pèlerinage à la poste de "La Serena" pour acheter des timbres.