Saint Pierre

Samedi 12 mars : Vol un peu long...

Le matin, l'alarme de la maison nous cause bien des soucis : "défaut pile" ! Anne-Marie part chercher des piles en catastrophe pour les changer avant le départ.

A l'embarquement à Toulouse, l'hôtesse est très sympathique et ne fait pas trop attention à Christophe qui pose le sac de plongée un peu de travers, histoire de n'avoir que 50 kg de bagages (car on dépasse un peu). A Paris, nous avons 40 minutes de retard car une des portes de l'avion refuse de se fermer.

Après un vol sans histoire (et un petit-déjeuner juste avant l'atterrissage, en début de soirée ?), nous atterrissons à 21 heures, heure locale. Nous attendons une demi-heure que nos bagages arrivent sur le tapis : premiers dans la soute à Paris mais donc derniers à ressortir à Fort de France. En plus, il faut de nouveau attendre à la location de voiture. Anne-Marie a des problèmes avec son téléphone portable pour appeler notre logeuse et l'avertir de notre retard. Heureusement, il finit par fonctionner.

A la sortie de Fort de France, Anne-Marie voudrait s'arrêter manger au Mac Do, ce qui n'est pas du tout dans l'idée de Christophe (manger un Mc Do au pays des accras... et ça fait 5 ans que nous n'avons pas mangé d'accras, il y a un manque cruel à combler !). A Bellefontaine, nous nous garons sur le parking de la mairie pour rappeler notre logeuse qui va venir à notre rencontre. Nous la croisons sur la route du Morne Vert.

Nous avons un appartement avec une grande pièce qui fait séjour/cuisine (avec un frigo un peu bruyant), une chambre et une petite salle de bain. Parfait ! Nous nous couchons sans rien manger... Ni Mc Do, ni accras !

Dimanche 13 mars Premiers accras, enfin !

Nous nous levons vers 5 heures du matin (comme d'habitude à cause du décalage horaire). Quand le soleil se lève, nous découvrons la piscine à débordement du gîte ainsi qu'une superbe vue vers la Montagne Pelée, et au loin, la mer des Caraïbes !

Comme nous n'avons strictement rien à manger au gîte, nous attendons 8 heures du matin pour aller à St Pierre. Nous trouvons dans une boulangerie une jalousie à la goyave (et aussi un pain au chocolat pour Anne-Marie qui a pris de bien mauvaise habitude depuis 5 ans que nous avons déserté les Antilles Françaises). Heureusement, elle achète aussi du flan coco, c'est quand même plus local. Sur le marché, nous achetons des accras (quand même) et du poulet boucané (10 euros le tout). Nous achetons aussi au "8 à Huit" quelques produits de grande nécessité comme du PQ .

A 10 heures, nous sommes de retour au gîte. Anne-Marie retourne dormir pour finir sa nuit. A midi, nous retournons à St Pierre pour manger au restaurant, à l'habitation Joséphine : entrée avec assiette d'accras, boudins antillais et poissons frits, en plat, vivaneau entier grillé avec du riz, des patates douces, du fruit à pain et de la banane plantain et un flan coco en dessert (tout petit d'après Anne-Marie).

L'après-midi, nous faisons un grand tour de l'île (un grand tour complet)... Enfin, disons plutôt une sieste avec la climatisation de la voiture pour Anne-Marie qui a dormi tout le long. Elle trouve quand même que l'île de la Martinique est plus sauvage (côté nature) que la Guadeloupe.

Le soir, nous mangeons au gîte notre poulet boucané avec les accras achetés le matin.